L'art philosophie
Fiche : L'art philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Raphaël Chen • 18 Octobre 2021 • Fiche • 1 239 Mots (5 Pages) • 405 Vues
Art → ensemble des procédés, connaissances et règles qui intéressent l’exercice d’une action quelconque + création d’objets qui visent à produire un plaisir esthétique chez l’homme.
Technique → désigne un simple savoir, celui de l'artisan
PB → Pourquoi aimons-nous les œuvres d’art ?
La beauté de l’oeuvre d’art
thèse → nous aimons les œuvres d’art car elles sont belles. (jugement de goût)
Kant nous dit que “le beau est ce qui plaît universellement sans concept”.
Le beau est ce qui plaît
Il faut différencier le jugement de connaissance et le jugement de goût
ex : ceci est une rose → jugement de connaissance, m’apprend qlq chose sur l’objet, c’est un jugement objectif
cette fleur est belle → jugement de goût, nous apprend qq chose sur la personne/chose qui le prononce, c’est un jugement subjectif.
On s'attendait à ce que le jugement subjectif soit relatif.
Ce qui plaît universellement
Kant distingue le beau de l’agréable (beau vs bon). Dans le cas de l’agréable, j’ai un jugement subjectif mais relatif or pour le beau, j’ai un jugement subjectif mais qui tend à l’universalité qui se veut objectif.
Le beau est ce qui plaît universellement sans concept
→ Puis-je démontrer à autrui la beauté d’une œuvre d’art ?
Kant → Nan, car je ne peux jamais dire par le concept pourquoi elle est belle, il n’y a pas de concept de la beauté : l’art signifie en dehors du concept.
Paradoxes du jugement de goûts :
jugement subjectif mais qui se veut objectif
jugement qui se prétend objectif mais que j’échoue à formuler conceptuellement (concept = langage de l’objectivité)
transition : On se heurte à une objection ; on se heurte au constat du relativisme esthétique, en effet il semble exister un relativisme esthétique.
II. Le relativisme esthétique
(cf. Bourdieu, Méditations pascaliennes)
Bourdieu pose la question : notre propension à aimer l’art est-elle naturelle ?
Pour lui, non elle est socialement construite : ce sont ces conditions qui passent inaperçues, elles sont inconscientes pour ceux qui en bénéficient.
La situation scolastique est la situation des privilégiés.
Il y a donc une relation entre l’amour de l’art et une condition sociale de base (elle passe inaperçue).
Il y a des conditions sociales de possibilités des jugements de goûts dit Bourdieu :
lieu géographique (grande métropole a plus d’offre culturelle)
l’éducation/ le capital culturel
capital économique
l’âge (public jeune → cinéma)
→ ces conditions sont inconscients pour ceux qui en bénéficient (limiter la prétention à l’universalité)
Dès lors, le jugement de goût n’a rien d’universel. Il exprime un point de vue particulier qui va être universalisé (universalisation indue)
On constitue une expérience particulière de l’oeuvre en norme universelle de toute expérience possible → tend au relativisme esthétique
Or, si le beau est relatif, la notion de chef d'œuvre disparaît.
III. Sauver la norme du goût
David Hume → concile l’idée d’un beau universel, objectif avec son constat d’un relativisme esthétique. Une des manières de conciliation est de dire que seules certaines personnes (experts) disposent d’une sensibilité suffisamment aiguisée pour dire d’une œuvre d’art qu’elle est belle.
(Cf. De la norme du goût, Hume)
Pour Hume, il faut certaines qualités pour apprécier une oeuvre d’art :
la délicatesse (sensibilité aiguisé)
pratique et comparaison (on peut dès lors saisir son originalité)
absence de préjugés (ex : les impressionnistes → à l’origine insulté, les gens les méprisaient compte tenu du fait qu’ils avaient des préjugés)
Différences entre Art et technique :
technique : utilité // art : autotélique (fin en soi) consommation vs contemplation
→ or, art : plaisir → désir → l’art satisfait
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