L'actualité de la pensée de Shumpeter
Dissertation : L'actualité de la pensée de Shumpeter. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aa Bb • 8 Février 2019 • Dissertation • 620 Mots (3 Pages) • 463 Vues
Corrigé indicatif de l’exposé de la séance 8
La pensée de Schumpeter est-elle encore actuelle ?
Problématique : dans quelle mesure les idées de Schumpeter trouvent-elles un écho tant dans la pensée (théorie) économique que dans l’explication et l’analyse des faits économiques contemporains ?
- Du rôle de l’innovation dans la dynamique cyclique de la croissance…
- L’innovation au cœur de la dynamique du capitalisme chez Schumpeter
- L’innovation et sa production en grappe
- Le processus de destruction créatrice et la dynamique cyclique de l’économie
- Le rôle de l’entrepreneur-innovateur
- Résurgence des crises et débat sur les cycles économiques : les cycles
économiques s’expliquent-ils encore par le PT ?
- Théories économiques des cycles (vision endogène versus vision exogène)
- La fin des cycles ?
- Cf. contestation des cycles schumpetérien par Kuznets dans les années 1950
- Constat empirique :
- Au mieux des cycles ayant perdu en régularité (cf. expansion américaine de l’époque Clinton : entre 1991 et 2000, les Etats-Unis ont vécu cent huit mois d'expansion continue) et leur caractère synchrone (cf. expansion des émergents / stagnation des économies occidentales)
- Au pire, pour les tenants de la nouvelle économie, ils auraient même disparu.
- Autre sérieuse objection : Le rôle des services → la dématérialisation de la production, qui rendrait caduques les représentations centrées sur le secteur manufacturier
- La nature endogène de la croissance et l’avènement d’une économie de la Connaissance
- Les théories de la croissance endogène dans la lignée des intuitions de Schumpeter
- Les théories de la croissance endogène (cf. Römer, Lucas, Barro) cherchent à endogénéiser les facteurs de la croissance, à trouver leur origine dans le système économique lui-même.
Hypothèse centrale → Les rendements d’échelle peuvent être croissants au niveau global tout en restant constants ou décroissant au niveau de la firme : une innovation provoque un effet externe positif qui peut profiter à l’ensemble de l’économie (externalité = lorsque la décision d’agent économique a des répercussions sur d’autres agents économiques sans contrepartie marchande).
- Travaux des néo-schumpetériens centrés sur les « vagues d’innovations » : en France, ce sont principalement les économistes du courant de la « régulation » (Robert Boyer, Michel Aglietta), aux Etats-Unis des « néo-institutionnaliste » (David Gordon, Samuel Bowles, Robert Reich)
- L’économie de la connaissance : l’innovation et la R&D au cœur des enjeux économiques contemporains
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- ... aux sources de l’innovation : de l’esprit de l’innovation a son financement
- La monopolisation de l’innovation et la disparition de l’esprit de l’innovation
- De Schumpeter « Mark I » à Schumpeter « Mark II » (Nelson et Winter, 1982)
Dans le « Schumpeter mark I », Schumpeter adopte une vision individualiste, l’innovation est le fruit des prises de décisions d’un homme seul : l’entrepreneur-innovateur (cf. 1ere section). Le développement de la pensée de Schumpeter va l’amené à considérer par la suite le rôle joué par les grandes entreprises dans le processus d’innovation (« Schumpeter Mark II »).
- Bureaucratisation, routinisation et rationalisation des comportements : où en est-on du « crépuscule du capitalisme » ?
- Le débat « Small Is beautiful » et le rôle de l’entrepreneur dans l’application et la diffusion des innovations
Le fond du problème est le suivant : L’innovation provient-elle avant tout des possibilités de dépenses en recherche-développement ou de l'esprit d'initiative ?
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