Transport auTogo
Étude de cas : Transport auTogo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laffia • 27 Février 2013 • Étude de cas • 750 Mots (3 Pages) • 1 011 Vues
Aujourd’hui, le Togo compte 215.800 conducteurs de taxis-motos, dont 58.000 pour la seule ville de Lomé. Ces chiffres sont contenus dans une étude réalisée par le Collectif des organisations syndicales des Taxis motos du Togo (COSTT).
Pour Lomé uniquement, cela représente 47 milliards de FCFA pour les conducteurs, 35 milliards pour les propriétaires, 2 milliards pour les garagistes, 62 milliards pour les compagnies pétrolières, 500 millions pour l’Etat au titre d’impôt et 5 milliards en achat de pièces détachées.
Le phénomène « Zémidjan » (« amène-moi vite » en fon) ou « Oleyia » (« Tu y vas ? » en Mina) date des années 90, largement inspiré de l’exemple du Bénin. Le phénomène s’est amplifié avec l’apparition sur le marché de motos à bas coût fabriquées en Chine.
D’une activité marginale et essentiellement circonscrite aux zones rurales ou périurbaines, le transport à deux roues est devenu un véritable un moyen de transport et une bonne façon de palier à l’absence de transport public. Mais cette profession reste toutefois informelle.
Le taxi-moto a définitivement révolutionné le système des transports routiers grâce à sa rapidité, sa souplesse et son prix abordable.
Un contexte urbain propice au développement des taxis motos
La croissance urbaine de Lomé résulte tant de l’augmentation de la population que de la multiplication des aires urbaines.
Du fait de la saturation des quartiers du centre-ville, la croissance de la population urbaine s’effectue surtout en périphérie. Malheureusement, les zones périphériques sont les moins loties en équipements, en emplois et surtout en infrastructures de transport alors que les populations doivent se déplacer quotidiennement.
Un mode de transport bien adapté à la voirie existante
" La voirie urbaine fait partie intégrante des systèmes de transport, dans la mesure où l’existence de l’infrastructure est une condition préalable à la circulation de toutes formes de véhicules". La difficulté pour Lomé d’assurer à ses habitants un meilleur déplacement relève donc en partie du niveau des infrastructures viaires. Le constat qui s'impose dans l'analyse de l'évolution de la trame urbaine de Lomé est le développement d'une voirie qui n'est pas adaptée à la croissance de la ville. Le réseau viaire est représenté par des rues étroites et une forte proportion de rues en terre non aménagées. Les quelques voies bitumées et pavées sont limitées au centre-ville à l'intérieur du boulevard circulaire et aux principales liaisons centre/périphérie. Le reste du réseau est peu développé et en très mauvais état
Today, Togo has 215,800 drivers motorcycle taxis, 58,000 for the city of Lomé. These figures are contained in a study by the trade unions of collective taxis bikes Togo (COSTT).
The COSTT estimated that this represents in terms of value, 47 billion FCFA for drivers, 35 billion for car owners, 2 billion for the garages, 62 billion for oil companies, 500 million to State in respect of tax and 5 billion in the purchase of spare parts.
Dating from the 90’s and inspired by the
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