Les Contemplations, I, 28, « il faut que le poète épris d’ombre et d’azur »
Cours : Les Contemplations, I, 28, « il faut que le poète épris d’ombre et d’azur ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chatastr0phe • 30 Avril 2021 • Cours • 699 Mots (3 Pages) • 2 108 Vues
Texte n°11 : Les Contemplations, I, 28, « il faut que le poète épris d’ombre et d’azur »
Situation :
> Situation dans le recueil : première partie « Autrefois (1830–1843), deuxième partie «Aujourd’hui » 1843–1855)
> Premier livre : Aurore = naissance du livre, de la vie de l’homme, du poète
> Premier livre : on trouve des poèmes dans lesquelles Victor Hugo développe sa conception de la poésie : voir « grands » poèmes I,7; I,8; I,26
> Ce poème I,28 poursuit le travail de présentation de ce qu’est la poésie pour Victor Hugo, dans le 27 le poète se désignait comme un « rêveur »
> la date du poème (mai 1842) est fictive : il est écrit le 19 mai 1847
Repérages :
Qu’est-ce que j’ai lu ?
> définition du rôle du poète « Il faut »
> Multiples métaphores (nature, forêt, oiseaux, lion…)
> Un poème sans strophes
> Mouvement : 1 v 1.6 : le rôle du poète « il faut » « être formidable »
2 v 7.18 : le rôle de la poésie et ce que le lecteur doit y trouver
3 v 19.22 : attitude du poète par l’image du lion dans la forêt
Qu’est-ce que je sais ?
> conditions d’écriture et de publication des Contemplations
> poème écrit en 1847 mais qui doit être lu comme s’il avait été écrit en 1842 (avant/après mort de sa fille)
> Victor Hugo est un poète romantique reconnu (déjà considéré comme un modèle)
Qu’est-ce qui me surprend ?
> « Il faut que » v1, v16, v19 : ordre
> Absence de titre
> Poésie devient synonyme de l’émotion forte (figure du lion)
> Le lion est une figure ambiguë : terrifiant dangereux mais aussi impressionnant et admiré
Problème : la poésie est définie avec ambiguïté : une définition de la poésie qui suppose paradoxalement une forme d’émotion indéfinissable (passant donc par des images et des métaphores) et impressionnante. En quoi le poète, dans ce texte, devient-t-il une figure supérieure et « formidable » (au double sens du mot) ?
Analyse :
M1 > v 1.6 : Long enjambement, phrase qui s’allonge : démonstration du caractère formidable du poète
> Portrait du poète : rempli de sentiments mais contradictoires ombre/azur ; portrait assez mystérieux, ambigu, paradoxal > idée de la lumière, il éclaire, on le remarque : il marche devant, séparé de la foule, de ceux qui l’écoutent
> présente les sujets des poèmes : femmes/amants : poésie romantique,
...