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L'accession de la côte d'Ivoire à l'indépendance

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Par   •  9 Octobre 2016  •  Fiche  •  1 416 Mots (6 Pages)  •  25 780 Vues

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THEME 1 :      L’EVOLUTION SOCIOPOLITIQUE DE LA COTE D’IVOIRE ET [pic 2]

                                  DE L’AFRIQUE DU XIXEME SIECLE A NOS JOURS

Leçon 2 : L’ACCESSION DE LA COTE D’IVOIRE A L’INDEPENDANCE

               INTRODUCTION

L'accession de la C.I à l'indépendance s'inscrit dan le vaste mouvement général d'émancipation de l'Afrique noire. La marche de la C.I vers les indépendances s'est faite en plusieurs étapes durant lesquelles cette colonie a connu diverses fortunes avec incontestablement le rôle dominant du PDCI et de son leader F.H.B.  

I-  LES PRINCIPAUX FACTEURS DE LA MARCHE VERS L'INDEPENDANCE

       
1-  Les facteurs externes

Ils sont nombreux et communs aux colonies :

- l'influence des deux guerres mondiale,

- l'anticolonialisme des USA et de l'URSS

- l'O.N.U qui soutient les peuples dans les actions d’émancipation.

- la naissance de nouvelles solidarités : afro-asiatisme après la conférence de  

   Bandung le 24 Avril 1955, le panafricanisme et la négritude.

- la défaite française de Diem Bien Phu en mai 1954, les guerres mondiales ont permis  aux Noirs de comprendre que le Blanc est mortel parce qu’ils ont combattu auprès d'eux.

Ces facteurs ont contribué à la prise de conscience des élites ivoiriennes.


   
 2-  Les facteurs internes  

Ils sont aussi nombreux et concernent principalement : les abus de l’administration coloniale (paiement d’impôts, code de l’indigénat, exclusion de la vie politique et de la gestion des affaires…), l’émergence d’une élite africaine (étudiants, médecins, journalistes, écrivains …), la création des partis politiques en 1946. Sans oublier le rôle joué par les anciens combattants.

Les facteurs externes et internes ont contribué à l’éveil du nationalisme ivoirien.

II -  LES GRANDES ETAPES DE L'ACCESSION A L'INDEPENDANCE 


       
1-  La phase de l'espoir (1944-1947) 

               
a)  La conférence de Brazzaville (30 janv. au 8 fév. 1944)

En 44, le monde est en pleine guerre mondiale et la tendance générale est à l'anticolonialisme dans les colonies et chez les deux grands. Craignant donc de perdre ses colonies, la France sous la conduite du Général DE GAULLE organise la conférence de Brazzaville. Cette conférence propose des réformes politiques en faveur des colonies ; en contrepartie de leur effort de guerre. Ce sont :  

- l'accès des Africains à tous les emplois,

- la liberté d'association,

-  la suppression du travail forcé dans un délai de 5 ans,

- la représentation des Africains dans les Assemblées françaises,

- la création d'assemblée élue dans les colonies.

- le développement de l’instruction

En C.I le Gouverneur ANDRÉ LATRILLE applique les résolutions de Brazzaville.  Le Syndicat Agricole Africain (SAA) voit donc le jour le 10 Juillet 1944. En 1945, un double événement se produit : les premières élections législatives (FHB élu député africain à l’Assemblée Constituante Française le 22 Oct. 1945), la loi autorisant la formation de partis politiques. Plusieurs partis politiques sont créés : [le PDCI-RDA en Avril 1946 FHB, le PPCI 1946 = Kouakou Binzène , le PS 1946  =  DIGNAN Bailly, le BDE  =  Etienne DJOMAN…]

A cette conférence, il n'a jamais été question d'indépendance même à long terme mais, l'espoir nait chez les Africains à cause des progrès obtenus.  

       b-  L’Union Française du 27 Octobre 1946  

L’Union française est un ensemble territorial et politique formé par la France et ses colonies. Elle modifie le statut des colonies. Ses innovations sont les suivantes :

- l’égalité entre les citoyens de la métropole et ceux des colonies

- l’empire colonial devient « l’Union » et les colonies « Territoires d’outre-

  mer (TOM) »

- l’octroi de la citoyenneté française par la loi LAMINE GUEYE de 07 Mars 1946

- possibilité d’envoi de députés africains au Parlement français

- abolition du code de l’indigénat

Malgré ses énormes réformes ou progrès, présente des insuffisances. Elle n’a pas modifié véritablement le système colonial. D’où la colère des colonisés.    

           2-  La phase de la lutte ou les heures chaudes (1947-1950)

                a- La coalition au Parti Communiste Français (P.C.F)

En vue d'avoir 1 soutien à l'Assemblé Nationale Française pour lutter plus efficacement, le R.D.A va s'allier au P.C.F. : c’est l'apparentement. Les élus vont se heurter à l'administration coloniale mais aussi à l'hostilité de certains partis politiques français comme le M.R.P (Mouvement de la Renaissance Populaire).

               
b- Le PDCI-RDA face à la repression coloniale 

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