Réflexion critique l'enclos de Wabush
Compte rendu : Réflexion critique l'enclos de Wabush. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliannaboisvert • 9 Juillet 2023 • Compte rendu • 899 Mots (4 Pages) • 239 Vues
Lors de la pièce, on ne pouvait pas comprendre l’histoire dès les premières minutes. On devait attendre jusqu’à la toute fin pour comprendre ce qui s’était déroulé tout au long de la pièce. C’est comme si l’on devait assembler les morceaux d’un casse-tête. On devait vraiment se creuser les méninges pour comprendre l’histoire. Tout au long de la pièce, on voit les différentes phases de la vie de pierre Wabush. On le voit revivre sa vie et essayer de comprendre ce qui s’est passé. Il tombe toujours dans un trou qui le ramène en arrière. Il essaye d’affronter certains défis, mais n’y parvient pas sauf à la fin, il trouve la bonne porte de sortie et sort de ce monde dont il était prisonnier.
Pour commencer, un élément qui m’a extrêmement marqué est les chutes de Pierre dans le trou auquel il revient toujours, mais dans une différente version de lui-même. Je crois que d’avoir utilisé cette méthode nous montre vraiment à quel point il a de la difficulté à affronter ce qui se présente devant lui. Ça nous montre également que ce n’est pas facile d’affronter ses peurs surtout pour Wabush qui se trouve à affronter son passé, il le revit entièrement et ce n’était pas facile pour lui. Cet évènement s’est produit à plusieurs reprises lors de la pièce. À chaque fois, qu’il essayait de comprendre son passé, il échouait donc il criait et tombait dans le trou pour par la suite revenir dans une tout autre version de lui-même, comme expliqué dans le résumé de la pièce.
Par la suite, je trouve que le décor représentait très bien un endroit typique des Premières Nations et nous plongeais encore plus dans l’histoire. Lorsque je regardais le décor, je pouvais reconnaitre la période de l’année et l’époque dans laquelle l’histoire se produisait. Je trouve que de choisir un tel décor nous apporte vraiment à mieux comprendre. Bien évidemment, un décor nous apporte toujours à mieux comprendre le contexte, mais parfois, ils sont mal interprétés. Dans le cas de l’enclos de Wabush, ce n’était pas le cas. Le décor apporte même un lien avec le fait de revivre sa vie. Il était fait en forme de cercle, qui représente un cycle (revivre sa vie). C’est ce que Daniel Brière (metteur en scène) nous a expliqué.
- En quoi la pièce est-elle une façon de promouvoir les cultures des Premiers Peuples? (Ils ont compris l’écriture et non les cultures)
Il sert à raconter nos propres histoires et comment nous on voit la vie en communauté. Ils rient beaucoup d’eux-mêmes et viennent faire réfléchir les spectateurs sur ce qui se passe en communauté. Ça nous permet d’entendre et de découvrir des auteurs. Ils soulèvent également des éléments qui sont là dans leur communauté, mais qui sont dans la nôtre aussi (la politique par exemple).
- Pourquoi plonger le public dans un monde psychédélique?
Ils n’avaient pas le choix, c’était écrit comme ça dans le texte et ils se sont demandé comment ils allaient faire ça, comment ils allaient le faire voyager, comment ils allaient créer ses univers sur scène. Ils ont eu beaucoup de réflexion.
- Quelle est votre préparation – en tant qu’artiste – pour jouer une telle pièce ?
La première chose est d’essayer de comprendre son personnage, comprendre l’histoire et essayer de se faire une histoire personnelle avec son personnage. Comment il pouvait être quand il était enfant, adulte, comment il sera lorsqu’il sera plus vieux et par la suite dans le texte, ils construisent leur voyage, car ils partent du point A au point B et à chaque scène, essayer de se demander ce qu’est le discours essentiel de la scène qu’est-ce qui pourrait décrire l’action de son personnage. Il y a également l’apprentissage du texte et apprendre à jouer avec les différents éléments qui seront dans la scène (les lumières, la musique, etc.)
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