Constitution des lacédémoniens commentaire de documents
Commentaire de texte : Constitution des lacédémoniens commentaire de documents. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar luluberluge • 16 Novembre 2024 • Commentaire de texte • 3 018 Mots (13 Pages) • 36 Vues
Constitution des lacédémoniens
« Au reste, ces enfants, quand ils dérobaient, craignaient si fort d'être découverts, qu'un d'eux, à ce qu'on rapporte, ayant pris un renardeau qu'il avait caché sous sa robe, se laissa déchirer le ventre par cet animal à coups d'ongles et de dents, sans jeter un seul cri, et aima mieux mourir que d'être découvert... » L’enfant au renard est une anecdote rapportée par Plutarque dans Vie de Lycurgue, qui devient très populaire dans l'Antiquité : L'anecdote devient symbole des rigueurs de l'éducation spartiate. Victor Hugo, et Charles Baudelaire font même allusion à ce mythe
Le texte que nous allons étudier est issu d’un traité de philosophie politique écrit en grecque anciens, et traduit par Michel Casevitz au XXe siècle. Xénophon, un écrivain et philosophe grec, plus précisément Athénien du IVe siècle avant notre ère, déçu par les institutions de son temps et de sa cité et proche de Sparte est à la recherche d’hommes exceptionnels dont les agissements pourraient résister aux assauts du temps. La dévastatrice guerre du Péloponnèse a laissé la Grèce en proie à l'anarchie et la démocratie athénienne est pour certain responsable de la défaite de la cité dans sa course à l'hégémonie grecque. De ce constat, une période d'écriture commence alors pour Xénophon dans l’objectif de réaffirmer la grandeur de Sparte et de dresser la supériorité millénaire de la cité lacédémonienne sur Athènes. Dans ce contexte, la figure légendaire de Lycurgue, traditionnellement associée à la fondation des lois et des institutions de Sparte apparaît aux yeux de Xénophon comme un homme à l'héritage politique à l'origine du mode de vie, des vertus, de la discipline et de la stabilité sociale Spartiate. Xénophon nous offre alors un regard privilégié sur la vie à Sparte à travers son œuvre majeure, "Le gouvernement des Lacédémoniens", rédigée aux alentours de 378-377 av. J.-C. Cette œuvre nous plonge au cœur des mœurs de la société spartiate. Sparte, ou Lacédémone, se distingue comme une cité grecque indépendante et autonome jouissant d'une position hégémonique au sein de la ligue du Péloponnèse. Historiquement, cette cité a entretenu une rivalité tenace avec la ligue de Délos, sous l'influence prépondérante d'Athènes. Cette dualité entre les deux puissances hégémoniques a façonné l'échiquier politique, économique et culturel de la Grèce antique, générant des tensions et des rivalités intenses. La relation de Xénophon avec Athènes, influencée par son soutien à Sparte, le mène à être banni de sa cité natale. Cette situation le pousse à vivre dans le domaine qui lui est attribué par Sparte, où il entreprend l'écriture de son œuvre historique. Son récit imprégné de sa sympathie pour Sparte font douter des historiens de sa partialité.
Problématique :
Comment Xénophon influence son récit afin de nous montrer la supériorité de l’éducation lacédémonienne sur l’éducation traditionnelle du monde hellénique ?
Annonce du plan :
Nous verrons dans un première temps ce qui fait l’originalité et la force de l’éducation spartiate comparé à celle populaire dans le monde grec selon Xenophon, puis comment l’auteur/il encourage l’endurcissement des lacédémoniens dès l’enfance, et enfin comme il exhorte le lecteur à mettre à l’épreuves les « élèves » pour de meilleurs résultats.
((((1- L'originalité de l'éducation spartiate
- une éducation unique : l'agogé
- le formateur : le pédonome.
II- le façonnement du spartiate
- la vision lacédémonienne divergente de la formation hellénique habituelle
- Dans l'objectif d'endurcir l'enfant
III- L'entrainement du paidés
- la mise à l'épreuve
- la punition comme méthode d'apprentissage ))) ca faut pas le dire du coup il sera juste sur ton diapo
D’après les anciens l’éducation de la jeunesse fut la source de la puissance de spart. Souvent appelé sous le nom d'agogé est un programme d'éducation spartiate, qui formait les jeunes hommes à l'art de la guerre. Le mot signifie "élever" dans le sens d'élever du bétail dès la jeunesse. obligatoire : elle est indispensable pour être pleinement citoyen. Pour Xénophon, les non-participants sont des citoyens diminués, qui ne peuvent pas accéder aux magistratures ni aux corps d'élite
Auparavant comme nous le dit l’auteur L1 il « traité des naissances ». En effet Xénophon a déjà abordé la pratique d’une politique d’eugénisme chez les spartiates. Ensuite Xénophon aborde l1 « le système d’education spartiate » appelé aussi l’agogé. L’Agogé est un système totalement pris en charge par l’état en vue de faire du futur citoyen un bon soldat. Elle allait de 7 à 20 ans et était consacré au métier des armes, à la gloire collective la cité mise en avant. Xénophon à travers ses différentes œuvre a su montrer sa grande admiration envers le système de cette grande puissance militaite. Ensuite l’auteur va comparer le système d’éducation spartiate et celui des autres citées grecques comme Athènes ou Corinthe. Ces citées d’après Xénophon se prétendent donner « la meilleure éducation »Ligne 2. En effet Xénophon compare l’ensemble des autres citées grecque dont le système d’éducation est essentiellement basé comme le dit l’auteur ligne 4 sur « les lettres, l’écriture et la gymnastique » , à spart qui se différencie des autres par son système basé directement sur son éducation basé sur la violence et la guerre. Cependant Xénophon est aussi source de controverse car il n’aborde que l’aspect guerrier de l’éducation spartiate, les lacédémoniens ne sont pas des illettrés, ils apprennent le nécessaire de lecture et d’écriture, et ont un certain goût pour la musique et la poésie. Si Xénophon n’évoque aucunement cet enseignement c’est car celui-ci, lui est bien moins familier lui-même ayant été un mercenaire d’une certaine renommée.
Xénophon met donc l’accent sur la différence du programme spartiate vis-à-vis des autres cités grecques. Cependant les différences ne s’arrête pas au contenue mais aussi à ceux qui éduques ses jeunes hommes.
l’éducation spartiate repose essentiellement sur des magistrat représentant la cité
Dans un deuxième temps l’auteur oppose la formation privée existant dans le reste des cités grecques, qui place pour les élites leur fils sous la surveillance de « pédagogues » de condition servile comme il l’explique ligne 3 en le désignant comme des « serviteur ». Au contraire à sparte, d’après Xénophon Lycurgue aurait donné une autorité considérable à des « Pédonome » qu’il site l9, assisté de « porteur de fouet » l11 recruté parmi les jeunes citoyens. Si l’on en croit le texte, les spartiates ne sont pas soumis à des esclaves pédagogue, mais plutôt placé sous la responsabilité de ceux qui selon Xénophon l8 « remplisse les plus hautes magistratures. C’est-à-dire ceux qui se voit confier les enfants dés 7 ans et qui ont pour mission d’éduquer l’enfant aux normes fixés par l’état, notamment ses règles qui sont légué à Lycurgue par Xénophon. A travers ce texte on comprend une nette admiration de l’auteur envers le législateur mythique de sparte, à qui Xénophon loue l’ensemble des législations mises en œuvre à sparte. L9-10 Xénophon affirme que c’est Lycurgue qui « donna les pleins pouvoirs » au Pédonome pour réunir, châtier et surveiller les enfants. Il affirme que grâce à la mise en place par Lycurgue de pédonomes les jeunes lacédémoniens sont poussés à une grande réserve et une grande obéissance. Xénophon procède donc à l’inventaire des usages qui ont fait la force de Lacédémone et dont il attribue la paternité au législateur Lycurgue. L’éducation spartiate est toute entière ordonnée à la formation du caractère, conformément à un idéal bien défini tout est sacrifié au salut et à l’intérêt de la communauté.
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