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Commentaire Enseignement Saint Louis à Son Fils

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Par   •  23 Novembre 2014  •  2 386 Mots (10 Pages)  •  3 272 Vues

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Sire de Joinville aussi connu sous le nom de Jean de Joinville, est un noble mais aussi le biographe de Saint-Louis.

Sire de Joinville va suivre Louis IX durant la septième croisade qui s’est déroulée de 1248 à1254 et qui était sous la direction de ce dernier.

Quelque temps après, le roi a laissé les « Enseignements » qu’il avait rédigé lors de la huitième croisade à Tunis, en 1270, pour son fils Philippe.

Plus tard, en 1309, le sénéchal de Champagne écrit le « Livre des saintes paroles et bons faits de notre roi Louis », et grâce à Jean de Joinville, Louis IX fut canonisé. En effet, dans ses écrit Sire de Joinville apportait au roi une image d’un souverain pieux, juste, modeste et attentionné face aux souffrances de son peuple.

En 1880 à Paris, sont restitués ces écrits et un recueil est publié « Mémoire du Sire Joinville ou Histoire de Saint-Louis IX », et dans ce recueil, on retrouve d’une part la biographie de Saint-Louis par le champenois, et d’une autre part, les enseignements de Saint-Louis à son fils.

Quelles sont les volontés de Saint-Louis dans les enseignements qu’il porte à son fils ?

Dans un premier temps nous verrons la volonté que Philippe tienne un royaume fondé sur la religion, et dans un second temps, la volonté que son royaume soit sous le signe de la justice et la paix.

I ) Volonté d’un royaume divin, fondé sur la religion

Dans un premier temps, nous verrons que Saint-Louis demande à son fils de suivre la religion, et dans un second temps, qu’il lui demande de faire suivre la religion à son royaume.

Dans les premières lignes, le premier enseignement, celui qui semble le plus important, que Saint-Louis donne à son fils est celui d’aimer Dieu : « Beau fils, la première chose que je t’enseigne, c’est que tu mettes ton coeur à aimer Dieu » . Il demande à Philippe d’être pieux, d’être droit et de contourner le « péché mortel ». Philippe reçoit aussi comme enseignement de son père de rendre grâce au Seigneur, de le remercier mais aussi de se comporter humblement et donc, sans orgueil.

De plus, il lui demande de s’entourer de « prud’homme » , afin d’avoir à ses côtés des personnes qui sauront lui enseigner les bonnes choses et le « reprendre de (ses) mauvaises actions ». Ce terme ‘prud’homme’ vient de l’ancien français ‘prodome’ où l’on retrouve le terme ’preux’. Un prud’homme est un homme d’expérience, de confiance, il est considéré comme loyal, vaillant et preux comme un chevalier, mais au fil du temps, le sens de ce mot a changé, par la suite, il est utilisé pour définir les hommes ayant du mérite, puis aussi, comme un sage étant reconnu dans un certains domaine pour être le plus compétent. Saint-Louis conseille donc à son fils d’avoir un confesseur qui est un prud’homme.

Il lui demande aussi de respecter l’Eglise, de lui rendre service et d’aller à la messe : « et de coeur et de bouche, spécialement à la messe ».

Philipe reçoit aussi comme enseignement de devoir tendre la main aux plus pauvres, comme l’écrit son père, il doit avoir « le coeur doux et pitoyable pour les pauvres, les misérables et les malheureux ». Il doit savoir leur apporter réconfort et aide.

Saint Louis demande à son fils d’être pieux, de suivre le droit chemin, de s’entourer de personnes qui le conserveront dans le droit chemin et aussi d’aider ceux qui en ont besoin.

« Maintiens les bonnes coutumes du royaume, et abolis les mauvaises »

Le pieux roi a aussi la volonté que son fils ai un royaume constitué d’Hommes droits. Il lui enseigne par ailleurs, de ne dépenser pour son hôtel uniquement de manière « raisonnable et mesurée ».

Saint-Louis a aussi enseigné le devoir de répandre la bonne parole, il doit s’assurer qu’aucun sujet ne soit rempli de « vices de trop grande avidité, de fausseté ou de tromperie ». Il se doit de maintenir un royaume pur: «  Donne toi la peine pour que tous les péchés honteux soient enlevés de ta terre », Philipe doit faire en sorte que personne ne puisse se permettre de parler de sorte à susciter le péché : « que nul n’ait l’audace de dire devant toi une parole qui incite ou provoque au péché ». Il doit même s’assurer que personne ne soit médisant envers autrui, ni même envers Dieu et les saints.

Saint-Louis insiste encore sur le fait que son « très doux fils » doit avoir un royaume pieux en lui demandant d’amener ses sujets à pratiquer pleinement la religion en leur faisant chanter la messe et il lui demande plus particulièrement de chanter la messe en son honneur, pour son âme. Il l’appelle aussi à lui accorder une certaine place dans son royaume, une place « spéciale et entière en tous les biens (qu’il) fera ». A la suite de cet appel, il offre ses bénédictions pour que Philipe se voit protéger par les saints et Dieu.

II) Volonté de justice, de paix et de respect

« Tu dois mettre ton attention à ce que tes gens et tes sujets vivent sous toi en paix et suivant le droit »

Le roi Saint-Louis insiste aussi sur le fait que son fils doit maintenir son royaume dans une idée de justice et de paix.

Le roi a la volonté que son fils le rende « sans délai » s’il apprend « par (lui) ou par (ses) devanciers » qu’un sujet fait une bonne chose. A l’inverse, il devra faire une enquête « rapidement et avec diligence » à travers des prud’hommes, des gens sages si un sujet fait une mauvaise chose.

Philipe reçoit aussi comme suggestion de préserver tel quel les « bonnes » villes et communes. Il se doit de les conserver tel quel, c’est à dire qu’il doit conserver les libertés qui y sont instaurées par ses prédécesseurs. En revanche, s’il y a un élément à changer pour le bien de cette ville, il se doit de le corriger et de conduire la ville ou la commune vers l’ordre, et de la maintenir « en faveur et en amour ». Tout ceci car cela va lui permettre d’apporter de la force et de la richesse et cela empêchera les « personnes privées et les étrangers » de mal se conduire

Par ailleurs, il doit aussi veiller à ce que personne ne se permettre de ne pas respecter la sainte Eglise, et de se permettre de lui voler des dons et aumônes qu’auront donner ses devanciers. Il faut savoir que

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