L’introduction et incipit, L’Ingénu(1767) Voltaire
Fiche : L’introduction et incipit, L’Ingénu(1767) Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar léa renaud • 30 Mars 2018 • Fiche • 1 688 Mots (7 Pages) • 1 551 Vues
LA n°7 Séance 3 L’introduction et incipit, L’Ingénu(1767) Voltaire[pic 1]
Intro : François Marie Arouet, dit Voltaire (milieu bourgeois) est un des philosophes des Lumières le plus important. Anagramme : Arouet le jeune latin : arovet le ieune : donne voltaire. Il a connu une vie mouvementée et marquée par l’engagement au service de la liberté. Il est né le 21 novembre 1694 et décédé le 30 mai 1778. En 1791, 13 ans plus tard, ses restes sont transférés solennellement au Panthéon. C’est un travailleur infatigable et prolixe, il laisse une œuvre considérable et très variée qui touche à tous les domaines, renouvèle le genre historique et donne au conte ses lettres de noblesse. Il est placé chez les jésuites du collège Louis-le-Grand puis il fait des études à la faculté de droit de Paris (élève brillant). Il est un ‘’ esprit frondeur’’. A partir de 1715, il fréquente les milieux libertins et les salons littéraires, compose des écrits satiriques qui le conduisent à la Bastille, il a été embastillé à plusieurs reprises pur des écrits jugés antimonarchistes/anticléricaux comme Diderot. Il a commencé à écrire, Les lettres anglaises ou Les lettres philosophiques (1734). Il fait l’éloge du système éco anglais. Il a débuté l’écriture par des lettre, c’est un épistolier. Pamphlet (livre dans lequel on va attaquer qq1) : De l’horrible danger de la lecture. Il a écrit : L’ingénu : 1767 ; Zadig : 1748 ; Micromégas :1752 ; Candide :janvier 1759 ; Jeanot et Colin : 1767. C’est un touche à tout, il a composé pas mal de genre littéraire : prose, vers, essais, lettres, théâtre, dictionnaire…) il a publié le dictionnaire philosophique portatifs en 1767. Il est proche de Frédéric II, il va l’appeler le despote éclairé, Car il est du mvt de la lumière, éclairé par la raison). Pièce de théâtre Zaïre 1732 : triomphe. Encyclopédie de Diderot et Alembert, Voltaire a écrit des articles pour l’encyclopédie (1751-1766). Lumière : mvt littéraire du siècle, raison / ténèbres : obscurantisme, fanatisme en général. Voltaire est déiste. (Je pense que : si le monde est une grande horloge, alors il doit exister un horloger qq part : si il y a dieu mais pas représentants sur terre). Une lettre de cachet permet au roi d’arrêter qq1 de façon arbitraire et sans procès (ou à la censure). Voltaire : → affaire Calas (protestant), affaire Sirven (fille qui est chez les bonnes sœurs), affaire Labarre (un chevalier). Traité sur la tolérance, Voltaire : déisme. Voltaire a réussi à appliquer tt ce qu’il a écrit. Il a acheté un château ‘’Les Délices’’ à Ferney, ou il va embaucher 1000 personnes : idée ressemblant à son œuvre Candide. Chaque personne à sa place, l’ennuie, le vice et le besoin sont éloignés par le travail. A la fin de sa vie on l’appelle le patriarche de Ferney. Devise de Voltaire : ‘’ écraser l’Infâme’’. → 4 philosophes : voltaire, Montesquieu, Diderot, Rousseau.
Intro ingénu : parut une 1ere fois en 1767, anonyme, puis une 2e fois en ajoutant ‘’ histoire véritable tirée des manuscrits de P. Quesnel’’ en 1767. → Ni exotisme, ni merveilleux, ni oriental → ingénu ≠ de ses autres œuvres. Inspirat° de Voltaire pour l’ingénu, à l’époque on aime bien les aventures, les sauvages de contrées étrangères → à l’époque le roman phare ‘’ Robinson Crusoé’’ Daniel DEFOE est sa source d’inspi. L’Ingénu est un huron (= canada), inspiré du dictionnaire de la langue des huronnes et le Grand voyage au pays des hurons de Gabriel Sagard Théodat. 3e source d’inspi, roman Polisson et libertin virilité de l’ingénu). Roman historiq de l’époq, l’ingénu se passe au XVII e et non au XVIIIe (publié en 1767 mais écrit en 1689) sous louis XIV, il a lu bcp de romans historiq. C’est lui qui a inventé le conte philosophiq( récit facile à comprendre, + critiq virulente passant par l’ironie). Par le biais d’un regard neuf et distancé (celui d’un étranger) le conte permet de critiquer. Le nom a bien été choisi, l’ingénu qualifie son regard naïf. Incipit : → pas pour le théâtre (exposition) et le poème (liminaire). Il va s’encré dans une hst véritable, certains personnages st des personnages historiq très fort. (Le début : la religion)Cadre précis pour débuter le roman ex : Saint-Malo (couleurs locales bretonnes vont lui servir à encrer son récit.) Nom des perso : ex : Mlle de Kerkabon, date : ‘’15 juillet au soire en l’année 1689’’ v 10 ‘’ un jour’’ v 1 → fait penser au conte. Le style est simple et le narrateur est omniscient au récit.
Questions possibles au bac : - comment voltaire à l’aide du conte philosophique et du regard d’un bon sauvage, brosse-t-il un portrait critique du XVIII e siècle ?
Développement : I- L’incipit d’un récit satirique.
- L’annonce du traitement satirique de la religion
Le texte s’ouvre sur la parodie de La légende dorée, Jacques de Voragine. Tt d’ab, les 2 premiers paragraphes sont là pour justifier le prieuré. C’est une façon qui permet à Voltaire de faire une parodie de Saint Mathieu ‘’ la foi a déplacée la montagne) Chap 17 verset 21 de l’Evangile. Cette hst commence par une hst invraisemblable. Zeugme : ‘’Irlandais de nation et saint de profession’’. L’ironie repose sur un zeugme entre ‘’de nat°’’ et ‘’de profess°’’ qui créer le décalage→ d’où l’ironie. Le narrateur va faire l’éloge du prieur sans vrm être vrai’’ un très bon ecclésiastique’’,’’ bonne réputat°’’,’’aimé de ses voisins, après l’avoir été autrefois de ses voisines’’ (= syntaxe= morceau de phrase) cela prouve sa luxure et sa débauche. C’est lui qui c’est le mieux tenir l’alcool, discrédit surtt les ecclésiastes notamment l’abbé de Kerkabon.’’ Ne fût pas obligé de porter ds son lit quand il avait soupé avec ses confrères’’. ‘’Rabelais’’ opposé à ‘’saint Augustin’’→ débauche de l’alcool, repas, sexuel. St Augustin est aux antipodes face à Rabelais, opposition entre ‘’être las’’ et ‘’s’amusait’’. Il ne s’attire pas la ‘’grande considération’’ grâce à son rôle religieux. Les hommes d’église pour µVoltaire, sont alcooliques, séducteurs, et lisent des textes paillards.
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