Tpe plastiques biodegradables

Le vortex de déchets se situe dans le Pacifique nord, aussi connue sous le nom de« septième » ou « huitième continent » . Une zone similaire a été découverte dans le nord de l'océan Atlantique. 

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L'océanographe et skipper américain Charles J. Moore a découvert en 1997 cette « grande zone d'ordures du Pacifique » tant donné que la mer de déchets est translucide et se situe juste sous la surface de l'eau, elle n'est pas détectable sur les photographies prises par des satellites. Elle est seulement visible du pont des bateaux. La masse de plastiques concentrés sur les océans est estimée à sept millions de tonnes.

En 2013, une mission scientifique française, l'expédition 7ème continent, qui avait pour but l'étude de ce gyre .

Le centre du Grand vortex du Pacifique nord est situé dans une latitude entre la cellule de Ferrel et la cellule de Hadley . Cette zone est une zone de l'océan très calme et c'est le vortex qui entraîne les déchets . Depuis peu , ces débris de nature organique subissaient une biodégradation mais les activités humaines y amènent désormais des débris en matières non biodégradables, comme des polymères et des débris de bateaux. Les matières plastiques y sont photodégradées en pièces et particules de plus en plus petites, mais les molécules individuelles ne sont que très lentement métabolisées par les êtres vivant. La photodégradation des plastiques conduit à la production de déchets polluants, nocifs au milieu marin.

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L'essentiel des plastiques trouvés en mer sont du polyéthylène, du polypropylène et du PET(plastiques de grande diffusion).

Sur des mesures effectuées en 2001 et en 2007, la masse de particules plastiques était six fois supérieure à la masse de zooplancton.

Les déchets plastiques ont une longévité qui peut atteindre plusieurs centaines d'années ; au fil du temps, ils se désagrègent sans que leur structure moléculaire change . C'est ainsi qu'apparaissent des quantités colossales d'une sorte de « sable de plastique » qui, pour les animaux, a toutes les apparences de la nourriture. Ces plastiques, impossibles à digérer et difficiles à éliminer, s'accumulent ainsi dans les estomacs des poissons, des méduses, des tortues et oiseaux marins. Par ailleurs, ces débris de plastique agissent comme des éponges, fixant des produits extrêmement toxiques . Ces effets peuvent même toucher l'homme via la chaîne alimentaire (phénomène de bioaccumulation :def). Greenpeace estime qu'à l'échelle de la Terre, environ 1 million d'oiseaux et 100 000 mammifères marins meurent chaque année de l'ingestion de plastiques. Au total, plus de 267 espèces marines seraient affectées par cet amas colossal de déchets.

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