Fabre d’Églantine, « Je t’aime tant
Commentaire de texte : Fabre d’Églantine, « Je t’aime tant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bast45ien • 23 Février 2023 • Commentaire de texte • 989 Mots (4 Pages) • 1 153 Vues
Le XVIIIe siècle est marqué par le développement des idées des Lumières qui se fondent sur la raison afin de lutter contre, par exemple, l’intolérance religieuse. Ce siècle est principalement connu pour ses philosophes. Cependant, de nombreux poètes ont émergé durant cette période. L’extrait qui nous ai présenté, constitue un très bel exemple de cela. En effet, Fabre d’Églantine met en avant dans son poème, « Je t’aime tant » extrait d’ Œuvres mêlées et posthumes, le raffinement de la langue face à une femme qu’on aime. Nous pouvons nous demander en quoi le texte permet d’exprimer l’amour du poète pour la femme aimée. A cet effet, nous verrons tout d’abord la création d’un poème d’amour. Puis, nous nous intéresserons aux multiples sentiments présents dans le poème. L’examen de ces deux points nous conduira à nous interroger sur la façon dont l’auteur souhaite conquérir le cœur de la femme aimée.
Dans un premier temps, ce poème tourne autour d’une déclaration d’amour à la femme aimée. Cependant, nous verrons qu’elle reste directive.
Tout d’abord, comme l’annonce le titre « Je t’aime tant », ce poème se caractérise autour d’un amour fou pour cette femme. D’emblée, les vers se développent sur la base de parallélismes « Je t’aime tant, je t’aime tant » (vers 1) qui vient accentuer la compréhension de cet amour et « Dans les tableaux, dans les portraits » qui montre la recherche, presque ininterrompue, de la personne aimée. L’hyperbole « A chaque fois » (vers 5), dans la première strophe, vient appuyer ce phénomène. Ces différentes marques démontrent à quel point l’amour pour cette femme est si grande.
Pour continuer, l’expression de l’amour découle, presque naturellement, sur une certaine obligatoire d’aimer. Le verbe vouloir « Je veux retrouver ton image » (vers 17) désigne plus qu’un souhait, une obligation à ses yeux celle de retrouver la personne qu’il aime. L’utilisation de la négation totale avec le discordantiel « ne », et du forclusif « pas » (vers 26 et 32) prouve qu’il n’y a pour le poète aucun autre possibilité, montre qu’il est impossible de ne pas l’aimer. C’est par l’usage de ces procédés que Fabre d’Eglantine nous prouve l’amour obligatoire.
Dans un deuxième temps, nous verrons ce qui fait les émotions et la dépendance à la femme aimée.
Pour débuter, ce poème d’amour résulte aussi d’une profonde dépendance de l’auteur à cette femme. En effet, les antithèses « En ville, aux champs, chez moi, dehors » (vers 18) représentent différents lieux qui prouvent un attachement inébranlable. Puis, l’utilisation massive d’adjectifs possessifs « mon bien » (vers 34) « ma loi » (vers 34). En fait, cette femme est tout pour lui mais surtout « mon envie » (vers 35). Enfin, l’enjambement (vers 22 et 23) prouve que la pensée du poète se tourne en permanence face à cette femme aimée, il ne pense qu’à elle. En mettant en avant ces moyens d’écriture, l’auteur, Fabre d’Eglantine, insiste bien sur son attachement très fort à la personne aimée.
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