La critique romantique

La critique romantique :

- L’élément linguistique dans l’histoire littéraire est fondamental

- Philologie : sert à rétablir le texte en se fondant sur l’histoire de la langue (avois – avais). Pour le lecteur français de l’époque, la culture latine n’était pas perçue comme étrangère mais plus comme culture source. En conclusion, la philologie rétablit le texte d’origine

- Les hautes sphères de l’esprit humain

- Littérature nationale : relation entre la littérature et la sphère politique. Une littérature nationale a des influences étrangères (ex ; le latin et le français) , des modèles qui lui précèdent

- Comparatisme : La littérature comparée fait référence à la comparaison de deux littératures nationales.

- Pré-romantiques en Suisse, donc entre la France et l’Allemagne :

- groupe de Coppet : Mme de Stael, Benjamin Constant, Charles de Bonstetten, Auguste Schlegel, Jean de Sismondi.

- Les préromantiques font le lien entre la littérature du 18e et celle du 19e donc entre les Lumières et les romantiques. Ils vont s’inscrire en continuité avec les lumières mais vont apporter de nouvelles idées des romantiques allemands.

- Au départ, l’idée du romantisme était essentiellement pour défendre la nation

- Question du beau moderne : question de l’actualité et modernité.

- Costume au théâtre : désir de représenter des personnages habillés en costume d’époque durant le romantisme : idée du beau moderne, refus de chercher la beauté dans des statues antiques

- Idée du drame : Au sens théâtral, le drame est ce qui représente ce qui se situe entre la tragédie et la comédie

- Mélange des registres, à l’image de la nature : vulgaire et sublime

- Stendal, Racine et Shakespeare : Idée que Shakespeare est plus proche du naturel, pour les romantiques et ce, en raison qu’il soit contre les trois unités, pour la prose. Aussi, on observe dans l’œuvre de Stendhal une défense du « romanticisme » contre le classicisme. Le romanticisme n’est pas synonyme de romantisme, c’est un terme qui désigne la littérature actuelle. Enfin, Stendhal pense qu’il est nécessaire d’abolir la conscience de la représentation par le sublime, plus propre à Shakespeare qui, contrairement à Racine arrive à faire plonger le lecteur dans l’œuvre de façon qu’il oublie qu’il est au théâtre.

- Le Globe (1824-1832) : Revue littéraire contre le « génie statuaire », le « génie pittoresque ».

- Naturel, naïveté, énergie

- Chateaubriand :

Sublimation du réel par le Beau idéal physique et le Beau idéal moral. Retour de la religion durant l’époque romantique qui s’explique par un besoin de transcendance que la raison des Lumières ne peut offrir. C’est toute la question de la sublimation que recherche Chateaubriand : le Beau idéal physique a toujours existé, le Beau idéal moral est particulièrement important à l’époque ; certaines actions sont belles non pas en raison de leurs caractéristiques esthétiques mais parce qu’elles sont exemplaires sur le plan moral. Lien entre le bien et le beau ; tout ce qui est bien doit-il être beau ?

- Genre différents et règles différentes : vision derrière la Révolution française, on peut améliorer les conditions sociales. Le progrès en science annule son passé, contrairement aux arts (donc la littérature). Chateaubriand considérait que la littérature progressait, et pour ce faire, elle doit changer les règles et les genres. Il propose aussi d’évaluer la littérature selon le progrès

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