La monnaie et le financement de l’économie
Cours : La monnaie et le financement de l’économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lena2711 • 3 Février 2024 • Cours • 2 947 Mots (12 Pages) • 135 Vues
Questions :
1. Pourquoi la monnaie est-elle préférable au troc ?
La monnaie est un moyen de paiement accepté par tous, directement utilisable pour effectuer des règlements au sein d’un espace monétaire donné. La monnaie remplies trois fonctions : c’est un moyen de paiement ou d’échange (les biens vont s’échanger contre de la monnaie, et la monnaie contre des biens), c’est une unité de mesure des prix (c’est-à-dire que tous les prix sont exprimés avec la même unité de compte) et une réserve de valeur (elle peut être conservé pour une transaction future, par précaution ou spéculation). On dit ainsi, que la monnaie est liquide. On différence aussi la monnaie de deux façons : la monnaie fiduciaire (la monnaie papier et divisionnaire) et la monnaie scripturale (correspond à une monnaie qui est inscrite sur un compte courant dans une banque, la monnaie circule alors de compte à compte).
Tandis que le troc, est l’opération économique par laquelle chaque participant cède la propriété d’une bien et reçoit un autre bien, sans usage d’argent, on échange un objet contre un autre souvent de plus grandes valeurs.
Le troc devient tendance, lors de crises économiques, tel que la crise économique d’Argentine entre 1998 et 2002, le troc c’est développer pour survivre, en effet pour beaucoup cela est devenu la seule manière d’obtenir de la nourriture et des vêtements. Ce moyen de paiement prend de l’ampleur pendant ces périodes car le troc est peu coûteux et il est librement ajustable. Il permet sans dépenser d’argent, juste en échanger des biens, d’obtenir des biens généralement d’une valeur supérieure, donc cela permet de gagner de l’argent, ce qui est compliqué en période de crise. En effet, en période de crise, les taux d’intérêts montent, ce qui engendre un risque d’insolvabilité (ne pas pouvoir rembourser son bien, c’est-à-dire son crédit) pour les clients et donc d’une faillite bancaire.
Mais le troc connaît aussi des limites, comme la falsification qui se repend dans le pays (notamment avec les créditos), un risque d’asymétrie d’information (apparaît quand une des parties de l’échange ne possède pas la même information que la partie adverse lors d’un échange marchand ou non-marchand). De plus le troc est très dangereux, car quelqu’un près à tous pour se sauver financièrement peut très vite se retrouver sans rien. Le troc est aussi basé sur un système de confiance, or cette confiance est souvent ébranlée car tout le monde veut être le plus puissant financièrement. Et ce moyen de financement est limité tout simplement par la politique monétaire qui favorise la monnaie pour augmenter la croissance et combattre le chômage.
Finalement, le troc est plutôt positif à court terme dans une mesure raisonnable pour combattre les crises, mais à long terme cela devient dangereux pour notre patrimoine et pour l’économie entière. Dans ce cas la monnaie est fiable, car elle est sûre car contrôlée par la Banque Centrale et permet là garanti d’un bon échange.
2. Le créditos peut-il être considéré comme une monnaie.
Comme dit précédemment, la monnaie est un actif facilitant l’échange de biens et services réels ou le transfert de valeur dans le temps. La monnaie recouvre trois fonctions : un moyen de paiement ou d’échange, unité de mesure des prix et une réserve de valeur. Et on distingue deux formes de monnaie : la monnaie fiduciaire de la monnaie scripturale.
C’est la Banque Centrale qui émet de la monnaie d’un pays ou d’une zone, c’est la seule capable d’émettre des billets, elle a donc le monopole de l’émission de la monnaie. La création monétaire se fait pas trois canaux :
- Par le crédit : cela permet de transformer une créance en monnaie, ainsi lorsqu’un client obtient de la banque un crédit, c’est une création de monnaie scripturale. Les banques font des crédits, aux entreprises, aux ménages et à l’Etat.
- Les banques achètent des bons du trésor aux Etats : c’est une créance sur le Trésor Public, c’est une création monétaire car le Trésor Public utilise les ressources empruntées pour financer ses dépenses.
- Un échange de monnaie contre des devises étrangères : achat ou vente de devises étrangères.
Et cette monnaie est contrôlée par la Banque Centrale, car elle contrôle le crédit qui est source de création monétaire. Elle peut contrôler le crédit, grâce à son taux d’intérêt directeur (c’est le taux auquel les banques vont se financer auprès de la Banque Centrale), taux de réserve obligatoire (car si on augmente le taux de réserve, les banques auront moins de liquidités, donc moins de crédit) et l’Open Market (la Banque Centrale peut racheter des titres aux banques commerciales).
Le créditos, a été créé pour faciliter les échanges, enfin la population échange des biens contre des créditos qui sont sous forme de coupons. La valeur de ces créditos varie d’une à une cinquante unités. On peut s’en servir pour tout, de la nourriture, au niveau médical en passant par l’éducation. Sur le territoire Argentin il existe plus de 200 millions de créditos en circulation. Mais le créditos est-il une monnaie ?
Dans un premier temps, on peut affirmer que le créditos est une monnaie car il remplit les trois fonctions de la monnaie : c’est bien un moyen de paiement ou d’échanges de biens et services, c’est également une unité de mesure des prix car les prix évoluent avec la quantité de créditos en circulation, et c’est une réserve de valeur car les individus peuvent choisir de les garder par précaution par exemple.
Ainsi, le créditos est une monnaie fiduciaire papier, mais c’est une monnaie seulement officieuse et donc pas officielle, comme les pesos. De plus elle n’est ni émise ni contrôlé par la Banque Centrale, alors que la monnaie est normalement émise uniquement par la Banque Centrale du pays ou de la zone.
Dissertation :
Sujet : Faut-il continuer la politique monétaire actuelle ?
Le 1er juin 1998, a été instituée l’Eurosystème qui est composé de la Banque Centrale Européenne (BCE) et des banques centrales des pays membres de l’UE ayant adopté l’Euro, ils vont mener ensemble une politique monétaire commune avec pour objectif principal de maintenir la stabilité des prix. En effet, en octobre 1998, le Conseil des gouverneurs de la BCE a défini le maintien d’un taux d’inflation inférieure à 2%. Pour cela la BCE détient des instruments pour réaliser ses objectifs, comme le taux d’intérêt directeur, les réserves obligatoires et l’Open Market.
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