Fiche grammaire
Fiche : Fiche grammaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Oscar8888 • 8 Juin 2022 • Fiche • 2 239 Mots (9 Pages) • 350 Vues
GRAMMAIRE
"J'ai horreur de m'être livrée au premier venu, dit Mathilde, en pleurant de rage contre elle-même."
Transformez cette phrase au discours direct en phrase au discours indirect et analysez les modifications effectuées.
Tout d'abord, on a deux verbes, donc 2 propositions. La deuxième commence par "dit Mathilde, en pleurant de rage contre elle-même". Elles sont juxtaposées et on appelle cette proposition une proposition incise (dès que vous aurez cette proposition dans un dialogue "dit-elle", "répond-il", "demande-t-il".... On l'appellera proposition incise)
Nous sommes au discours direct : on a les paroles de Mathilde. Nous allons donc transformer ce passage au discours direct au discours indirect. Pour faire cela, nous allons passer la proposition incise en proposition principale :
Mathilde dit, en pleurant de rage contre elle-même (à noter que l'on enlève alors l'inversion du sujet, mais on garde le même temps, le passé simple)
Nous introduisons les paroles de Mathilde par la conjonction de subordination QUE, qui introduit la proposition complétive du verbe dire : Ce qui donne "qu'elle avait horreur de s'être livrée au premier venu." A noter que pour passer au discours indirect et rapporter les paroles de Mathilde, il a fallu aussi passer de la 1ère personne à la 3ème personne et pour respecter la concordance des temps avec le passé simple de la proposition principale, le verbe de la subordonnée est passé à l'imparfait.
Analysez les propositions dans la phrase suivante :
"Lorsque tu nous quitteras encore, que tu me laisseras, je serai moins encore, juste là à me reprocher les phrases que j'ai dites."
Il y a 4 verbes conjugués donc 4 propositions
1 Lorsque tu me quitteras ; Proposition subordonnée circonstancielle de temps
2 Que tu me laisseras : sous-entendu, lorsque tu me laisseras : propositions circonstancielles de temps
3. je serai ... à me reprocher les phrases : proposition principale
4. que j'ai dites : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif QUE, complément de l'antécédent Phrases. Petite précision QUE est COD ; il remplace le nom "phrases". Dans la propositions "que j'ai dites", que, COD est placé devant le verbe "avoir dit » ; comme le COD est placé devant l'auxiliaire AVOIR, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le COD. QUE remplaçant phrases, qui est au féminin et au pluriel, dites est au féminin et au pluriel.
Analysez les négations dans le passage suivant :
"Je vais pas pleurer ! Je ne lui dois rien, à cette femme-là ! Pas une larme, rien ! Je ne veux plus rien savoir !"
Je vais pas pleurer : ici, on a une négation de niveau de langue familier ; la négation doit être écrite adverbes de négation "ne…pas », il faut donc une double négation. Ici, on ne retrouve que l'adverbe "pas », cette forme de négation est moins correcte et correspond plus au langage oral. Ici, Stendhal insiste, par cette construction, sur le fait que ce sont bien les paroles de Julien lui-même qui sont prononcées. De plus, comme il est en colère, ce niveau familier correspond plus à son état d'esprit.
Je ne lui dois rien ; double négation avec "ne" + pronom "rien" Ce pronom est repris 3 fois. Dans la phrase nominale négative "pas une larme, rien" et 'je ne veux plus rien savoir". Dans cette phrase double négation "ne...plus" renforcée par pronom "rien". Une instance pour bien marquer la négation et pour insister sur la colère de Julien. Mais il le répète un peu trop pour qu'on puisse le croire.
1. Analyser l’interrogation dans ce passage : O femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la Révolution ?
2. Transformez les interrogatives directes en interrogatives indirectes dans le même passage.
- O femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ?
Question directe : inversion sujet verbe + point d’interrogation. Nous avons 1 verbe conjugué « cesserez », donc 1 proposition. Le subordonnant « quand », introduit une proposition subordonnée conjonctive, complément circonstanciel de temps.
Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la Révolution ?
Question directe : nous avons le point d’interrogation, ainsi que le mot interrogatif « Quels ». La conjonction de subordination « que », introduit une proposition subordonnée relative, complément du nom « Femmes ».
Analyser les différentes propositions subordonnées dans cette phrase : « Et l'on doit croire que c'était une beauté parfaite puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir belles personnes. »
Nous avons une propostition subordonnée complétive de « que c’était une beauté parfaite », introduite par la conjonction de subordination « que », et elle est complément d’objet direct.
Nous avons une proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de cause, introduit par « puisque » de « puisque…. Personnes ».
Nous avons une proposition subordonnée relative « ou personnes », introduite par le pronom relatif « ou » et elle est complément du nom commun « lieu »
Analysez la négation dans la phrase « il ne devrait pas se goinfrer ainsi au saut du lit sans avoir d’abord pris de l’exercice »
Deux négations sont présentes dans la phrase. La première est une négation totale « ne pas » constituée du discordantiel « ne » et de l’adverbe. Elle porte sur l’intégralité de la phrase.
La seconde négation est lexicale avec la présence avec la présence de la préposition « sans » qui marque l’absence.
Commentez la négation dans la proposition « il ne leur manque aucun des talents nécessaires pour s’avancer médiocrement. »
La négation est représenté par « ne… ». « Ne » est un adverbe tandis que « aucun » est un pronom indéfini complété par « des talents nécessaires ». La négation est dite partielle car elle ne porte que sur une partie de la phrase. Dans cette proposition, elle renforce l’ironie de l’auteur puisque la négation suggère qu’ils ont de nombreux talents, le but de l’auteur est de faire comprendre qu’ils n’en ont aucun.
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