Comment Le Littoral Français Est-il Mis En Valeur ?
Rapports de Stage : Comment Le Littoral Français Est-il Mis En Valeur ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lisa.cgs • 30 Mai 2015 • 2 311 Mots (10 Pages) • 1 194 Vues
Le littoral français est soumis à la Loi littoral datant de 1986 qui défend toute construction à moins de 100 m du rivage, mais aussi au Conservatoire du Littoral (1975) concernant la protection sur l’aménagement et la mise en valeur du littoral. Cependant le mitage, c'est-à-dire la prolifération mal contrôlée des constructions en périphérie des agglomérations et/ou en milieu rural entraînant une détérioration du paysage et un risque de pollution est toujours présent.De plus, les littoraux sont soumis à une pression anthropique autrement dit à l’emprise importante des activités humaines sur l’environnement. Les espaces littoraux sont des espaces attractifs pour les hommes et propices à leurs activités où l’environnement et l’économie sont directement influencés par la proximité de la mer. C'est une zone d’échange et de contact autrement dit d’une interface très convoitée mais aussi fragiles et limités. Ces espaces sont valorisés par l’augmentation de la valeur par l’exploitation des atouts et/ou des richesses d’un territoire. Comment le littoral français est-il mis en valeur ? Tout d'abord, nous verrons la mise en valeur du littoral français. Enfin, nous nous intéresserons aux conséquences de cette mise en valeur.
I 1.
D'abord, les littoraux sont mis en valeur par leur le climat qui est souvent très favorable. Près des littoraux en France le climat est soit océanique (Aquitaine, Nord-Ouest) soit par un climat Méditerranéen (Sud-Est).
Le climat océanique est favorable à l'installation et aux activités des Hommes. Les températures relativement clémentes en hiver. Par conséquent, les densités humaines sont moyennes ou fortes dans les régions de climat océanique, ce qui donne des paysages fortement anthropisés. Les contraintes du climat peuvent affecter le tourisme, à cause du temps très changeant caractéristique de ce climat : la meilleure saison semble être l'été, même si les températures peuvent être fraîches. Les risques liés au climat océanique sont relativement faibles, le plus important demeure les tempêtes océaniques.
Tandis que le climat méditerranéen présente un ressenti agréable, avec de longues périodes ensoleillées et une douceur hivernale. Cela favorise le tourisme, d'autant plus qu'en été les épisodes de pluie sont quasi-inexistants. Cependant l'irrigation est souvent nécessaire, particulièrement en été. Mais le climat méditerranéen est aussi sujet à des phénomènes météorologiques brutaux, en particulier les pluies orageuses des intersaisons, courtes dans le temps mais pouvant être très violentes et dévastatrices. L'aridité estivale peut aussi être source de pénuries d'eau et d'incendies de maquis et de forêts, même si ces derniers sont souvent d'origine humaine.
I 2.
Les littoraux sont des interfaces ouvertes sur le monde : des zones de contact entre les espaces terrestres et les océans, à travers lesquelles circulent des flux, des échanges…
Le secteur du transport est sans doute l’un des plus importants, par exemple avec le port de Fos-sur-Mer à Marseille. En effet, : « En 2006, c’est le premier port français, le premier port de Méditerranée et le quatrième port européen en trafic total de marchandises avec 100,3 millions de tonnes de marchandises traitées »
L’exemple du port du Havre montre aussi que le transport est un secteur extrêmement important pour les villes côtières.
Les plus grandes zones portuaires et les métropoles importantes se regroupent sur les façades maritimes. Elles sont des zones d'échanges entre les régions de la Triade (Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Asie de l'Est) et le reste du monde.
I 3.
les littoraux sont souvent des zone favorable à l'emploi surtout dans le tourisme et le commerce international. Les zones d'emploi comme le Morvan (Nièvre) ou Saint-Girons (Ariège) les attirent également. Le cumul du tourisme et de l'installation des retraités demeure toutefois une spécificité du littoral. La fréquentation touristique, le développement des activités touristiques vont de pair avec un vieillissement de la population résidente, et une forte part du secteur résidentiel dans l’emploi.
Si l'emploi saisonnier estival est très développé dans ces territoires, de nombreux saisonniers sont sans activité au cours de l'hiver ; d'autre part, de nombreux seniors de 55 à 64 ans retraités s'y sont installés, ce qui tire à la baisse le taux d'emploi du territoire, calculé sur la tranche d'âge des 15 à 64 ans. Les trois zones d'emploi du littoral sont ainsi celles de la région qui présentent la plus faible part de seniors en emploi : seulement 25 % des habitants âgés de 55 à 64 ans de Challans et des Sables-d'Olonne ont un emploi. Le taux d'emploi des seniors culmine en revanche dans les zones d'emploi de Nantes (39 %), d'Angers et de Laval (37 %), ainsi que dans celle de Sablé-sur-Sarthe (38 %).
La pêche maritime est aussi une activité génératrice d’emplois et semble s’être développée sans inégalités majeures sur l’ensemble du littoral français :
Cependant en crise, la pêche maritime semble être sur le déclin à cause notamment d’une « surpêche »
Enfin l’agriculture est aussi omniprésente sur le littoral français, selon l’Observatoire du Littoral : L’agriculture occupe encore près de la moitié de l’espace littoral (45%), soit environ 700 000 hectares. Et on y compte environ 50 000 exploitations, soit 1/10 du nombre total des exploitations en France.
4,2 % des exploitations agricoles des cantons littoraux (contre 2,8 % en moy. métropolitaine) contribuent directement au tourisme via une offre en hébergement ou terrain de camping surtout, mais aussi restauration, près de 45 % des terres situées à moins de 500 m de la mer sont encore « des espaces naturels terrestres et aquatiques ».
En revanche, les taux d'emploi sont plus faibles dans la plupart des zones d'emploi du littoral (Saint-Nazaire, Challans, Les Sables-d'Olonne), ainsi qu'à La Flèche. Le taux d'emploi aux Sables-d'Olonne est ainsi le plus faible de la région (60 %).
Avec près de 85 000 postes salariés chacune, les zones d'emplois de Saint-Nazaire et de La Roche-sur-Yon ont des parts d'emplois présentiels proches mais distribuées différemment du point de vue des secteurs d'activité
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