Pénurie de main d'oeuvre

Zoom sur les pénuries de main d’œuvre

Pour cause des difficultés de recrutement, certains secteurs d’activités se trouve par

conséquent en pénuries de main d’œuvre. La pénurie de main d’œuvre ne se qualifie pas

seulement par un manque de main d’œuvre mais également par un manque d’arrimage entre

les postes affichés et la main d’œuvre disponible sur le marché du travail.

Selon pôle emploi, les secteurs ayant le plus de postes à pourvoir recherche des candidats

pour occupés en moyenne 109,567 postes par secteur d’activité au premier trimestre 2022.

Ce graphique est un histogramme représentant les postes a pourvoir pour chaque secteurs

d’activités le plus touché par la pénurie de main d’œuvre. En effet, début 2022, de nombreux

secteurs d’activités peinent à recruter en France. Le secteur d’activité le plus touché est le

service à la personne qui pourvoit 182 290 postes dans l’hexagone du premier trimestre 2022.

Ensuite les secteurs les plus touchés sont : le commerce, la vente et la grande distribution,

l’hôtellerie, la restauration et le tourisme, le support à l’entreprise, la construction, le

bâtiment et les travaux publics, l’industrie, le transport et la logistique, l’installation et la

maintenance, la santé.

Au premier trimestre 2022, plus d’un million d’offres étaient ainsi recensées sur le site de pôle

emploi, dont près de la moitié en CDI. Ces chiffres sont bien au-delà des niveaux habituels qui

est généralement de 8000 offres en moyenne en 2018 par exemple. Ce phénomène est liée

notamment à la pénurie du Covid-19, élevant à l’heure actuelle le nombre d’emplois vacants

en France à 368 100 au premier trimestre 2022, soit une hausse de 75% par rapport au

quatrième trimestre 2019 selon la Dares (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes

et des Statistiques). En 2019, la Dares et pôle emploi identifiaient deux causes majeures à la

pénurie de main d’œuvre qui sont les conditions de travail et la précarité de l’emploi. La crise

sanitaire a permis à un grand nombre de travailleurs de réfléchir sur la pénibilité de leur

profession, entrainant ainsi l’abandon de métiers pénibles et mal rémunérés. Par conséquent,

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