L’arrivée d’Augustin Meaulnes, Alain fournier (1913)
Commentaire de texte : L’arrivée d’Augustin Meaulnes, Alain fournier (1913). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 1011121314 • 4 Février 2018 • Commentaire de texte • 1 082 Mots (5 Pages) • 1 356 Vues
L’arrivée d’Augustin Meaulnes, Alain fournier (1913)
INTRODUCTION :
- De son vrai nom Henri Alban Fournier né en 1886 à la Chapelle d’Anguillon et mort en 1914 à la guerre (porté disparu le 22 septembre).
- Publié dans la nouvelle revue française Le Grand Meaulnes est la seule œuvre d’Alain-Fournier. Elle fut publiée en 1913 peu avant la première guerre mondiale, période rythmée par le progrès technique. Elle est passée très près du prix Goncourt L'histoire de Le Grand Meaulnes est fortement similaire à la vie d’Alain Fournier, le personnage de François Seurel est comme un double de l’auteur..
- Cet exrait : entrée en scène d’un nouveau personnage : Agustin Meaulnes qui vient bouleverser l’existence de François.
I) une entrée en scène théatralisée
- avec son arrivée, qq chose d’insolite se passe, en accord avec sa personnalité
- arrivée préparée (on ne le voit pas tout de suite) et progressive (construction romanesque) met en valeur l’interet qu’on va porter au personnage
A) l’évocation élogieuse et intriguante
- à travers ce que dit sa mère qui fait la louange de son fils:
- discour narrativisé L1-10/discour indirect libre L10-14 : la mère aime parler de son fils qui accumule les prouesses, « il » sujet des verbes
- « aussitôt » : exprime un empressement à convaincre et une reelle admiration/attachement pour son fils
- elle s’anime quand elle parle de son fils « je ne reconnaissais plus la femme »
- augustin est son seul soutient familial -> explique son attachement particulier
- termes valorisants : « eloge » « admiration »
-qq chose de surprenant : « était fort surprenant » « avec étonnement » -> caractère intriguant du personnage qui est indépendant, libre, audacieux
-réaction de françois : il ne sait quoi penser et regarde sa mère avec « étonnement », on ne la jamais laissé aussi libre
➔ on a tout de suite des infos sur le personnage
B) une présence mysterieuse et inattendue
- apparition sonore du personnae (on ne sait pas encore que c’est Augustin)
- métonymies pour désigner augustin: « un pas inconnu, assuré » : on ne le connait pas mais il n’a pas peur, se sent à l’aise dans des lieux inconnus.
« ce bruit »
« quelqu’un »
- évocation du pas : - verbes à l’imparfait : ça dure
- « allait et venait », comme s’il cherche quelque chose, un voleur ?
- suspens, tension : question de millie -> « personne ne répondait »
- on l’entend descendre : dramatisation, attente prolongée, utilisation du passé simple : il va se passer quelque chose
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