Koutousov
Fiche : Koutousov. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar EIROBAL • 3 Novembre 2023 • Fiche • 963 Mots (4 Pages) • 253 Vues
KOUTOSOV :
- Biographie
- Sa carrière militaire : le général Hiver
- La campagne de Russie
- Son héritage
I- Biographie : Aujourd’hui nous allons vous parler, du général Mikhaïl Koutousov aussi appelé le général Hiver.
Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev-Koutouzov (Михаил Илларионович Голенищев-Кутузов) est un fils d’ingénieur militaire d’une famille prussienne, né le 16 septembre 1745 à Saint-Pétersbourg où il y fait une plus grande partie de ses études.
En 1759, à l'âge de quatorze ans, il sort diplômé de l'école d'artillerie de Dvorianstvo, puis est promu commandant de l'infanterie d'Astrakhan de l'impératrice Catherine II (Екатерина II Алексеевна). Il connaît 6 langues, l’arithmétique et la géographie. Un véritable prodige.
II- Sa carrière militaire : Il connaît son baptême du feu en Pologne en 1764, faisant toute la campagne jusqu'en 1769, puis à partir de 1770, combat les Ottomans durant la Guerre russo-turque de 1768-1774.
Il est grièvement blessé en 1774, une balle lui traversant la boîte crânienne et entraînant la perte de son œil droit. Un congé d'un an lui est accordé en 1776 ; il le consacre à voyager en Europe, suivant notamment des cours à l'université de Strasbourg. Par ailleurs, lors de son voyage il s’attire la bienveillante attention de Frédéric II, roi de Prusse.
A son retour en Russie, en 1784, il sert ensuite sous les ordres de son maître à penser, le général Alexandre Souvorov. Un maître à penser est un modèle, une personne dont on s’inspire spirituellement. Il est nommé général-major.
De nouveau dans un conflit opposant les Ottomans et les Russes, de 1788 à 1792, il est une nouvelle fois grièvement blessé lors du siège d’Otchakov lors de la première année des combats.
Il participe à la prise d'Izmaïl en 1790, et gravit les échelons de la hiérarchie : lieutenant général en 1791, puis chargé du commandement d'un corps d'armée.
Il s'acquitte ensuite très bien de différentes missions diplomatiques, à Constantinople puis à Berlin en 1799.
Les années qui suivent l'avènement d'Alexandre 1er (Александр I Павлович Романов) en mars 1801 le voient à l'écart des postes importants (peut-être parce qu'il a refusé de participer au complot ayant amené à l'assassinat de Paul 1er), mais tout change en 1805, lors de la troisième coalition contre la France. Alexandre 1er ne peut se passer des services de ce chef expérimenté (il a soixante ans), cultivé et rusé. Il le charge de soutenir les Autrichiens contre Napoléon Ier.
III- La campagne de Russie : le général Hiver
La défaite d'Austerlitz (2 décembre 1805), dont il est rendu responsable, alors qu’il déconseille au tsar Alexandre 1er de livrer bataille lui vaut d'être à nouveau écarté.
Cependant, en août 1812, c’est lors de la campagne de Russie, qu’Alexandre 1er lui confie le commandement en chef de l’armée russe chargée de contrer l’invasion du pays par la Grande Armée de Napoléon.
Sa légendaire prudence l'amène à reculer encore. Il applique, pour la première fois dans l’histoire, sur une si grande échelle, la stratégie de la terre brûlée sur près de deux mille kilomètres, de la frontière russe à Moscou. Parallèlement, tandis que ses troupes reculent au fur et à mesure de l'avancement de la Grande Armée, il lance contre celle-ci d'incessants harcèlements de Cosaques. Enfin, lorsque les troupes napoléoniennes approchent de Moscou, il choisit le terrain où la bataille se livrera : près du village de Borodino, pour la démesurée bataille de la Moskova du 7 septembre 1812, que les Français gagnent certes, mais au prix de considérables pertes.
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