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Analyse linéaire Les Fausses confidences acte 1 scène 14

Commentaire de texte : Analyse linéaire Les Fausses confidences acte 1 scène 14. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Juin 2023  •  Commentaire de texte  •  1 248 Mots (5 Pages)  •  517 Vues

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Acte 1 – scène 14 : Les fausses confidences

Intro

Marivaux, de son nom complet Pierre Carlet Chamblain de Marivaux est un écrivain français du 18ème siècle, le siècle des Lumières. Il débute l’écriture avec des romans puis continue vers des pièces de théâtres, qui le rendront célèbre. Il est également reconnu pour son style d’écriture : le marivaudage. C’est un art subtil du dialogue, accompagné de mensonges et de déguisements, bien qu’il soit jugé artificielle à son époque. Certains thèmes deviennent récurant dans ses œuvres tel que l’analyse du sentiment amoureux, depuis sa naissance, et ses obstacles, l’argent et l’héritage. La 1er représentation des Fausses confidences est joué en 1737. Elle met en scène Dorante, un jeune homme désargenté rêvant d’épouser le jeune veuve Araminte. Dubois, valet d’Araminte et ami de Dorante tente de remédier à la situation à l’aide d’un jeu de fausses confidences et de stratagème.

Cet extrait se situe dans la scène 14 de l’acte 1, il a servi d’acte d’exposition, permettant de comprendre les projets de Dubois pour Dorante. Tout est en place pour la mise en œuvre du 1er stratagème, pour prendre Araminte au piège de l’amour.

Nous verrons comment l’habilité de Dubois se manifeste-t-elle dans cette première fausse confidence ?

Cet extrait peu être découper en 3 parties

  1. Tout d’abord de la ligne 531 à 545 : Dubois suscite la jalousie d’Araminte avec une 1ère ruse
  2. Ensuite de la ligne 546 à 584 :  Dubois récite l’amour fou de Dorante
  3. Enfin de la ligne 585 à 562 : ils établissent un portrait pathétique de Dorante, une victime de l’amour

Tout d’abord, nous allons voir comment Dubois fait ressortir la jalousie d’Araminte.

Citation

Procédé

Interprétation

-Sa démence

-Mais 

-Il n’est pas riche 

-Il y en a une

-Car je l’ai rencontré 

Cette extrait commence directement par une hyperbole avec «», suivi d’une accumulation «» /

Allant du physique aux conditions sociales.

L’accumulation d’attribut du sujet «  » est cependant coupé par la conjonction de coordination «» suivi d’une négation/

Après avoir généraliser son cas, il s’attarde particulièrement sur une femme, passant du pluriel au singulier «»

 Ici Dubois dramatise la situation afin de créer un effet d’attente sur Araminte, il attire son attention sur Dorante. Il continue par un portrait de ce dernier /

Mettant en avant son manque d’argent «». Cependant son problème d’argent aurait pu être régler grâce au mariage, Dubois exagère le succès de Dorante auprès des femmes au pluriel /

Il donne du crédit à son propos en se faisant passer lui-même de témoin «».

-avec négligence

La didascalie «»

Elle utilise un adv exclamatif/ interrogatif,

On remarque que le stratagème de Dubois à l’air de fonctionner. ; montre qu’Araminte feint de s’en moquer. ;

Elle tombe peu à peu dans le piège de Dubois.

-Une grande brune très piquante

-Je les tromperais, me disait-il 

-Larme à l’œil

Dubois reprend la parole en établissant un portrait mélioratif de la femme qui le poursuit/

Une gradation ascendante en rythme ternaire «» ; il fait parler Dorante avec une prosopopée/

Il rajoute des détails réalistes

Cependant Dubois insiste sur le refus de Dorante avec/

Et comme s’il n’avait pas assez insisté, /

Pour renforcer le coté pathétique et la détresse de Dorante.

-Cela est fâcheux 

-Mais où m’a-t-il vu 

Sa réponse est volontairement ambiguë, « « 

Avec sa question

La réponse d’Araminte est disproportionner par rapport aux informations donnés./

Elle incite Dubois à poursuivre ses fausses confidences. Cela montre son intérêt et de la même manière la réussite du premier stratagème.

Nous passons maintenant à la seconde partie sur le récit de la naissance de l’amour passionné de Dorante.

- hélas !

-Je m’en ressouviens 

-Ce fut » ; « c’était 

-À ce qu’il me raconta 

-Il ne remurait plus 

-Un air égaré 

-Je le jetai dans la voiture 

Dubois commence son récit par l’interjection « « /

Ensuite, il simule un souvenir/

Il se mélange dans les temps « » et ajoute beaucoup de détails

Dorante subit les actions tandis que Dubois prend les choses en main.

Exprimant le regrées et marquant du pathétique./

Alors que son texte est préparé pour le stratagème

Cela lui permet d’être vraisemblable, crédible et réaliste. Il enchaine directement sur le coup de foudre et un Dorante tétanisé, pétrifié « » Son état passif se prolonge « »

-Ce bon sens, cet esprit jovial, cette humeur charmante

-Vous aviez tout expédié

Avec la gradation ascendante « »/

Et indirectement avec cette hyperbole il remet la faute à Araminte. Le plus que parfait est ici une manière de mettre en avant le coté définitif et irrémédiable de la perte de Dorante.

Dubois établit de nouveau un portrait flatteur de Dorante, cependant il se termine de façon abrupt « »/

Le but étant de provoquer la compassion et la culpabilité d’Araminte.

un garçon fort exacte 

c’est chez… 

celle-ci celle-là 

je courais faire mon rapport

toute la soirée 

-Tout deux morfondus et gelés

ajoutant des détails pour le réalisme « » et des expressions familières pour le coté vivant « »

Dans le parallélisme « » on retrouve « »

Dubois joue également sur la durée des actions passants d’immédiate « » à longues « »/

Les détails pathétiques « « /

Son récit continue ainsi dans sa réplique suivante,/

Pour toujours plus de vraisemblance

Font accroitre l’émotion, l’affection et l’admiration

-Ce qu’il ne troquerait pas contre la place de l’empereur

Dans ce parallélisme de construction « »

Enfin cette seconde partie s’achève sur une hyperbole finale

Dubois communique subtilement des informations sur Dorante

Renchérissant sur l’amour de Dorante et son intérêt pour Ara

Dans ce passage, les répliques d’ara sont très courtes et expressives : 2excla et 1 interrogative

Son étonnement est teinté de flatterie, elle est prise par le récit

Enfin nous passons à la 3ième partie sur le portrait pathétique de Dorante

...

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