Fiche de lecture "le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo

Titre : Le Dernier Jour d’un condamné

Auteur : Victor Hugo

Mouvement littéraire : Romantisme

Date de l’ouvrage : 1828 (paru en 1829)

Personnage principal

(portrait physique, portrait moral)

Situation sociale et familiale

Le problème qu’il rencontre

Le roman se présente comme le journal intime d’un homme qui est condamné à mort. Durant les 24 heures qui précèdent son exécution, il ressent le besoin de relater ce qui s’est passé depuis l’énoncé de son verdict, cinq semaines auparavant, jusqu’à son exécution. On ne sait pas comment il s’appelle ni pourquoi il est condamné. Il exprime ses angoisses, ses espoirs, ce dont il se souvient du procès et ses souvenirs des moments passés en prison. Au lever du jour, il apprend qu’il vit ses dernières heures et il raconte son transfert à la Conciergerie et la difficile attente du moment de l’exécution sur la place de Grève. Il parle beaucoup de sa fille Marie et du moment où il a pu la voir. Il évoque enfin quelques moments de son passé comme la rencontre avec une jeune femme. Il arrête d’écrire lorsque l’heure fatale arrive.

On sait que c’est un homme jeune, en bonne santé et plutôt fort. Il apparaît comme cultivé car il fait des citations en latin. Il semble appartenir à la bourgeoisie. Il déteste la foule qui, selon lui, se moque de la justice mais vient juste voir un spectacle.

Autre personnage que j’ai apprécié et pourquoi :

J’ai également apprécié le personnage de Marie. Marie est la fille du condamné à mort. Elle est très jeune, elle a 3 ans lors de sa visite. Son père est heureux de la voir mais cette visite l’attriste car Marie dit que son père est mort. On peut penser que c’est ce que lui dit sa mère et qu’elle l’a aussi oublié car cela doit faire longtemps qu’elle ne l’a pas vu. J’ai apprécié ce personnage car je trouve qu’elle est dans l’innocence de l’enfance.

Thèmes de l’œuvre

Comme le montre le titre, le principal thème abordé est la peine de mort, que Victor Hugo combat avec beaucoup de véhémence. Il présente plusieurs arguments contre la peine de mort : tout d’abord, selon lui, c’est Dieu qui donne la vie et donc seul Lui peut la reprendre. De plus, il souligne qu’on peut exécuter un innocent et, enfin, il pense que la peine de mort ne dissuade personne.

             Les thèmes de la mort et de l’angoisse de la mort est aussi abordé tout au long du roman. Le condamné se rend compte de sa condition de « condamné » et il se pose continuellement des questions sur la mort

             L’auteur évoque aussi la cruauté et les souffrances infligées aux prisonniers. Ceux-ci subissent beaucoup de violences physiques et morales. Mêmes si certains geôliers parlent avec le condamné, d’autres le traitent comme un animal. Le narrateur souffre moralement, enfermé dans sa toute petite cellule et privé de liberté.

             Enfin, le thème du rôle de l’écriture est abordé de façon implicite. Victor Hugo nous montre que le condamné écrit pour moins souffrir et pour atténuer ses angoisses face à la mort.

Une forme d’argumentation implicite ?

Ce qui est critiqué, défendu ?

Le roman de Victor Hugo est un roman argumentatif : c’est un fort plaidoyer contre la peine de mort. Afin de prendre la situation plus réaliste, l’histoire du condamné est relatée à la première personne. L’utilisation du « je » fait que le lecteur s’attache au personnage principal et éprouve de l’empathie pour lui.

Ce que j’ai aimé/ Ce que je n’ai pas aimé

J’ai été très marquée par la souffrance et les tourments ressentis par le condamné à mort. Je trouve que le procédé utilisé par l’auteur est très original, on souffre avec le condamné.

L’attitude de la foule m’a aussi beaucoup choquée car cela montre que les hommes n’ont aucune pitié les uns envers les autres. D’une manière générale, je trouve que tout au long du roman, les gens semblent indifférents aux souffrances du condamné.

Cependant, j’aurai quand même aimé savoir quelle faute a commise le condamné car, je pense que le regard posé est parfois trop partial et ne laisse pas de place pour les arguments que certains pourraient avoir pour la peine de mort.