Le chômage de longue durée, une fatalité ?
Fiche : Le chômage de longue durée, une fatalité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emilie Surville • 3 Juin 2018 • Fiche • 1 361 Mots (6 Pages) • 808 Vues
« Le chômage de longue durée, une fatalité ? » Mars 2015
- 09/02 : plan pour remettre au L les chômeurs de longue durée
- Statistiques :
- Catégories A + B + C = 5,2M de personnes
- Toutes catégories confondues = 5,9
- Hausse ininterrompue du chômage de Longue durée
- 43% des chômeurs sont inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an.
- Ancienneté moyenne passée au chômage : 539jrs en 2014 contre 414 en 2007
- 705 000 personnes → chômage depuis + de 3 ans mais durée des allocations versées par l’UNEDIC : 2ans pour -50 ans et 3 pour les + de 50 ans.
- + touchés : séniors → + de 50 ans inscrits depuis + 1 ans à PE → x3 depuis 2007 VS x2 pour les 25-49ans.
- + durée du chômage est longue + retrouver un L est difficile
PK ?
- Effet d’hystérèse : ils sont de moins en moins employables car leurs compétences « s’effilochent avec le temps ».
- Chômeurs découragés → ne s’inscrivent plus à PE/ ne recherchent plus d’emploi
- Durée du chômage : signal négatif pour les employeurs
- Disparition de la dispense de recherche d’emploi depuis 2008 pour les + 55 ans (inscrits à PE mais ne devaient pas rechercher activement un job).
- Plan proposé :
- Accent sur l’accompagnement des demandeurs d’emploi (but : x2 nombre de chômeurs bénéficiant d’un accompagnement intensif).
- Questions concernant aide aux chômeurs sur questions d’hébergement, garde d’enfants… qui peuvent être des freins dans la recherche d’emploi.
- Expansion du compte personnel de formation.
- 2 nouveaux types de contrats de professionnalisation pour les besoins spécifiques des séniors
- MAIS : ampleur limitée car budget limité.
- « Pour combattre le chômage de longue durée, il faut des politiques de formation pour accompagner ceux qui sont éloignés du ML, mais également et surtout, des politiques en faveur de la croissance » Heyer (économiste à l’OCDE).
« Indemniser aggrave t’il le chômage ? » Décembre 2013
Thèse : pcpal pb pas indemnisation mais manque d’emplois
PCPE dans la société : accuser les chômeurs d’être des assistés. Si on ne les payait pas → ils retrouveraient du boulot. Sous entendu : indemnisation favorise le chômage.
Est-ce vrai ?
ATTENTION : indemnisation UNEDIC (assedic) → conditions : avoir L + cotisé pendant au moins 4mois pendant les 28mois qui précèdent la demande.
- Durée d’indemnisation = durée de cotisation
- Minimum vital
- Quand droits à indemnisation UNEDIC épuisés –> bcp basculent vers l’allocation de solidarité spécifique (ASS) versée par l’État. → conditions de ressources + avoir L pdnt au – 5 ans pdnt les 10 années qui ont précédé l’indemnisation UNEDIC. Montant : max 16€/jrs
Ceux qui ont ni assedic ni ASS → Y de solidarité active (RSA socle).
- Conditions de ressources pour y accéder
- EX : personne vivant en couple sans enfant → nécessité d’avoir des ressources < 740€ mois.
- Elle ne touchera que le montant de RSA max – Montant des ressources du ménage.
CSQ : soit indemnisation UNEDIC limitée soit minimas sociaux dont montant < seuil de pauvreté.
- Idée dans société : indemnisation → désincite au L.
- CSQ : certains qualifient les dispositifs d’indemnisation de « trappe » enfermant les chômeurs sans les aider à s’en sortir.
- Mise en place de dispositifs d’activation des dépenses de protection sociale → dispositif aidant les bénéficiaires d’allocation à reprendre le L.
- Ex : obligation des allocataires de L pour percevoir prestation
- FR : 2009 création RSA :
- RSA socle différend de RSA activité
- RSA socle : condition de ressources pour le toucher
- RSA activité : complément donné aux ménages qui L mais qui ne touchent pas assez pour sortir de la pauvreté. CSQ : vise à inciter les allocataires du RSA socle à reprendre le L pour toucher le RSA activité.
- BILAN : décevant 68% des ménages pouvant bénéficier du RSA activité : ne le demandent pas → trop stigmatisant, démarches trop complexes.
- La trappe à chômage refermée ?
- Si les individus sont au chômage, dans maj des cas : parce que assez d’emplois (surtout en cas de récession éco).
- But du L : certes gain financier, mais également source d’identité dans société, valorisation, épanouissement personnel…
- CSQ : bcp de chômeurs souhaitent retrouver rapidement du L, l’allocation chômage n’apparait ici qu’un moyen de maintenir partiellement le Y le temps du retour à l’emploi.
- Suppression des indemnisations → certes retour + rapide à l’emploi.
MAIS : accepteraient n’importe quel emploi (quelque soit leur qualification et le nv de Y et c° de L) → dégradation de la qualité des emplois + nv de rémunération.
« L’indemnisation des chômeurs en débat » (pas de date)
- Nbe de chômeurs pèse sur déficit du régime d’assurance chômage → 3,9 milliards d’€ en 2014. + dette de 21,5 milliards au profit de l’État. PB : + de chômeurs mais – de salariés qui cotisent.
- Débat sur générosité du régime d’indemnisation + volonté de durcissement des condit° d’indemnisat°
- Ils parlent d’une convention faite en 2014 si vous voulez je la résume mais en gros elle est valable pour 2 ans donc ojd elle n’est plus valable donc je me suis dit que c’était pas la peine.
- Moins d’un chômeur sur deux indemnisé
- Nécessité de relativiser la « largesse » de l’indemnisation du chômage en FR :
- Taux de remplacmeent est dans la moyenne européenne.
- Montant max alloué aux demandeusr d’meplois est de 7084€/mois VS 2000 en Allemagne. Cependant, ce max ne bénéficie qu’à 0,02% des chômeurs indemnisés.
- Seulement ½ des demandeurs d’emploi a le droit à l’allocation chômage de base (aide au retour à l’emploi) + 95% de ceux-ci on moins de 2000€ brut/mois
- ¾ des chômeurs indemnisés perçoivent – qu’un SMIC/mois
- 1/3 des sans emplois : pas d’indemnité chômage (ARE/allocation spécifique de solidarité)
- Angles morts
- On pointe rapidement du doigt le sujet de la fraude aux indemnités ou les offres d’emploi non pourvues. Pour le ministère du L, 350 000 emplois ne trouvent pas preneur, mais il ne s’agit que d’O d’O de L à un instant t. Pôle emploi (qui couvre 40% du marché des O d’emploi) ne relève en réalité que 34 000 abandons de recrutement chaque année en moyenne faute de candidats.
- La politique de formation des chômeurs : si le nouveau compte personnel de formation (2015) peut contribuer à changer la donne, seuls 3/10 demandeurs d’emploi ont accès à une formation. Or, selon Pôle emploi, 44% trouvent un emploi 6mois après avoir suivi une formation.
Rééquilibrage :
- Pour rééquilibrer le financement du régime, on pourrait aug les cotisations patronales en fonction de leur propension à multiplier les contrats précaires ou non.
Droites rechargeables : pas tous gagnants :
- 2014 : à la base, incitation à toujours accepter du travail, même de courte durée → s’applique lorsqu’un chômeur reprend un travail avant d’avoir épuisé l’intégralité de ses droits à indemnité. S’il se retrouve à nouveau au chômage, il perçoit alors le reliquat des indemnités non consommées puis les droits acquis au titre de son emploi récent.
- Donc pour des travailleurs qui ont un second emploi mieux rémunéré que le premier (passage d’un temps partiel à un temps plein par exemple), ils sont d’abord tenus d’épuiser les allocations calculées sur l’emploi le moins bien payé.
- (la moitié des CDD conclus en 3012 étaient d’une durée de 10 jours ou moins !!!)
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