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Compostage au Québec

Dissertation : Compostage au Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Décembre 2023  •  Dissertation  •  7 809 Mots (32 Pages)  •  183 Vues

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Sara-Maude Audy

Simon Lafrance

Jean-Sébastien Trudel

Sciences humaines





LE COMPOSTAGE AU QUÉBEC

Travail de session







Travail présenté à

Jérémie Valentin

Dans le cadre du cours

300-300-RE INITIATION PRATIQUE À LA MÉTHODOLOGIE DES SCIENCES HUMAINES

 Groupe 00201








 

Cégep de l’Outaouais

Campus Félix-Leclerc

Mercredi 11 septembre 2019

Pourquoi et comment est-ce que la province de Québec pourrait intégrer davantage le compostage dans ses différentes villes ?

     Nous avons jugé que notre sujet d’Initiation Pratique à la Méthodologie des Sciences Humaines, l’intégration et les pratiques du compostage dans la province du Québec, a les caractéristiques pour être associé au domaine des sciences sociales du fait que ce sujet touche aux thèmes tels que la géographie, l’économie, la politique ainsi que le côté social de notre société. Bien sûr, le premier point est touché sachant que la pratique du compostage se veut profitable aux territoires agricoles, thèmes se rapportant à la géographie. Ensuite, le sujet dont il est question se veut une variable relativement conséquente à l’économie sachant que cela implique la mise en place d’usines coûtant chacune plusieurs millions de dollars et générant bien des emplois dans le domaine de l’environnement. Toujours dans le domaine de l’économie, le compostage en lui-même prend de plus en plus de place en ce qui a attrait à la gestion des commerces dans notre province. Pour ce qui est de la politique, il est à noter que le thème de l’environnement est plus important d’année en année dans les débats entre nos dirigeants et il ne serait pas surprenant que le compostage en lui-même soit un sujet de débat, que cela soit au niveau municipal, ou provincial. Finalement, l’aspect sociologique est touché sachant la préservation et la gestion de l’environnement sont des valeurs qui ne sont pas partagées au même degré entre les citoyens et qu’en parler peut amener à des discordes sur la manière dont on doit gérer notre communauté.

  1. Définition du problème spécifique :

 Chaque jour, le commun des mortels perpétue, que cela soit consciemment ou non, la dégradation de la planète à travers ses consommations et habitudes quotidiennes.  Si nous nous penchons ne serait-ce que sur l’urbanisation, qui peut se définir comme « un processus consistant en la mise en place de structures anthropiques, telles que le bâti ou la voirie, au détriment des espaces naturels, afin de répondre aux besoins de la population humaine » (Germaine et Wakeling, 2001), il est ironique de constater que celle-ci se veut au service de notre confort alors qu‘il est dit ici qu’elle va à l’encontre des espaces qui nous fournissent les ressources nécessaires pour vivre. Même en ce qui concerne les déchets quotidiens qui proviennent directement de nos populations, il peut nous être aberrant de constater que seulement en Amérique du Nord ainsi qu’en Europe, un individu rejette en moyenne cent kilogrammes de matières plastiques par année. De ces déchets, une partie vient endommager nos océans ou bien participe au débordement de nos sites d’enfouissement (Orsi, 2018, 35). Autrement dit, il est clair que l’humain est, du moins, une partie du problème. Toutefois, celui-ci a également le pouvoir de renverser la vapeur et il semble même déterminer à le faire à travers divers supports « verts » tels qu’une agriculture urbaine qui permet d’aussi bien se nourrir pour moins cher (Caretta-Debays, 2018, 28) ou bien la création d’un plastique fait à partir à partir de végétaux, n’endommageant ainsi aucunement notre planète lorsqu’il est jeté (Orsi, 2018, 36). Parmi les quelques idées énumérées jusqu’à présent, on se doit d’ajouter celle du compostage. Cette pratique dont il est question semble gagner en crédibilité sachant qu’elle arrive à attirer l’attention de plusieurs chercheurs scientifiques cherchant à obtenir un bon développement durable. Toutefois, mettre en exercice à l’intérieur de nos villes le compostage peut sembler être une tâche pas si simple quand on sait que l’établissement de cette pratique englobe des dimensions sociales, économiques, politiques, sociales et géographiques (Blackburn Lefebvre, 2010). Du coup, la recherche scientifique qui suit a pour but de déterminer comment les différentes sphères du peuple québécois aident, ou pas, à intégrer le compostage dans les villes et les municipalités à travers le Québec.

2) L’importance du problème spécifique :

      Comme il l’a été dit précédemment, l’enjeu entourant l’intégration du compost dans notre quotidien englobe de nombreux aspects de notre société. Déjà, il est rattaché directement au combat environnemental auquel font face nos sociétés présentement et qui va déterminer les conditions de vie des générations qui vont suivre. Du coup, il est important de voir à long terme. Depuis quelques années, on retrouve justement ce souci de la planète dans les discours de nos dirigeants. Si l’on se penche ne serait-ce que sur le Québec, on retrouve au sein de notre gouvernement un ministre dont la tâche est de prendre des mesures et de mettre en place des plans dans le but de consolider conjointement la situation sociale, économique et sociale de notre société (Gouvernement du Québec, Environnement et lutte contre les changements climatiques, 2019). Du coup, si l’environnement se retrouve parmi les préoccupations de nos chefs, il est à conclure que le compostage est digne d’intérêt et la mise en place ainsi que la gestion globale d’un système de production de compost dépendraient des choix du gouvernement du Québec. De plus, le développement d’un tel projet comporte un important aspect social quand on sait que l’enjeu se ressent jusque dans nos écoles et lieux publics du fait que des gens tentent de sensibiliser sur le sujet (Caretta-Debays, 2018, 27). À cela s’ajoute l’élément de solidarité qui regroupe ceux voulant participer et qui peut déboucher sur liens forts amenant des organismes à se formant dans le but exprès de contribuer à l’intégration du compostage (Blackburn-Lefebvre, 2010, 21). Toutefois, vouloir agir dans le sens du développement durable exige ici de l’espace et c’est ici qu’entre en jeu l’aspect géographique de cet enjeu. D’un, la mise en place en elle-même des sites servant à la production et au traitement du compost affecte de façon relativement importante nos villes sachant que des lieux publics aux pouvant servir de diverses façons sont occupées dans le but mettre en place les installations nécessaires (Blackburn-Lefebvre, 2010, 30). Finalement, l’intégration de compost se veut également concernée par l’économie. Cela tient aux faits que, premièrement, ce sont les municipalités ainsi que le gouvernement en place qui fournissent les capitaux nécessaires au développement de projet en lien avec le compostage, quand cela ne se fait pas à travers des donations (Blackburn-Lefebvre, 2010, 26). Deuxièmement, cela peut affecter positivement le porte-feuilles. Pour ne citer qu’un exemple, il existe des lieux de traitement à plus grande échelle où se fait le traitement du compost (Orsi, 2018, 3). On peut donc en comprendre que l’enjeu de l’intégration apporte avec lui la création d’emplois.          

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