L'économie du travail

CM ECONOMIE DU TRAVAIL

Mme Palmieri, 0627585259, mj.palmieri.2@sfr.fr

CHAPITRE 1 : LES ETUDIANTS DES PAYS EMERGENTS A LA CONQUETE DU MONDE

Les diplômés des pays de l’OCDE (= Organisation de Coopération et de Développement Economique) sont désormais moins nombreux que ceux venants d’une nouvelle puissance économique. La Chine et l’Inde entendent jouer un rôle de premier plan sur la scène universitaire mondiale.

En 2020, 40% des 204 millions d’étudiants de l’OCDE et du G20 viendront des deux pays : Chine et Inde. Les Etats-Unis et l’Union européenne ne pèseront que ¼ du total. Selon une note de l’OCDE publiée en mai, il y aura dorénavant davantage de diplômés de l’enseignement supérieur dans les pays du G20 non membres de l’OCDE (Brésil, Chine, Corée du Sud, Russie, Indonésie, Argentine…) que dans les pays appartenant au G20 et à l’OCDE (France, Allemagne, Australie, Canada, Mexique…) ; respectivement, 73 millions de diplômés en 2012 contre 69 millions. Dans un contexte global, où le nombre total d’individus aura doublé dans le monde entre 2000 et 2020, la perte du leadership de l’Occident révèle surtout de manière éclatante l’essor de la Chine et dans une moindre mesure l’essor de l’Inde et ce en matière d’enseignement supérieur et par voie de conséquence du marché du travail.
La progression de la Chine est spectaculaire : le nombre d’étudiants, d’université et de publications scientifiques ont en quelques années explosés. Selon l’OCDE, ce dernier indicateur a progressé de 16,4% entre 1999 et 2009 contre 2,6% au niveau mondial et seulement 1% pour les Etats-Unis.

Corinne Heckmann : « L’essor en Chine s’est opéré au début des années 2000. L’élément déclencheur est sans aucun ²²²²²²²²²²²²²²²²²²²²

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C’est un cercle vertueux qui s’est mis en place : dans les pays émergeants, le développement économique a créé une classe moyenne ; laquelle a poussé ses enfants vers l’université ; celle-ci (l’université) nourrit la croissance.

Stéphan Vincent-Lancrin, chef du projet de l’OCDE : « C’est un processus classique. Mais compte tenu de la démographie chinoise, cette petite évolution produit de grands effets statistiques. »

Autre élément, alors que les jeunes se rendent de plus en plus à l’étranger pour leurs études, la part des étudiants asiatiques explose : 36% du total en 2009 contre 70% en 2025. (Mathilde Mallet, Campus France). Elle dit : « Leur première destination reste quand même aujourd’hui les pays de l’OCDE et notamment les Etats-Unis. » L’Asie cherche aussi à devenir une région d’accueil, ce qui serait une révolution.

La Chine s’est fixée pour objectif d’accueillir 500 000 étudiants internationaux par an d’ici 2021-2022.

La Chine produit un grand nombre de diplômés mais c’est un grand pays qui a des besoicxàppns intérieurs très importants. Il faut donc se méfier de toute idée d’invasion ou de concurrence faite aux diplômés occidentaux. Il y a en outre un vrai problème de qualité, seule une petite proportion de leur diplôme est au niveau occidental.

Et l’Europe, est-elle menacée par l’entrée tonitruante de l’Asie sur la scène universitaire mondiale ? Quels seraient les effets sur la scène universitaire mondiale ? Quels seraient les effets sur le marché du travail français ? 

A la domination occidentale succède une organisation multipolaire. Selon Vincent Stephan-Lancrin : « L’Asie est davantage tournée vers les Etats-Unis que l’Europe. Le risque, pour celle-ci (l’Europe), est de devenir un partenaire secondaire.

Comme dans bien des domaines, c’est l’excellence universitaire qui fera la différence. Si la qualité est au rendez-vous on ne devrait pas s’inquiéter pour l’Europe. Mais l’Europe doit faire un effort d’attractivité et de lisibilité car on n’est pas sûr que la qualité suffise.

Sujet 1 : Et l’Europe, est-elle menacée par l’entrée tonitruante de l’Asie sur la scène universitaire mondiale ? Quels seraient les effets sur le marché du travail français ?

Introduction : définition du marché du travail : quelques chiffres

Définir les indicateurs du marché de travail

Problématique + Plan

I/ Etat des lieux : Comparaison Asie et les autres pays de l’OCDE :

1. Situation Asie
2. VS France Allemagne Italie

II/ Effets sur le marché du travail : façon de s’y prendre un peu mieux :

1. Effets sur le marché asiatique
2. VS effets en France

Conclusion : Résumé + Ouverture sur le marché du travail asiatique, qualité des diplômes…

Conclusion du chapitre :

Rappels : Savoir définir un taux d’employabilité, un taux d’emploi, une population active. Qu’est-ce qu’un marché de l’emploi ? Qu’est-ce qu’un marché du travail ? Connaitre es différentes branches d’activité, les PCS. Définir les trois secteurs d’activités.

CHAPITRE 2 : L’ALPHABETISATION DES POPULATIONS DANS LE MONDE ET L’INCIDENCE SUR LE MARCHE DU TRAVAIL

Introduction :

L’alphabétisation est l’acquisition par une population de connaissance scolaires, notamment la lecture, l’écriture et les bases de calcul.

Elle implique également une forme d’autonomie et un esprit critique. Si les élites sont alphabétisées depuis longtemps, dans de nombreuses régions du monde, la diffusion de la scolarisation dans toute la population est un phénomène relativement récent, engagé à l’époque moderne en Europe Occidentale puis au XX° siècle à l’échelle mondiale.

Les acteurs de la scolarisation et de l’alphabétisation de la population ont d’abord été les institutions religieuses, puis les Etats au travers des politiques publiques nationales. Il s’agit aujourd’hui d’un objectif important pour les institutions internationales comme l’ONU pour qui l’alphabétisation est un vecteur / un facteur de développement économique, sanitaire et un vecteur d’émancipation des femmes. Associée à des valeurs très positives, l’alphabétisation constitue également un enjeu géopolitique réel : depuis longtemps, utilisée par les Etats comme un outil au service du sentiment d’appartenance nationale, l’alphabétisation est de plus en plus invoquée au niveau international apparaissant comme un moyen de corriger des inégalités liées à la mondialisation.

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