Méditations poétiques d’Alphonse de Lamartine
Résumé : Méditations poétiques d’Alphonse de Lamartine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar duidui928 • 14 Juin 2023 • Résumé • 2 144 Mots (9 Pages) • 196 Vues
COMMENTAIRE SUR « médiatations poétiques » d’alphonse de Lamartine
Introduction : Alphonse de Lamartine est un poète, romancier et dramaturge mais il a aussi été un homme politique. Il fait partie des grands poètes du XIXème siècle, aux cotés d’Alfred de Musset ou Charles Baudelaire. Dans une société bourgeoise, matérialiste et individualiste où la seule valeur reconnue est l’argent, le romantisme vient s’opposer à l’héritage philosophique et rationnel des Lumières pour défendre l’humanité souffrante. Lamartine s’engage donc dans ce mouvement littéraire en écrivant des textes lyriques sur la nature qui formeront un recueil les Méditations Poétiques en 1820 avec les textes le Lac ou Le Vallon qui le rendra connu. L’extrait de Le Vallon que nous avons est composé de 8 quatrains d’alexandrins réguliers avec des rimes croisés. Lamartine y décrit ses peines dans une atmosphère sombre mais sauvé par la nature qui lui offre sa protection.
Problématique :
Nous allons nous interroger sur la manière dont Lamartine se sert de la nature afin d’explorer ses sentiments ou la solitude règne au fond de lui et que l’incompréhension a pris le dessus. C’est ainsi que l’extrait du poème mettra en opposition la solitude et la nature dans un dialogue entre Lamartine et son âme qui tente de trouver la solution à ses pensées mélancoliques sur son intériorité,
Cet extrait de Le Vallon est d’emblée un texte lyrique sur le thème de la nature et son opposition à la solitude, mais ces thèmes seront introduits dans l’intériorité de Lamartine, le divisant en deux parties, son âme d’un côté et de l’autre son corps. Dès le premier paragraphe, on retrouve le champ lexical de la nature avec « verdure » à la ligne 1, « la nature » ligne 3, « l’onde » et « les cieux » à la ligne 4 mais aussi parsemés au sein du texte avec « le vent » ligne 12, « un nuage » ligne 13, « l’air » ligne 20, « coteaux » ligne 26 et « soleil » ligne 32. On voit au nombre de mots faisant parti de ce thème que la nature est bien un thème prédominant dans ce texte et qu’il a une grande valeur pour l’auteur. Malgré cela on retrouve un autre champ lexical qui est celui de la solitude et de quelque chose de monotone avec « fixer » et « seul » à la ligne 3,8,15 et 16, « entendre que » et « voir que » à la ligne 4. La solitude intervient donc en opposition à la nature avec d’un côté la solitude qui représentera la mélancolie, et de l’autre la nature qui serais le moyen de s’échapper des pensées mélancoliques de Lamartine car celle-ci est personnifié « Mais la nature est la qui t’invite et qui t’aime » à la ligne 29 ce qui fait d’elle une compagnonne ou même une amie fidèle qui sera toujours présente.
Mais cette amie ne sera pas imminemment présent, car l’auteur s’introduira tout d’abord seul dès la ligne 2 et 3 avec le déterminant possessifs « mes » puis « j’ » à la ligne 3 et qui sont associés aux nombreux mots composant le champ lexical de la solitude vu précédemment. C’est pour cela que l’on peut supposer que le poète est dans une position d’isolement à cet instant. Puis en avançant dans le texte aucun signe d’un autre individu jusqu’à la moitié de l’extrait, à la ligne 17 ou il emploi le vocatif « toi ». Cette forme grammaticale vient intégrer une seconde personne à ce poème, mais ici ce n’est pas réellement une deuxième personne mais plutôt le processus de séparation du corps de l’âme qui débute et qui se passe en majorité au sein de la 3ème strophe. A la ligne 9 la séparation est montré explicitement avec « Mon cœur est en repos, mon âme est en silence ; le bruit » et à son bout l’antithèse « silence ; le bruit » expliquant l’alchimie qui se forme entre deux opposés. Puis elle est directement suivie de la comparaison « Le bruit lointain du monde expire en arrivant, Comme un son éloigné qu’affaiblit la distance » mais qui contient aussi un pléonasme, ces deux propositions ont le même sens, celui du son qui se déclinent au fur et à mesure que la distance augmente entre le corps et son âme et donc qui se sépare. Ici le corps qui représente la partie plutôt isolée et morose alors que l’âme, elle représente ce qu’il y a de plus pur et naturel chez un être vivant.
La solitude et la mélancolie a donc été réparti entre l’âme et le corps lors d’un processus de séparations. Ils dialogueront et s’opposeront sur l’intériorité de Lamartine en entier sur ses pensées intérieurs les joies de vivre la vie tel qu’elle est ou de passer aux cieux et oublier tout son passé pour vivre une vie sans difficulté.
Par la suite on sait que Lamartine à des perceptions affectives et sensuelles pour la nature ou il va devoir trouver un équilibre entre ce que lui dit son âme et son corps afin de trouver la solution à ses peines et sa mélancolie.
L’homme apportera une attention particulière à la nature comme si elle était une personne. On a le contact entre lui et la nature à la ligne 21 « nos pieds secouons la poussière » qui indique une zone encore inexplorée recouvert par les saletés qui s’accumule aux files du temps. Mais à cela s’ajoute les différents sens qui sont insinuer dans le poème à la ligne 5 « trop vu, trop senti, trop aimé », tout d’abord c’est une gradation qui est crescendo jusqu’à atteindre l’excès montrer par le parallélisme du « trop ». Ces sens décrit sont dans l’ordre, dans un premier temps on voit, donc la vue, ensuite on touche, donc le toucher et pour finir on aime, cela crée un effet de rapprochement de Lamartine et la nature. Puis ces sens apportent le sensuel ainsi que les sentiments dans le texte qui se poursuivront par une forme d’admiration de la nature en lui faisant l’éloges de « beaux lieux » et en la vouvoyant et l’implorant « soyez pour moi » ligne 7 ce qui lui donne la forme de Muse ou Lamartine puise son inspiration. Mais ce sont les excès provoquer par la gradation qui pousseront à l’isolement donc à la solitude ce qui peut être contradictoire avec le fait de solitude, mais il faut pouvoir différencier la solitude dont il faut s’insprirer et la solitude mélancolique car il est annoncé que le « calme avant-coureur de l’éternelle paix » c’est donc cette solitude qui apportera le calme et qui donc conduira à un lieu calme et paisible ou règnera la paix.
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