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La démocratie athénienne

Cours : La démocratie athénienne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Octobre 2023  •  Cours  •  2 473 Mots (10 Pages)  •  140 Vues

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Partie 1 : La préhistoire du droit constitutionnel

On pense souvent que le droit consti commence à la modernité, pourtant ce n’est pas le cas. Les expérience grec, romaine, le régime monarchique a évidemment marqué les fondations de la démocratie moderne, et l’héritage nous a été transmis. Le terme constitution et les constitutions écrite n’existait pas avant la période moderne mais le droit consti existait quand même.

Dans l’histoire de l’humanité, on considère qu’il y a une césure entre les anciens et les modernes : période avant l’invention de la démocratie libérale, des droits de l’homme et de l’avènement du libéralisme (avant la revol fr). Dans cette période, les expériences pol les + marquantes sont Athènes et Rome.

Chapitre 1 : La démocratie athénienne

Introduction

On parle de la forme du pouvoir à Athènes entre le Ve et IVe s av JC. A été inauguré à ce moment-là la démocratie. Les athéniens ont mis en place des institutions démocratiques. Cette invention de la démo a eu un retentissement très fort notamment en Europe durant la renaissance quand on a retrouvé certains textes et qu’on s’est interrogé d’organiser le pouvoir autrement. De plus, pour les lettrés du Moyen Age, les principaux textes venaient d’auteur grecque, latin, qui portait la trace de la démocratie. Cela à imprégner la conscience/culture européenne. 

La démocratie d’Athénienne est une démocratie directe (alors qu’aujd c’est une démocratie représentative). Athènes met en place des institutions qui permet à chaque citoyen d’exercer le pouvoir au niveau législatif mais aussi exécutif et judiciaire. Il y a donc une participation directe au 3 fonction du pouvoir. Ce modèle a été l’objet d’u nouvel intérêt au XXe s.

  1. Le modèle athénien

A la moitié du XXe s, il y a eu un débat pour savoir si on devait regretter de ne pas être dans une démocratie directe, quel est le meilleur choix entre direct et représentatif ? Au XIXe s, mise en place du modèle de la démo libérale et le modèle de la démo directe est vitre oublier. Mais des auteurs du XXe s’interroge sur la démocratie libérale. Est-elle à la hauteur de son idéal ? Taux de participation faible aux élections, faible invt dans les partis pol, faible niveau de vie militante etc. Le fait que le citoyen ordinaire ne participe pas vrmt à la démo est une bonne ou une mauvaise chose ? Système dans lequel il y une classe politique qui, par un phéno de division du travail, se détache de la population. Donc dans une démo représentative on est presque dans une aristocratie : on ne peut pas dire que le peuple gouverne.

Seymour Lipset : il va considérer que finalement, il est tout à fait positif que les citoyens américains soient assez désinvestis de la démo. Ce qu’il dit, c’est que si on ne participe pas à une élection, c’est qu’on ne se sent pas menacer par le résultat de cette élection. Si on ne vote pas, on considère que la société fonctionne bien. Bien qu’il y ait des différences entre la gauche et à droite, il y a bcp de similitude selon lui. Si on ne participe pas c’est qu’on a confiance. A l’inverse, s’il y avait un surinvestissement politique, ça pourrait être dangereux, et amener des épisodes révolutionnaires. Passion pol dangereux pour la liberté. Ça serait le signe d’une société ou la sphère privé pourrait être absorbé par la sphère public. Au final il est très bien qu’on soit dans un système ou on confit la fonction pol aux représentant et le reste du temps on vaque à nos activités, notre vie privée ou est le véritable lieu de l’épanouissement. La démocratie directe serait donc dangereuse.

A cela, un autre auteur va répondre en prenant la défense de la démocratie athénienne : Moses Finley. Que montre-t-il ? Il dit qu’à Athènes, il y a à la fois une participation directe des citoyens et une action politique efficace. Il met aussi en avant que à Athènes la dimension pol de l’existence était la plus importante. Cela consiste à dire que la plus haute partie de l’existence humaine correspond à la réflexion concernant les lois, les principes généraux de justice de tel façon que l’homme qui s’intéresse à la loi se divinise en s’interrogeant aux principes fondamentaux de la cité. Au lieu de dévaloriser la citoyenneté au profit des activités marchande commerciale, il faudrait plutôt considérer qu’un régime politique devrait inciter chaque citoyen à s’investir dans la vie pol.

Ce débat entre les 2 formes de démo avait déjà eu lieu pdt la révolution américaine ou la révolution fr ou on idéalisait la démo athénienne par rapport aux vertus patriotique, l’engagement du citoyen dans la patrie, la moralité du citoyen prêt à se sacrifier au bien commun. D’autres (B Constant) vont objecter que si des gens comme Robespierre ont fait dégénérer la revol en système de terreur s’est parce qu’ils ont idéalisé la démo antique et ont voulu l’imposer à une époque moderne. Selon lui, les modernes inspirent d’abord à faire vivre la notion de vie privé (ses amours, son travail) et à côté de ce besoin de jouissance de la vie privée, les revendications à une citoyenneté substantielle apparaitraient dangereuses, il ne peut plus être un citoyen à plein temps, oublier sa vie privée etc. C’est une conception qui dominait chez les grecques mais plus du tout après l’ancien régime.

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