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Princesse de Clèves : la scène de l’aveu

Fiche de lecture : Princesse de Clèves : la scène de l’aveu. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2023  •  Fiche de lecture  •  608 Mots (3 Pages)  •  202 Vues

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Princesse de Clèves : la scène de l’aveu

introduction :

Cet extrait apparait dans la 3eme partie du roman au moment où la princesse de Clèves se rend compte des sentiments qu’elle éprouve pour Nemours. Cet extrait apparait après 2 épisodes qui précède la lettre (jalousie et honte), elle se rend compte qu’elle est faible et décide donc d’avouer ses sentiments

      L’aveu joue un rôle important dans le roman, il y’a 3 mouvement clé dans ce passage : l’aveu de la princesse

                                    la description des gestes

                                    la réaction du prince

qui est le véritable personnage héroïque ? quel discours sur l’amour et ses malheurs émerge sur cette scène ?

I) l’aveu de la princesse 

Ligne 1

cet extrait commence par une interjection « eh bien » : marque de violence envers elle-même + un effort qu’elle s’apprête à faire

le geste accompagne la parole « en se jetant à ses genoux » : caractère théâtrale, est-elle sincère ou non ?

Ligne 2

Hyperbole « que l’on à jms fais à son marie » : rejoins cette idée de scène théâtrale

Emploie du mot « mari » : est lié à l’adultère, contradiction entre le sentiment de culpabilité et l’innocence

Ligne 3

« il est vrai que j’ai des raisons de m’éloigner de la cour » : fait ref a Mme de chartre et ceux a quoi elle lui a impliqué

Emploie du pp « il » au lieu de « je » : tournure impersonnel, on vient à se demander si c’est elle qui parle ou le fantôme de sa mère

Ligne 5

« nulle marque de faiblesse » un mensonge car plein de scène précédente prouve le contraire, elle ne semble pas reconnaitre ses atouts

C’est un personnage ambivalent car elle veut faire preuve de sincérité mais fait par aussi de son ego

Ligne 6

« paraitre « : révèle du faux semblant de l’hypocrisie et de l’apparence, sa vertu se fait paraitre socialement mais pas moralement

« fuir la cour » : montre son manque de confiance, une marque de faiblesse, elle veut ménager une bonne réputation

« pour aider à me conduire » : absence d’autonomie

2 circoncentiel de condition : elle se représente comme un objet elle est soumis à ces sentiments et a ces envies. elle est victime de sa propre passion et celle-ci lui est fatale et relève en elle un caractère pathétique

Ligne 7

« quelque dangereux » : danger de l’aveu, elle risque de casser son couple

Ligne 8

« je le prend avec joie » : elle dit que si le fait d’annoncer son amour est le prix à payer pour conserver sa dignité elle accepte avec joie, il est tjrs question de son image

Ligne 9

Hyperbole « je vous demande mille pardon » : elle fait appelle a la pitié, c’est une forme d’apitoiement

Ligne 10

Elle est en profession de foi »je ne vous déplairai jamais »

L’utilisation du futur révèle son engagement

Impératif « il faut avoir » : révèle son autorité, une fierté aristocratique et orgueilleuse

Ligne 11-12

En opposant sentiment et estime, elle apporte la preuve que l’amour conjugal n’existe pas

Elle termine sa tirade par 3 impératifs :

1- place sous l’autorité

2- sous la bienveillance

3- sous l’amour de son mari après cette annonce

Litote « si vous pouvez » : elle espère qu’il l’éloignera de la tentation

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