Le dialogue

1. Le dialogue

1. Définition

La compréhension est une saisie du sens, de nature dialogique, c’est-à-dire ne pouvant se faire que dans le dialogue, qui permet d’opposer à la parole du locuteur une contre-parole (Bakhtine 1977).

La communication est une action de transmettre et de faire participer à l’information avec des moyens de compréhension. La communication par le langage est une des quatre fonctions cognitives conscientes de l’activité mentale cognitive qui s’exerce au niveau psychologique.

La langue est un ensemble de conventions adoptées par le corps social propre à un peuple ou à une communauté et permettant l’usage de la faculté du langage à l’intérieur de ceux-ci ; l’usage d’une langue affecte la façon de penser des locuteurs de cette langue, elle est collective ; les points communs entre les langues relèvent de principes généraux de fonctionnement.

La parole est la faculté d’exprimer sa pensée par le langage articule ; c’est le mode réalisation pratique et individuel de la langue dans une situation donnée d’un individu.

Le langage est un moyen pour le sujet, de dire ce qu’il fait ou ce qu’il voit, mais aussi un moyen d’agir, d’amener autrui à penser, à sentir et à agir ; c’est l’instrument privilégié d’une possibilité d’intersubjectivité qui permet de partager avec autrui des rapports du monde et de développer pour soi-même un rapport au monde. Les paroles constituent en elles-mêmes une action, d’où la notion d’acte de langage due à John L.AUSTIN ; un acte de langage a une valeur illocutoire, c’est-à-dire qu’il établit un type de relation de dialogue. Pour jean paul sarte : « le langage est praxis comme relation pratique d’un homme à un autre et la praxis est toujour langage parce qu’elle

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