HDA: Guernica de Picasso
Étude de cas : HDA: Guernica de Picasso. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elisa Levacher • 11 Avril 2023 • Étude de cas • 980 Mots (4 Pages) • 346 Vues
Histoire des arts
Guernica de Picasso, est une œuvre de style cubiste réalisée entre le 1er mai et le 4 juin 1937, à Paris, en réponse à une commande du gouvernement républicain de Francisco Largo Caballero pour le pavillon espagnol de l'Exposition universelle de Paris de 1937.
Cette toile monumentale est une dénonciation engagée du bombardement de Guernica, une attaque aérienne, qui venait de se produire le 26 avril 1937, lors de la guerre d'Espagne, ordonné par les nationalistes espagnols et exécuté par des troupes allemandes nazies et fascistes italiennes.
La scène se déroule apparemment dans un espace fermé. Le sol est recouvert de dallages. Au plafond pend une ampoule dont la froide lumière forme une ellipse cerclée de petites dents pointues et blanches, dessinant des ombres grises au mur. On sait que le bombardement de Guernica s’est déroulé en plein jour. Picasso le présente ici comme une scène nocturne. Il utilise plutôt le gris-noir avec du jaune pâle et du blanc.
Après une première impression de chaos, on constate que la composition est en fait organisée en différentes figures.
A gauche, accroupie, par terre, le buste dénudé, une femme qui tient son enfant mort dans ses bras. Le visage vu de profil, renversé, tourné vers le haut de la mère évoque sa détresse, elle hurle sa douleur.
Juste derrière, se dresse un taureau, ses yeux de face fixent le spectateur.
Sur le coin de la table, un oiseau qui s’affole, dévoré par l’ombre. Ses ailes se détachent du corps, son cou et sa tête sont tendus vers le plafond, on dirait qu’il s’égosille.
Au sol, un personnage gît, les bras étendus, disloqués et même coupés. Sur sa main gauche, il apparait un assemblage de lignes profondes et sa main droite, tient une épée brisée. C’est un soldat. Sa bouche est ouverte mais aucun son ne sort et ses yeux sont ouverts mais sans vie.
Au centre du tableau, sous l’ampoule, un cheval se tord de douleur, son cou contorsionné vers la gauche. Son corps est transpercé par une lance dont la pointe ressort par le flanc. Tout son corps est recouvert de sortes d’écritures de journaux. De sa bouche ouverte, pointe une langue acérée suggérant un cri perçant.
A droite, en bas, une femme se traîne péniblement, un genou à terre. Levant la tête dans une attitude implorante, elle paraît blessée.
Un peu plus loin, une autre femme lève les bras, désespérée. Elle est entourée d’écailles suggérant les flammes d’un incendie. Elle tente d’atteindre la fenêtre mais n’y arrive pas.
Sur la gauche de cette femme, apparaît une énigmatique porteuse de lumière dont on n’aperçoit que le buste. La tête blanche, comme aspirée, entre dans l’image, étirée par un long bras tenant une torche.
On
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