Blame de Laurent dans Thérèse Raquin ( utilisé dans un concours d'eloquence de mon lycée le 3 mai 2024)
Discours : Blame de Laurent dans Thérèse Raquin ( utilisé dans un concours d'eloquence de mon lycée le 3 mai 2024). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarah.wanda • 4 Mai 2024 • Discours • 1 032 Mots (5 Pages) • 102 Vues
WANDA 22/04/2024
Sarah
201
Des cris étouffés, un plouf dans l’eau
Deux amants qui en subiront le fardeau
Cette scène de ce livre, nous voulons l’oublier
Changer l’histoire et fermer les yeux sur la réalité
Mais qu’on le veuille ou non Camille Raquin a bel et bien été noyé.
Mesdames et messieurs,
Je fais appel à votre bon sens et votre compréhension lorsque je m’apprêterais à énoncer devant vous les actes qui ont conduit à la culpabilité de l’accusé Laurent du livre de Thérèse Raquin. Nous avons affaire à un personnage dont les actes méprisables et les choix démunis de sens ont certainement laissé une trace indélébile sur notre perception de la société du 19ème siècle. Je vais vous exposer les actes en question et il sera à vous de juger si cet homme méritait ou non sa peine.
Parlons un instant de la trahison impardonnable commise par l’accusé à l’encontre de son ami Camille... En tant que camarade, Laurent n’avait-il pas PAR HASARD la responsabilité morale de se contrôler ? Garder ses désirs pour lui et partager ? Est-ce qu’il tenait si peu à son compagnon qu’il a œuvré pour l’assassiner et tout cela pour lui voler sa bien-aimée ? N’a-t-il aucune loyauté, aucun sens de l’amitié ? Cette trahison au fil du livre nous fait, lecteurs, perdre graduellement espoir concernant sa dignité !
« …Mais ne nous soumet pas à la tentation… »
Telles étaient les paroles prononcées par nos deux amis les dimanches matin...
Oui en effet, des paroles et des paroles, oubliées... Les soirées carte du jeudi soir, envolées...Les rires, le vin...
« …Mais ne nous soumet pas à la tentation… »
BIENNN au contraire, on verra plus tard dans le récit que la tentation a été le personnage principal et conducteur de l’histoire toute entière, malgré elle...
Bien avant de penser à tuer quiconque, la relation entre Thérèse et Laurent n’était que bestiale, et basée sur le plaisir. Mais c’est lorsqu’elle devint intense, que les deux êtres ne pouvaient pas marcher l’un sans l’autre et qu’une PERSONNE empêchAIT( !) leur union, qu’ils songèrent à ôter la vie à la roue défec-tueuse de leurs carrosses. C’est alors un sentiment de dépendance, une ENvie de se voir à tout prix qui va naitre entre les deux amants… Mais cette dépendance, qui a abouti à la mort de quelqu’un, n’est-elle finalement pas qu’un bien pour un mal ou un mal pour un bien ? La perte d’un être cher à nos yeux pour un amour illégal était -elle nécesSAIRE ? MESDAMES ET MESSEIURS, LAURENT A, NON SEULEMENT, TRAHI LES NORMES SOCIALES, MAIS IL A EGALEMENT DEGOUTE L’AMOUR EN PERSONNE, QUEL QUE SOIT LE NOM QU’ON LUI DONNE...
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