A. Orléan, Théorie de la régulation
Fiche de lecture : A. Orléan, Théorie de la régulation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Bonty • 16 Septembre 2022 • Fiche de lecture • 630 Mots (3 Pages) • 447 Vues
Lecture 1 : A quoi servent les économistes ?
André Orléan
Auteur : A. Orléan, Théorie de la régulation
Directeur de d’étude de EHESS, membre du CNRS
E.N.S : Daniel Cohen
EHESS ; école des hautes études en sciences sociales
CNRS ;
S’intéresse à la monnaie (outil économique)
- Il émet la « théorie de la valeur » = aucun bien n’a de valeur en lui-même, il faut s’intéresser au rapport social d’échange. Valeur sociale d’échange : le brevet
La théorie de la régulation concurrentielle est le dernier courant de pensé dans les années 70 :
- A.Orléan monnaie (rapport social) « La violence de la monnaie » 1982, « l’empire de la valeur » 2011
- M Aglietha commerce industriel ; échanger
- R. Boyer travail
- B. Coriat
Les relationnistes ne sont pas de grand défenseur du marché. Opposé à l’école de pensée néoclassique. Ils sont pour les institutions, institutionnaliste.
T.Khun Les révolutions scientifiques, paradigme, forme d’accord scientifique qui finit par s’épuiser. Fait de ne pas pouvoir discuter la théorie dominante. La science va de paradigme en paradigme. Souvent, les crises invalident le paradigme libéral au profit du paradigme keynésien comme par exemple la crise de 1929.
Mais la crise des années 70 invalident le paradigme keynésien au profit des néo-classique.
F. Von Hayek, La route de la servitude en 1947
J. Stiglitz, Le capitalisme perd la tête en 2002 où il explique les dangers des montages financiers alors qu’il à été conseiller de Clinton
Crise de 2008, crise du paradigme néo libéral, néanmoins, il reste encore en place.
J. Schumpeter, Être Schumpétérien c’est le fait de considérer que les crises font avancer, un mouvement de transition, un mouvement de répartition des richesses. C’est l’idée que le « vieux » décline au profit du « neuf » « Destruction créatrice ». Le système crée lui-même la crise. Tous ce qui est neuf aujourd’hui sera vieux demain. Hoover, président des USA sous la crise des années 30, a laissé faire le marché ce qui a conduit aux répercussions de la crise. En 1933, Roosevelt gagne l’élection sur un programme basé sur une plus grande intervention de l’Etat. Depuis 2008, on fait des politiques d’austérité en diminuant les dépenses publiques.
Aujourd’hui, on voit apparaitre des économistes atterrées, ce sont des économistes pour l’intervention de l’état.
L’unité autour du paradigme dominant serait comme un état totalitaire.
Bonne citation : entre le riche et le pauvre, entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchie(Abbé lacordio. L’inverse de ce que pense les libéraux.
A.Orléan s’interroge sur les lois de l’économie:
- tendance et contre tendance, il n’y a jamais quelque chose d’unilinéaire c-à-d étudier les conséquences d’un phénomène sur un autre. Par exemple, uberisation des services qui menace le salariat, mais le salariat ce n’est jamais aussi bien porté car il y a 92% des actifs en France qui sont salariés. L’uberisation pour l’instant ne se fait qu’à la marge. Mais ce qui émerge aujourd’hui peut être la tendance de demain (cf : Schumpeter).
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