Projet et méthode en économie, devoir final

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   La crise des subprimes est une crise financière ayant impacté l’économie réelle qui se déclenche à partir de 2007 mais dont les effets se sont surtout fait ressentir à partir de 2008. Cette crise d’une intensité inédite à particulièrement frappé les pays développés, impactant ainsi négativement le PIB de ceux-ci. En Espagne, le PIB s’est contracté de 100 milliards d’euros entre 2008 et 2013, soit une perte de 8,9 points d’indices base 100 en 2008. En Italie, le PIB a diminué de 91 milliards d’euros entre 2008 et 2009, soit une perte de 5,5 points d’indice base 100 en 2008. La crise a donc eu un impact catastrophique sur le niveau d’activité de ces deux pays.

   Cette forte baisse d’activité a entrainé un ajustement plus ou moins fort du volume d’heure travaillées, s’appuyant soit sur une baisse de la durée annuelle moyenne de travail, soit sur une baisse du niveau d’emploi.

   On constate d’ailleurs une différence marquée à ce sujet entre l’Espagne et l’Italie.

En Espagne, l’ajustement du volume d’heure c’est effectué par une très forte diminution de l’emploi ; alors que l’emploi c’est effondré (-10% environ entre 2008 et 2011), la durée annuelle moyenne de travail n’as presque pas évoluée. En 2010 par exemple, 76% de la diminution du volume d’heure travaillé était causé par la baisse de l’emploi.

En Italie, on observe l’effet contraire : si dans un premier temps la diminution de l’emploi et de la durée de travail a joué à part égale (2009), c’est ensuite la durée annuelle moyenne de travail qui a été le principal responsable de cette baisse. En 2012, par exemple, 87,5% de la baisse du volume d’heure travaillé était causé par une diminution de la durée de travail.

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   À la vue de ce constat, on pourrait émettre l’hypothèse que l’Espagne a recouru à la flexibilité externe de son marché du travail pour ajuster son volume d’heure à son niveau d’activité, tandis que l’Italie a utilisé la flexibilité interne de son marché du travail.

   Suite à la crise et à la diminution du PIB, les pays touchés ont vu se réduire fortement leur activité. Afin de ne pas subir une forte diminution de la productivité des travailleurs, les entreprises ont dû réduire le volume d’heure de travail proposé, soit en utilisant une flexibilité interne (réduction de la durée de travail grâce au chômage ou emploi partiel), ou externe (réduction du volume de travail directement via une baisse de l’emploi).

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