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Hygiène

Synthèse : Hygiène. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2020  •  Synthèse  •  1 951 Mots (8 Pages)  •  481 Vues

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Introduction

        Actuellement étudiante en première année, j’effectue mon stage au sein d’une consultation orthopédie dans un hôpital de la région parisienne. Au cours de ma troisième semaine de stage, une patiente à rendez-vous pour une ablation de manchette plâtrée et de broches. Madame N âgée de 54 ans a eu une fracture à déplacement postérieur du poignet droit, il s’agit de fracture du radius avec un déplacement en arrière de la partie inférieur de l’os. Les trois broches sont mises sous-cutanées dans le but de réduire et maintenir la fracture, l’avant-bras est ensuite immobilisé dans une manchette plâtrée pendant six semaines. À l’arrivée de la patiente, l’infirmière et moi-même devons réaliser les soins suivants : Ablation du plâtre, soins à la bétadine avant l’ablation des broches, assister le chirurgien et désinfections à la suite des points de sutures, réfection d’un pansement de protection.

J’ai décidé d’aborder ce thème car les pratiques du bionettoyage à la fin du soins et l’usage du port des gants du soignant requièrent réflexion, nous traiterons ce thème en trois temps : la description de la situation, une analyse face à l’hygiène et nous aboutirons par une conclusion.

Description

        Avant l’installation de la patiente je commence par préparer les chariots qui nous servira de support, à savoir le chariot ou sera positionné le bras de madame N et le chariot de soins, L’infirmière et moi-même réalisons une FHA[1]. J’enfile par la suite une paire de gants non stériles à usage unique, afin de protéger le patient contre la flore microbienne d’autres patients et pour éviter les risques de transmissions croisées lors des contacts direct. Je ne porte pas bijou (bracelets, bagues, montres, boucles d’oreilles) étant donné que ce sont des réservoirs à germes, j’ai les ongles courts et sans vernis car cela augmente le risque de contamination, mes cheveux sont attachés et ma tenue professionnelle est adaptée (propre, blouse fermé, bras dégagé). Je réalise le bionettoyage des chariots puisque c’est une opération consistant à nettoyer et à désinfecter dans le but d’éliminer et de tuer les micro-organismes présents.                                                                                    Pour l’entretient des chariots j’utilise des lavettes à usage unique, je l’humidifie dans du détergent désinfectant Surfanios Premium® diluer avec de l’eau à température ambiante, je débute le bionettoyage du chariot par le plateau supérieur et les barres.     Je finis par le plateau inférieur, en faisant un mouvement unique de manière à ne pas repasser au même endroit, technique dite à «la godille», je déplie la lavette entre les deux plateaux.

À la fin du bionettoyage je retire les gants en pinçant le gant au niveau du poignet, en évitant de toucher la peau, je le garde au creux de la main gantée, je glisse les doigts à l’intérieur du deuxième gant en évitant de toucher l’extérieur du gant et une fois les gants ôter je jette le tout dans une poubelle noire des DAOM.[2]

 Je réalise une nouvelle FHA, je réunis tout le matériel nécessaire pour l’ablation de la manchette plâtrée et des broches sur le plateau supérieur à savoir : d’une pince écarteur, d’une paire de ciseau pour l’ablation du plâtre, d’un set de pansement constituée d’un ensemble de dispositifs médicaux à usage unique, conditionné dans un même emballage stérile et composé d’une pince anatomique verte, d’une pince Kocher bleue, de cinq compresses non tissé ainsi que de 5 tampons non tissé et d’un champ stérile, un flacon de bétadine alcoolisée, d’un champ stérile troué que le chirurgiens place au niveau de l’incision et d’un champs stérile non troué que l’infirmière place en dessous du bras de la patiente en touchant que les coins du champs en le dépliant délicatement, d’un scalpel, d’un tire broche, des fils de suture, d’une paire de gants stérile pour le chirurgien, une solution d’injection de xylocaïne lidocaïne 2% avec une seringue pré rempli dans le but d’anesthésier l’endroit de l’incision, d’un pansement stérile afin de protéger les points de suture, de sérum physiologique et une SHA[3]. Pour chaque instrument, je vérifie la date de péremption, c’est à cet instant que j’aperçois qu’il n’y a pas la date d’ouverture sur le flacon de bétadine alcoolisé, j’en informe l’infirmière et elle me dit tout de suite de jeter le flacon dans la poubelle des DASRI[4], je prends un nouveau flacon et inscris la date du jour de l’ouverture.

Après l’installation de la patiente, l’infirmière lui explique le déroulement du soins, l’avant-bras positionné sur le chariot en métal, je place alors une alèse de protection sous le bras de la patiente pour éviter de souiller la table avec les excès de poussière. L’infirmière et moi-même enfilons un tablier, un masque et un casque de protection lors de l’utilisation de la scie à plâtre, elle réalise alors l’ablation de la manchette plâtrée de Madame N à l’aide d’une scie a plâtre et du matériel déjà préparé. Après l’ablation du plâtre, le masque et le casque sont retiré, je lave le membre de madame N à l’eau et au savon doux et je sèche.

Avant l’intervention du chirurgien je réalise les soins à la bétadine alcoolisé, je fais une FHA et ouvre le set à pansement en faisant en sorte de pas toucher l’intérieur du set puisque cela est stérile, je choisis une des deux pinces pour servir et l’autre pour le patient, une pour le temps propre et l’autre pour le temps sale, lorsque chacune des pinces est attribuée à un rôle, il ne faut pas les mélanger. Je sors le champ stérile du set de pansement avec précaution, en ne touchant que les coins, je le place en dessous de l’avant-bras de la patiente. Je désinfecte l’endroit où sont positionné les broches, en faisant des mouvement circulaire en partant du centre vers l’extérieur afin d’éliminer et éloigner les germes des points des incisions, je ne repasse pas sur un même endroit, j’utilise une compresse stérile par passage puis la jette dans le sac à déchets contaminés, avec la pince qui va au patient et un tampon imbibé de bétadine alcoolisé, je répète ce soin avec trois tampons stérile, je pose ensuite le bout des pinces dans le set et le haut des pinces sur les rebords du set de manière à ne pas toucher ce qui est stérile.

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