Victor Hugo, Le dernier jour d'un condamné
Cours : Victor Hugo, Le dernier jour d'un condamné. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camille_2210 • 12 Mai 2023 • Cours • 900 Mots (4 Pages) • 294 Vues
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Camille, Aurélien, Maxime et Jonathan
Plan de commentaire composé : Incipit Le Dernier Jour d’un condamné
I- Un homme et sa vie passée pleine de liberté :
- Un incipit au début pathétique
- Un début qui annonce la fin : « Condamné à mort » phrase exclamative, prolepse de la fin du roman, il sait qu’il va mourir.
- Omniprésence de la mort, de la fin de sa vie : Allégorie et personnification de la mort, comme présente autour de lui.
- Sentiments de froidure, de peur et d’angoisse : Il est « glacé » par ses pensées qui l’obstinent.
- Un condamné qui voyage
- Le condamné se replonge dans des souvenirs du passé : analepse avec l’utilisation de l’imparfait.
- Un condamné qui se justifie d’être coupable : Comparaison à une autre vie, il se décrit comme un homme différent et qui appartient à la société : « j’étais un homme comme un autre homme »
- Il rêve de son monde utopique : il a un désir de liberté, avec les quartiers bruyants et les personnes présentes, contraste à sa situation présente.
- Un condamné qui va tout lâcher
- Il vit dans une constante répétition : Aspect musical, de l’obsession de sa pensée, un leitmotiv de la mort qui la suit. Début et fin, même phrase : Condamné à mort, cela ouvre et clôture le texte.
- Il cherche désespérément à fuir : il veut penser à autre chose, il accentue sa situation actuelle en comparant à ce qu’il avait avant.
- Un incipit qui annonce le plaidoyer : mise en relief de sa situation, son drame, sa sentence, ce que la société fait vivre à un homme seul : « toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids ! »
II- Un condamné bloqué dans le présent
- Un condamné soumis à un destin tragique.
- Un destin judiciaire tragique : « captif » « implacable » « fatale » « condamné à mort », la mort se rapproche, la justice va l’emmener.
- Un destin inévitable, lui contre tous, contre le temps : dès le début on nous dit qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps, c’est pour : « maintenant », malgré cela il continue à penser à l’éviter.
- Une obsession pour la mort : cette idée l’entoure, il ne fait que y penser « je n’ai plus qu’une pensée, qu’une certitude : un condamné à mort »
- Illusion et réalité se confondent
- Il est entre la réalité et ses rêves ou plutôt ses cauchemars : Il vit dans des idées futures et abstraites. Un aspect fantastique, il essaye d’échapper à quelque chose qui n’est pas physiquement présent : « mes rêves », « éveillé », « je viens de m’éveiller », champ lexical du rêve et du sommeil.
- Une omniprésence qui en devient physique : Personnification filée, la mort sur plusieurs lignes. Allégorie de cette dernière comme une ombre qui deviendra le corps.
- Les idées concrètes et de ses pensées se caractérisent : « le couteau » représente la guillotine, elle est déjà là alors qu’il est encore en prison.
- Un personnage qui se bat contre lui-même
- Son corps et son âme qui restent bloqués : « Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée » parallélisme de construction, répétition et accentuation que ni corps ni esprit s’échappent.
- Il se fait face, face à sa condition : « face à face avec moi misérable »
- Un condamné qui porte son propre poids : Le poids de sa condamnation le tire vers le bas jusqu’à il lâche, rappel aux enfers, vers le bas : « aux fers », « de plomb ».
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