Le ventre de l'Atlantique

LE VENTRE DE L’ATLANTIQUE

Salie, une sénégalaise, vit en France depuis presque dix ans grâce à son instituteur Ndétare qui lui a permis d’apprendre le français malgré l’impossibilité qu’elle avait de s’inscrire dans une école et de son ex-mari, un blanc français dont la famille n’était pas d’accord pour une union de couleur. Son frère, Madické, un fan implacable de football et tout particulièrement de Maldini, auquel il est souvent comparé, vit toujours au Sénégale, son rêve est de rejoindre sa soeur en France pour commencer une carrière de footballeur. Salie refuse de l’aider car elle connaît les difficultés des jeunes africains qui décident de venir en France.

Madické appel souvent sa soeur, via le télécentre, pour des comptes rendu des matchs qu’il n’a pas pue regarder car la télé la bas est un grand luxe, ils ont une seule télévision à disponibilité pour tout le village qui appartient à l’homme de Barbès, un homme qui revient de France où il a travaillé durement. Au Sénégal tout de le monde parle de la France comme la huitième merveille du monde mais personne ne parle des problèmes et des inconvénient. Avant la richesse ou la notoriété tout émigré est passé par la misère, les critiques et le racisme. Malgré cela les jeunes veulent tout de même aller en France influencés par les hauts hommes de la hiérarchie qui sont tous passés par ce pays.

Salie économise beaucoup d’argent destinée à Madické, en lui proposant cette argent il pense que c’est pour qu’il paie son billet pour la France mais cette somme est prévue pour qu’il crée sa boutique au pays et qu’il se dissuade enfin de venir en France pour sa carrière presque impossible de footballeur.

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