Les formes de l'argumentation
Fiche : Les formes de l'argumentation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marwane14 • 9 Octobre 2017 • Fiche • 1 151 Mots (5 Pages) • 1 217 Vues
LES FORMES DE L’ARGUMENTATION
Introduction : On appelle textes argumentatifs les textes qui ont pour visée principal la formulation d’une pensée, d’une réflexion ou d’un jugement, ainsi que les textes didactiques, qu’ont pour but principal de transmettre un enseignement ou des conseils. L’argumentation s’appuie sur une technique, la rhétorique, qui étudie et exploite les moyens les plus efficaces pour convaincre et persuader.
LES PRINCIPALES ACTIONS ARGUMENTATIVES :
Démontrer : une démonstration est un raisonnement qui relève d’une démarche scientifique, et qui, selon le Dictionnaire de Trévoux « prouve clairement et invinciblement » une affirmation, en apportant une preuve évidente. On démontre, en particulier, dans le domaine des mathématiques.
Convaincre : Contraindre autrui par le raisonnement à reconnaître quelque chose. Celui qui convainc obtient l’adhésion de ses auditeurs, qui reconnaissent la valeur universellement vraie de son discours.
Persuader : Persuader consiste à amener quelqu’un à croire quelque chose en faisant appel à ses sentiments et à ses émotions.
Délibérer : La délibération consiste à examiner les différents aspects d’une question pour prendre une décision. Celui qu délibère doit donc avoir la faculté de déterminer quelle est la meilleure décision, et faire preuve de sagesse et de prudence.
LES DIFFÉRENTS RAISONNEMENTS LOGIQUES :
Le raisonnement déductif : On part d’une première affirmation dont le vérité est admise, et, au terme d’une suite ordonnée d’affirmation qui en sont la conséquence évidente, on parvient à une affirmation qui est une conséquence de la première affirmation. Dans une démonstration, le raisonnement est déductif.
Le raisonnement inductif : Le raisonnement inductif suit le chemin inverse : on part d’ un fait qu’on observe, et on remonte, par une suite d’affirmations vraisemblables, à une cause supposée. ce raisonnement permet, notamment, à l’orateur de frapper son auditoire par le recours à un exemple.
LES ARGUMENTS AFFECTIFS :
Pour persuader, l’orateur peut s’appuyer sur la confiance qu’il inspire à son auditoire : selon Aristote, le caractère de l’orateur est le plus efficace des arguments : la concession, notamment, permet à l’orateur de montrer qu’il est honnête, puisqu’il tient compte des objections possibles. Par son discours, l’orateur qui veut persuader peut aussi amener ses auditeurs à éprouver des émotions, ou passions, comme la peine, le plaisir, la pitié, l’amitié, ou la haine : il obtient par la sympathie de l’auditoire,
dont il semble partager les émotions.
LES ARGUMENTS RATIONNELS :
Pour convaincre, l’orateur s’appuie sur des arguments qui s’adressent à la raison de l’auditeur : la sentence formule de façon concise et frappante une vérité général ; l’orateur peut aussi avoir recours à un argument d’autorité, qui consiste à prendre comme garant une personne reconnue pour donner du poids à sa parole.
LES GENRES DE L’ARGUMENTATION
L’ARGUMENTATION DIRECTE :
Le dialogue d’idées : Le dialogue d’idées conduit à l’affirmation d’une pensée ou d’une thèse, dans un échange constitué de questions et de réponse. L’intérêt de ce genre réside dans le charme d’une conversation qui met la thèse à distance.
Le discours : Le discours est un texte prononcé oralement, qui cherche à agir sur autrui et à le faire agir ; il présente donc couramment des marques de la deuxième personne. Il est construit selon les techniques de la rhétorique, qui est l’art de bien parler et de persuader ; son mouvement central consiste à prouver la thèse défendue, en avançant les arguments qui lui sont favorables, et en réfutant ceux qui lui sont contraires.
L’essai : L’essai est un écrit en prose, chargé d’une dimension critique, qui se propose d’exploser un point de vue particulier sur des problèmes divers sans les épuiser entièrement. Le terme d’ « essai »indique une démarche hésitante, qui ne prétend pas parvenir à une vérité définitive. La composition de l’essai, très libre, peut adopter la forme d’une conversation, ou suivre les mouvements imprévisibles de la pensée. Cette souplesse du genre se prête à l’exposé d’une expérience et d’une pensée personnelle.
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