Présentation détaillée de 3 lettres, les liaisons dangereuses

Lettre 1 : Cette lettre est la première du livre, on va y découvrir Cécile de Volanges, elle écrit une lettre à son amie Sophie Carnay. Dans cette lettre, elle raconte à Sophie lui écrire depuis sa chambre sur son nouveau secrétaire, chez sa mère. Cécile a alors une nouvelle condition de vie, plus bourgeoise et différente de celle du couvent et de celle d’avant ce dernier, en effet sa mère la traite moins comme une enfant car maintenant qu’elle est allée au couvent elle est une femme. Elle dit à Sophie qu’elle pense être promise en mariage car sa mère lui avait dit qu’on sortait du couvent seulement pour se marier. Les signes de préparations du mariage le font paraître comme un devoir pour Cécile. Cette dernière dit avoir confondu un cordonnier avec l’homme avec qui elle pensait se marier et avoir été très honteuse. On apprend durant la lecture de sa lettre comment fonctionnent ses journées, elles sont très similaires à celle du couvent, elle fait de la musique, de la couture mais a aussi du temps pour elle et a rendez-vous une fois par jour avec sa mère.

Le personnage de Cécile apparaît comme un être enfantin, dans sa manière d’écrire qui est très direct mais aussi par ses interjections répétitives et le fait qu’elle parle souvent de sa mère.

Lettre 48 : Cette lettre est la lettre quarante-huitième du roman, elle est écrite par le Vicomte de Valmont pour la Présidente de Tourvel. C’est une consternation venant de Valmont qui, l’écrit sur le dos d’une fille de joie, sa maîtresse, Emilie ; sans que la Présidente de Tourvel le sache. Dans cette lettre, il livre à Madame de Tourvel son amour. Il commence par dire à Madame de Tourvel le désir qu’il a pour elle et à quel point il est tourmenté par ses rejets. Puis Valmont confie à la Présidente à quel point il prend plaisir à lui écrire et par la suite lui dit reprendre l’écriture plus tard. A ce moment-là on comprend que son tourment et l’ivresse qu’il doit dissiper est en fait l’attente de l’acte sexuel avec Emilie. Après son plaisir assouvi, il reprend alors ses esprits en cherchant une fois de plus à convaincre Madame de Tourvel de ses sentiments et va clore la lettre en lui assurant qu’ils sont véridiques.

Le lyrisme de Valmont dans cette lettre est en fait sa stratégie de libertin pour séduire et faire tomber dans son piège amoureux Madame de Tourvel, le Vicomte va donc jouer un rôle.

Pour conclure, dans cette lettre, on comprend le jeu libertin de Valmont et on peut interpréter ses intentions à souhait, entre Emilie, son intention de faire tomber Tourvel et sa séduction poétique.

Lettre 81 : Cette lettre est la quatre-vingt-un, la plus connue du roman, elle est écrite par la Marquise de Merteuil pour le Vicomte de Valmont. Elle est celle dans laquelle Madame de Merteuil fait état de ce qu’elle a vécu tout au long de sa vie. Cette lettre est clairement une autobiographie, un autoportrait. La Marquise dessine donc cet autoportrait pour Valmont, pour lui prouver sa supériorité, elle va pour cela lui présenter tous les atouts qu’elle possède et lui non.

Madame de Merteuil commence sa lettre en assurant à Valmont le surmonter en définissant un écart d’une ampleur faramineuse

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