Adresse aux hommes, ODG

LECTURE LINÉAIRE : N°11

« Adresse aux Hommes, ODG »

INTRODUCTION :

Olympe de Gouges, est une des première femme engagéé dans la lutte féministe, elle écrit La déclaration de la femme et de la citovenne suite à la déclaration des droits de l'hommes réservé uniquement aux hommes durant la révolution Francaise. Elle se bat pour avoir les mêmes droits que les hommes dont les femmes sont privées mais ses idées lui causeront la mort, elle sera guillotinée.

Dans cet extrait, Olympe de Gouges dénonce la domination masculine.

PROBLÉMATIQUE :

En quoi ce texte critique les pouvoirs des hommes et l'inégalité entre les sexes ?

MOUVEMENTS :

1. Mise en accusation des hommes – Ligne 1 à 4
2. Une mise en évidence de l'anomalie de l'homme par rapport à la nature – 5 à 9
3. Une image négative des hommes et une réclamation de droits (L11 à 15)

ANALYSE :

1. Mise en accusation des hommes – Ligne 1 à 4

Ligne 1 :

(« Homme »)

• Le premier mot du texte désigne le destinataire du réquisitoire, l'utilisation du singulier permet d'impliquer chaque Homme à son discours.

Ligne 1-2:

(« Es-tu » // « tu » // « ta »)

• Elle veut interpeller et montre une certaine égalité et un certain mépris avec son destinataire.

Ligne 1-2 :

(« Es-tu capable ? » // « qui t'a donné ? » // « dis-moi »)

• une succession de phrases interrogatives et accusatrices dans un registre polémique.

Ligne

(« es-tu capable d'être juste ? »)

• Une injustice des hommes à l'égard des femmes, la DDHC ne s'applique uniquement qu'aux hommes.

Ligne 2 :

(« Qui t'a donné le souverain empire d'opprimer mon sexe »)

• Une question rhétorique avec le champ lexical du pouvoir, elle montre l'emprise des hommes sur les femmes.

Ligne 1 :

(« C'est une femme qui t'en fait la question »)

• Elle entre en lutte avec celui qui opprime son sexe et lui interdit d'avoir des droits.

Ligne 2 :

(« Opprimer mon sexe »)

• Une généralisation qui montre une lutte aux noms de toutes les femmes.

Ligne 1-2 :

(« Tu ne lui ôteras pas du moins ce droit »)

• Elle revendique sa capacité à réfléchir et que c'est un droit qu'elle peut exercer, elle fait une allusion ironique aux droits dont les hommes les ont privées.

Ligne 2-3 :

(« Ta force ? Tes talents ? »)

• Des questions rhétoriques méprisantes qui mettent en question les qualitées des hommes qui leur permettent d'affirmer leur supériorité.

Ligne 3-4

(« Parcours » // « observe » // « donne-moi » // « si tu l'oses »)

• Des injonctions autoritaires qui montre de la provocation et une mise aux défis.

1. Une mise en évidence de l'anomalie de l'homme par rapport à la nature – Ligne 5 à 9

Ligne 5 :

(« remonte » // « étudie » // « consulte »)

• Des injonctions pour montrer l'illégitimité de la domination masculine, l'auteure invite l'homme à une démarche expérimentale.

Ligne 3, 5 :

(« nature » // « végétaux » // « animaux » // « éléments »)

• Le champ lexical de la nature, les arguments de l'auteure repose sur l'analogie de la nature entre l'espèce humaine et les autres formes de vie.

Ligne 6 :

(« rends toi à l'évidence »)

• Une conclusion indéniable.

Ligne 7-8 :

(« Distingue si tu peux, les sexes dans l'administration de la nature » // « ensemble harmonieux »)

• L'enquête valide la théorie qu'aucun des deux sexes est supérieure, l'homme est donc une anomalie de la nature.

Ligne 8-9 :

(« partout » // « chef d'œuvre immortelle »)

• Cela renforce l'idée que l'homme est une exception aux lois naturelles.

1. Une image négative des hommes et une réclamation de droits – 10 à 13

Ligne 10 :

(« L'homme seul s'est fagoté un principe de cette exception »)

...