Hernani (devoir de Anaïs Chabaudie)
TD : Hernani (devoir de Anaïs Chabaudie). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anaisssssssss • 1 Mai 2020 • TD • 1 137 Mots (5 Pages) • 457 Vues
Littérature :
Romancier, poète et dramaturge parmi les plus célèbres du patrimoine littéraire français, Victor Hugo fut également un fervent partisan du renouvellement de l’esthétique théâtrale. Refusant de plier sous le dictat des règles du théâtre classique. Il publia en 1830 « Hernani », pièce en cinq actes sonnant l’avènement du drame romantique. Présentée pour la première fois à la comédie française, « Hernani » provoqua une vive querelle entre les partisans du classique et la nouvelle génération des romantiques. Cette pièce de théâtre dont l’action se situe en Espagne présente l’évolution des amours d’Hernani, noble banni, et de son amante Dona Sol destinée à épouser son vieil oncle Don Ruy Gomez. Le sujet de la dissertation est, le cinquième acte est-il vraiment nécessaire ? Grave à ce sujet nous avons réussi à trouver la problématique suivante qui est en quoi l’acte 5 est-il vraiment nécessaire quel impact sa suppression aurait eu ? Nous avons pu établir un plan en deux axes ; I. Les scènes qui peuvent êtres supprimer II. Les scènes importantes pour la compréhension.
Pour commencer je vais parler des scènes que je ne trouve pas utile de garder entièrement et qui aurait pu être déplacé dans d’autres scènes de l’acte V, en étant abordé plus brièvement. Personnellement je trouve que la scène deux pourrait être enlevé, puisque la scène crée un dialogue entre les deux époux qui viennent saluer leurs invités sur le départ « c’est qu’il est tard il me semble » et qui leurs souhaitent que du bonheur « Soyez heureux ! ». Pour moi ce n’est pas une scène qui est utile pour la compréhension de l’acte finale. Ensuite parlons de la quatrième scène qui n’est pas non plus obliger d’apparaitre, puisque cette scène ne fait même pas une page « Voilà donc ce qu’il vient faire de mon bonheur ! Voici le doigt fatal qui luit sur la muraille ! Oh ! que la destinée amèrement me raille ! Il tombe dans une profonde et convulsive rêverie, puis se détourne brusquement. Hé bien ?… - Mais tous se tait. Je n’entends rien venir. Si je me trompé ! Le masque en domino noir paraît au haut de la rampe. Hernani d’arrête pétrifié » Voici la scène quatre dans son intégralité c’est un très court monologue pathétique d’Hernani. Le masque noir paraît, Hernani est pétrifié. Je pense que cette scène aurait pu être intégrer au début de la cinquième scène. Comme on a pu le dire certains passages auraient pu être intégrer à d’autres endroit dans la pièce. Mais certaines scènes sont irremplaçables, tout comme l’acte cinq puisqu’il crée une véritable fin à Hernani.
Maintenant parlons des scènes qui me paraisse pertinente et qui fait que l’acte cinq est nécessaire à la pièce. Je vais commencer par parler de la première scène qui fait une entrée sur les noces de Doña Sol et de Jean d’Aragon qui touche à leurs fins. Les conversations sont éclectiques. On peut constater dans la scène l’absence de Don Ruy Gomez et la présence d’un individu suspect portant un domino noir. Don Garci Suarez de Carbajal (conte de Penalver), interpelle ce dernier en lui disant « nous viens-tu de l’enfer ». La réponse du masque a de quoi être inquiétante « Je n’en viens pas. J’y vais » Cette scène est donc importante puisque c’est la première apparition du masque domino. Pour continuer avec les scènes importantes je vais maintenant parler de la troisième scène qui est une conversation lyrique entre les deux amoureux, leur amour vibre au diapason de l’évocation de la nature, un thème du romantique. Ce moment est interrompu par le son du cor « On entend le bruit lointain d’un cor dans l’ombre » c’est un rappelle à l’ordre pour Hernani qui comprend alors la gravité de la situation puisque ce bruit de cor signifie que Don Ruy Gomez réclame sa mort. Hernani perds contrôle de lui-même, il a peur « Ah le tigre est en bas qui hurle, et veut sa proie » Il devient paranoïaque « Le vieillard » « Le vieillard, qui rit dans les ténèbres ! Ne le voyez-vous pas ? « Le vieillard ». Il décide de cachés sa véritable souffrance à Doña Sol « Non, non j’avais l’esprit troublée… Je souffre un peu vois-tu. » « Une blessure ancienne, et semblait fermée, se rouvre » par la suite il lui demande d’aller chercher son coffret qui contient un élixir sans plus amples explications. En lisant la scène on comprend que la promesse faîte à Don Ruy Gomez va devoir être respecté. Passons maintenant à la cinquième scène, une scène entre le masque et Hernani. Le masque demande à Hernani de choisir la façon dont il va mourir « Du fer ou du poison ». Hernani opte pour la proposition du poison. Et on se rendra compte que cette décision va beaucoup influencer la sixième scène. Le duc lui présente alors la fiole. Hernani lui demande une derrière fois de voir sa dulcinée et de revenir le lendemain, ce que Don Ruy Gomez refuse en lui rappelant qu’il manquerait de respect à son propre père s’il n’honore pas son serment. Hernani doit respecter sa promesse rien que pour son père « Mon père ! Mon père !... – Ah ! j’en perdrais la raison ». Finissons maintenant avec la sixième scène qui est la scène la fatale de toute la pièce. La scène commence avec l’arrivée de Doña Sol qui revient sans la fiole, puisqu’elle n’a pas trouvé le coffret. Elle comprend le tragique de la situation lorsqu’elle aperçoit la fiole et qu’elle comprend qu’il s’agit du poison. Ce qui nous ramène à la décision de Hernani dans la cinquième scène. Si ça décision avait été le fer la fin aurait était probablement très différente. Hernani explique son geste à sa dulcinée « Ah j’ai dû te le taire ! J’ai promis de mourir au duc qui me sauva. Aragon doit payer cette dette à Silva. » Malgré les protestations et les supplications de Doña Sol auprès des deux hommes, aucun des deux changent d’avis. Doña Sol prend la fiole et en boit la moitié avant de la tendre à Hernani qui la vide. Hernani meurt et la pièce ce finie sur ces noces fatales. Et par le suicide de Don Ruy Gomez causer par la mort de sa nièce.
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