L'ouverture des économies

Chapitre 3

L’ouverture des économies a permis une très forte progression des échanges internationaux notamment depuis la fin de la seconde guerre mondiale même si tous les pays et tous les secteurs d’activité n’en ont pas profité avec le même degré.

1. La mesure des échanges

1. Le compte des transactions courantes.

Ce compte se divise en 4 postes :

-Opérations sur les biens (X-M).

-Les opérations sur les services (X-M) (balance des invisibles)

-Revenus des facteurs de production (travail, capital)

-Transferts courants

La comptabilisation de ces différents postes nous permet d’obtenir le solde de la balance des transactions courantes. Un excédent n’est pas toujours une situation souhaitable s’il provient d’une baisse des importations dont l’origine est une baisse de la demande des ménages. En effet cela traduit un arrêt de la croissance économique.

Un déficit n’est pas toujours un signe de mauvaise santé, il peut être le résultat d’une volonté des entreprises, d’améliorer leur productivité en s’équipant à l’étranger. A long terme elles exportent plus et elles comblent le déficit d’auparavant.

Le solde du compte des transactions est donc un indicateur de la performance économique d’un pays.

Le déficit commercial de la France était de plus de 40 millions € en 2010. Cela est dû en partie au coût des produits énergétiques.

        b) Les instruments de mesures des échanges.

Il permet de mesurer le taux de participation d’un pays au commerce internationale de biens et de services. Il est égal à la moyenne des (X+M/2)/PIB x100

c) Le taux de couverture.

Il permet de comparer pour un pays donné ou un secteur d’activité le montant des exportations avec celui des importations. Cette mesure peut se faire en volume ou à prix constant ou en valeur (X/M) x 100.

1. L’évolution des échanges internationaux.

1. Forte progression des échanges.

On assiste à une très forte croissance en volume du commerce international depuis le début du 21ème siècle. Les exportations de marchandises ont été multipliées par 200 depuis la fin de la 2GM. Depuis les années 80 le commerce mondial  est passé de 20% du PIB mondial à 35%.

1. La structure des échanges internationaux.

Selon les secteurs : 80% des marchandises et 20% les services. Ces derniers se développent fortement multipliés par 6 depuis les années 2000. En ce qui concerne les marchandises il s’agit essentiellement de produits manufacturés (80% du commerce international) et produits de l ‘industrie d’extraction et produits agricoles.

1. La répartition selon la zone géographique.

65% des échanges sont réalisés par les pays développés et entre eux. On compte les pays de la triade, l’Europe, l’Asie.

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