La presse
Fiche : La presse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Benjamin499 • 9 Janvier 2019 • Fiche • 1 380 Mots (6 Pages) • 464 Vues
Thème 2 : La presse
I- La conquête de la liberté de la presse :
- Période choisi : Le XXème siècle ( jusqu’en 1950) : La “Belle Époque, La presse d’opinion, les quotidiens engagés et militants”.
-Présentez cette période : publication principales, types d’articles, contenue, public visé …
Au début du siècle, la presse française a le vent en poupe, comptant plus de 600 titres de quotidiens (entre 1881 et 1914, Paris compte de 80 à 90 quotidiens selon les années) et en 1914, c'est la plus lue au monde, avec un taux de pénétration de 244 exemplaires de quotidiens pour mille habitants, dont quatre avec un tirage supérieur à un million d'exemplaires.
Ce développement est permis par la multiplication de rotatives de plus en plus puissantes, le déploiement du chemin de fer et l'alphabétisation liée à l'école obligatoire. À Paris, la République du Croissant désigne le quartier de la presse, située entre Réaumur et Opéra, où sont réunis la plupart des grands journaux.
En 1903, le Groupe Moniteur publie le premier titre de presse spécialisé, Le Moniteur des travaux publics.
En 1914, le correspondant de guerre du Matin, Albert Londres, dénonce dans ses reportages la propagande pendant la Première Guerre mondiale et popularisé l'expression bourrage de crâne.
Le 10 septembre 1915, Le Canard enchaîné est créé "en riposte" à la censure et la propagande, mais végète financièrement. Le 29 novembre 1916, pastichant les jeux, les concours, les référendums proposés par la presse, il lance un référendum pour «l'élection du grand chef de la tribu des bourreurs de crâne ». Il utilise un langage codé : antiphrases, démentis qui valent confirmations, phrases à l'envers, faisant du lecteur un initié, presque un complice.
L'entre-deux-guerres est marqué par le chute des ventes de plusieurs des grands quotidiens parisiens, qui ont été décrédibilisés par le bourrage de crâne découlant de la censure pendant la guerre mais aussi affecté par la flambée des prix du papier, puis par la montée en puissance d'un nouveau média, la radio.
Posez- vous la question des caractéristiques de la presse à cette époque et du degré de liberté d’expression.
Au XXème siècle, il existait 25 type de journaux. Les journaux du XXème siècle jusqu’en 1950 sont similaires à ceux que nous avons aujourd’hui avec le nom du journal en haut de page au milieu et le thème principal au milieu ainsi que du texte comme par exemple avec le journal “La Presse” .
Jusqu'à l'avènement de la Troisième République, tous les régimes, même quand ils proclament la liberté d'expression, cherchent à mettre la presse en tutelle par des dispositions d'ordre fiscal, financier, administratif, législatif ou judiciaire.
Les gouvernements successifs oscillent entre indulgence et sévérité, soumettant la presse à un régime préventif (autorisation préalable, déclaration obligatoire, droit de timbre, dépôt d'un cautionnement, censure) ou répressif…
II- Le photojournalisme :
1- Choisissez une “une” du PETIT PARISIEN de l’année 1900 et présentez-la (avec le polycopié “Étudier une image”:
Partie II (Explorer); Partie IV (Étudier la construction); Partie III (Interpréter)).
→ Le Petit Parisien du 11 mars 1900 (La UNE “Assassinat d’un gardien de la paix”)
Description du document - Interpréter et symboles (Doc fournis)
Cette illustration venant du magazine Le Petit Parisien du 11 mars 1900.
Décrit l’assassinat un gardien de la paix recevant un coût de couteaux dans la tempe venant d'un manifestant.
Les personnes autours de lui manifestent par rapport à la durée du travail qui était à 12 heures par jour. Quelques jours après (30 mars 1900) cette évènement (11 mars 1900), l’Etat impose une loi qui réduit la journée de travail à 10h par jour.
Le symbole de cette illustration est que l’Etat aura toujours le dernier mot par rapport au peuple.
Comparer l’image choisie avec la presse tabloïd aujourd’hui (points communs / différences).
Points communs
Différences
- Le nom du journal
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