Le système productif français: structure spéciales et dynamiques
Cours : Le système productif français: structure spéciales et dynamiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louise Collet • 14 Mars 2017 • Cours • 2 876 Mots (12 Pages) • 949 Vues
Le système productif français : structure spéciale et dynamiques
Ledrian, ministre de la défense : on vend beaucoup d’armes à l’étranger (1er client : l’Arabie-Saoudite).
Entreprises liquidées, mortalité des entreprises supérieure à la création des entreprise : destruction de valeur, rétraction des effectifs industriels : chômage 10% de la pop active en ne considérant que la métropole (il serait de 22% si on comptait l’outre-mer).
Evolution du rang de la France dans les grandes puissances régresse progressivement : 6e puissance économique mondiale, la « perfide d’Albion » lui est passée devant.
Question de la compétitivité dans l’intégration économique européenne (produit d’une volonté politique géographique). L’attractivité de la France se replace dans le contexte de la mondialisation, qui suppose de revalorise les atouts du territoire. L’économie de la fr est largement ouverte sur l’investissement international (IDE) : ouvertes aux flux financiers de l’étrangers, elle-même par ses acteurs participent aux investissements a l’étranger. Permet la création d’emplois (le Qatar, dans le tourisme : hôtels de la Croisette…).
- Dans quelle mesure l’organisation de l’espace productif français reflète-t-elles les forces et les faiblesses de notre pays ?
- Cette organisation est-elle représentative de celle des autres pays développés, ou bien, y a-t-il une spécificité française ? Sur quels acteurs l’espace productif et social peut-il s’appuyer ? Quelles sont leurs stratégies ? Comment évoluent-elles ? Et à quelle échelle sont-elles opérationnelles ?
- Tous les espaces français sont-ils logés à la même enseigne, ou bien, est-il possible d’établir une typologie régionale ? D’observer des contrastes par rapport à l’insertion dans l’économie européenne et mondialisée ? Et dans ce cas, quelles solutions pour les corriger ?
- Un système productif en profonde mutation
- L’évolution de la part des différentes branches d’act dans le PIB total de la France
L’économie française a connu une très forte croissance globalement à partir de la Révolution Industrielle. On sait que les économies, et la France n’y échappe pas, se trouvent confrontées à des cycles économiques, avec de moments de très fortes croissances (les 30 glorieuses), parfois de crise.
On s’appuie sur le taux de croissance annuel moyen, permet d’évaluer la progression de richesses produites sur une année : le PIB. Le taux de croissance en France aujourd’hui est supérieur à 1% : insuffisant pour créer suffisamment d’emplois pour réduire le chômage.
3 grands secteurs d’activité :
- Agriculture 9,7%PIB dans les années 60 ; économie largement tertiarisé ; aujourd’hui ne représente que 1,8%
- Industrie 34,1% ; aujourd’hui 19%
- Services 56,2% ; aujourd’hui +79%
Progression de la tertiairisation, désindustrialisation.
Sauvy : pour rendre compte, donner du sens à cette évolution de l’économie française , a développé la « théorie du déversement » : l’idée selon laquelle cette évolution des différents secteurs d’activité primaire, 2ndaire, au profit dans un 1er temps 2ndaire, puis tertiaire, évolution serait liée à la réalisation de gains de productivité (moyen de produire beaucoup plus de richesse avec du capital, machine, pour utiliser de manière plus optimale la main d’œuvre, ces gains de productivité rendus possibles par des progrès dans le domaine économique, aurait conduit à la diminution des actifs dans le secteur primaire (les paysans) qui ont vu leur emploi mécanisés, ont trouvé un emploi dans le secteur tertiaire. S’appuie sur une grille de lecture résumée par cette classification en 3 secteurs d’activités opérationnels, permet les comparaisons dans le temps et les pays et correspond à des métiers bien différenciés les uns des autres, remonte au XXe siècle, a 1940 (selon Colin Clark), dont va s’inspirer A Sauvy ; les conditions du progrès économique, Colin Clark, différencie dans l’économie ces 3 secteurs.
Cette classification a-t-elle encore du sens pour rendre compte finement de la réalité de système de production ? 70-80% de la pop active et du PIB correspond au secteur tertiaire.
Economie considéré comme un système, d’où cette appellation de système productif, qui permet de raisonner en terme de système et d’en montrer les articulations avec un ensemble de sous-système.
Nouvelles grilles qui sont à l’œuvre à l’INSEE. F. DAMETTE et J. SCHEIBLING ont proposé dans les années 90 de définir 3 grandes fonctions essentielles caractérisant le système production, sert encore aujourd’hui de référence aux économistes et géographes :
- Sphère de la reproduction sociale et étatique, permet la pérennité et la cohésion sociale, réduction des inégalités pour les plus pauvres ;
- Sphère de la production matérielle : relève de la production concrète, ensemble d’activités de production industrielles, quantifiable par des unités de poids par ex, rendue possible par des activités en amont et en aval, ce qui relèvent des services péri-productifs et des acteurs qui se rendent sur le lieu de travail ; possible seulement dans le cadre d’une sphère de reproduction ;
- Les services péri-productifs
Sphères liées et s’emboitent les uns dans les autres : l’intérêt de l’analyse est de repérer la performance d’une économie et d’une société selon si ces sphères s’emboitent bien ou non, met l’accent sur le bien être la santé de la population. Caractéristiques régionales de production ; économie s’analyse non plus en termes de secteur d’activité mais en tant que système de production. Les métropoles consomment et produisent davantage de l’immatérielle.
- Une économie française qui se modernise et s’internationalise
Mouvement de modernisation de l’économie, liée à l’industrialisation. P. Baizoch, P Verley ont écrit sur l’histoire de la révolution industrielle.
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