Fiche le romantisme

LE ROMANTISME

1-Contexte :

 Le terme est employé pour la première fois par Mme de Staël au 17ème siècle.

Précurseur : Rousseau, 18ème siècle, (Les rêveries du promeneur solitaire)

Le mouvement se construit contre le classicisme (art d’atteindre la perfection) et également contre la dictature et la société bourgeoise figée (rêves de gloire détruits par l’échec de la révolution et de l’Empire).

La société de cette époque : jeunesse mélancolique souffrant du « mal du siècle »: sentiment, d’ennui, de malaise ou d’insatisfaction. Cette génération «romantique » a des revendications de liberté, de son individualité.

2- Définition et objectifs :

Le romantisme est un mouvement littéraire européen du 18ème siècle se concentrant sur l’expression des sentiments individuels.

 Objectifs : expression du moi, expérience de la mélancolie, barrage au classicisme.

3-Sujets et thèmes :

• Le lyrisme : nait dans l’Antiquité. Epanchement du « moi » intime comme reflet des hommes et effusion sentimentale : mélancolie, regret, tristesse, amour passionnel et impossible, douleur…
• La nature (sauvage et imprévisible) : lieu de recueil des poètes : paysage état d’âme, reflet des émotions.
• L’amour
• La mort
• La tristesse
• La souffrance

4-Procédés esthétiques :

• Le langage : plus simple et plus populaire pour un public plus large.
• Assouplissement des règles de versification : les strophes et les vers sont bousculés par les enjambements, les rejets et contre-rejet.      
• Registre lyrique : expression des sentiments personnels et les partager (joie ou tristesse, bonheur ou mélancolie…)
• Registre élégiaque : expression très marquée des sentiments : la plainte et la mélancolie. Il parle le plus souvent d'un amour déçu ou des tourments de la mort. 
• Question rhétorique
• Schéma rimique régulier
• Utilisation du la 1ère personne = épanchement du « moi »

5-Citations, auteurs, œuvres :

Texte fondateur : la préface de Cromwell, Victor Hugo, 1827 (drame romantique)

« Ce fut comme une dénégation de toutes choses du ciel et de la terre, qu’on peut nommer désenchantement, ou, si l’on veut désespérance ; comme si l’humanité en léthargie avait été crue morte par ceux qui lui tâtaient le pouls » -1836, Alfred de Musset 

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