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Fiche de microéconomie français

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Par   •  30 Octobre 2019  •  Fiche  •  2 211 Mots (9 Pages)  •  508 Vues

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Notes Microéconomie : Intra

Chapitre 1 : Les gains à l’échange

L’utilité : représente la satisfaction qu’un individu retire d’un activité

  • Avantages :
  • Tient compte du contexte. (ex : 100$ apporte satisfaction différente, riche ou pauvre)
  • Tient compte d’autre chose que l’argent (ex : travail plaisant mais moins payent)
  • Inconvénient : difficile/impossible à mesurer

Valorisation pour un acheteur

  • V= montant max que l’acheteur est prêt à payer pour obtenir un objet
  • Représentation monétaire, donc mesurable, de l’utilité
  • Pas une notion absolue (valorisation d’un objet POUR qqun)
  • Synonyme=consentement à payer

Valorisation pour un vendeur :

  • C= Montant minimal qu’il est prêt à accepter pour fournir l’objet
  • Liée au cout du vendeur (cout d’acquisition ou cout d’opportunité)
  • Synonyme=consentement à recevoir

L’échange (1 seul objet)

  • C inférieur ou égal à V
  • P doit être plus petit ou égal à C, et inférieur ou égal à V
  • P>V, acheteur refuse échange
  • P
  • Condition précédente = condition de libre-échange (aucun des 2 individus ne peut être forcé à échanger)

La répartition des gains à l’échange

  • Gain (surplus) acheteur = V-P
  • Gain vendeur = P-C
  • Gain total à l’échange= V-C (peu importe P)

  • Plusieurs objets identiques :

Valorisation totale et valorisation marginale :

  • Valorisation totale : V(q)=consentement total à payer pour l’obtention de q unités du bien
  • Valorisation marginale : Vm(q)= V(q)-V(q-1)= consentement à payer pour l’obtention d’une qième unité du bien

Cout total et cout marginal :

  • Cout total : C(q) = consentement à recevoir d’un vendeur en échange de q unités du bien.
  • Cout marginal : Cm(q)= C(q)-C(q-1)= consentement à recevoir d’un vendeur en échange d’une qième unité supplémentaire du bien

L’efficacité :

  • Situation est efficace s’il est impossible d’y augmenter le bien-être d’un individu sans détériorer celui d’un autre
  • Surtout s’il existe des échanges mutuellement avantageux inexploités, on n’est pas en situation d’efficacité.
  • L’efficacité est liée à une quantité échangée q*, et non à un prix.
  • Lorsque q peut prendre des valeurs non entières, l’efficacité implique que Cm(q*)=Vm(q*)

Les sources de gains  à l’échange

  • Les échanges ont lieu parce que tout le monde ne valorise pas les objets de la même manière
  • Distinction entre valorisation (subjective, liée à des préférences et des capacités de production) et valeurs (objective, issue d’un prix de marché).

Conclusion

  • Il est possible de modéliser les préférences des individus (valorisation)
  • Gains à l’échange conduisent à la création de marchés (et de richesse)
  • L’efficacité est une notion omniprésente en économie

Chapitre 2 : La demande

Comportement du consommateur

  • À un prix unitaire donné, le consommateur va choisir la quantité, q, qui maximise son surplus : Vm(q)= P

La valorisation et la demande individuelle

  • Vm(q)=P : La courbe de demande du consommateur coïncide avec sa courbe de valorisation marginale

La demande de marché

  • Demande agrégée de toute une population
  • Quantité demandé du marché est la somme des quantités demandées individuelles
  • *La courbe de la demande du marché est la somme horizontale des courbes de demande individuelles

La fonction de demande

  • Les facteurs affectant la demande
  • La quantité demandée Qd, dépend de :
  • Prix du bien (décroit quand P augmente)
  • Prix des autres biens :

 Si Pa aug. => Qd aug. (substituts)

 Si Pa aug. => Qd dim. (compléments)

  • Du revenu des ménages, R :

Si R aug. => Qd aug. (bien normal)

Si R aug. => Qd dim. (bien inférieur)

  • Récapitulatif
  • Le changement du prix d’un bien est accompagné d’un déplacement le LONG DE LA COURBE de la demande
  • Changement du prix d’un facteur autre que le prix du bien est accompagné d’un DÉPLACEMENT DE LA COURBE de demande.

  • Les élasticités :

L’élasticité-prix de la demande

  • Élasticité : Nombre traduisant la sensibilité d’une variable (Qd) par rapport à une autre (P)
  • Représente le pourcentage de variation de Qd lorsque P varie de 1%

[pic 1]

  • Pour D linéaire :
  • Ep= constante x P/Q

  • Ep=0 : parfaitement inélastique
  • Ep= - infini : parfaitement élastique
  • Ep=-1 : unitairement élastique
  • -infini
  • -1

L’élasticité-revenu

  • Variation relative de Qd en réponse à une variation du revenu de 1%

L’élasticité-prix croisée

  • Variation relative de Qd d’un bien X en réponse à une augmentation de 1%

Delta Qx/ Delta Py x Py/Qx

Chapitre 3: La firme, ses couts et ses profits

La firme

  • Firme : entité qui transforme des intrants (facteurs de production) en produit fini (extrant)
  • Objectif=maximiser ses profits
  • Profit=Recettes-Couts

Le processus de production

  • Facteurs de production (intrants) :
  • Capital (ressources matérielles durables)
  • Travail (ressources provenant des employés)
  • Matériaux (ressources non durables, à transformer)
  • Produit : Biens ou services vendus

Les recettes

  • R=PxQ
  • Demande linéaire : aug P => baisse Qd
  • Donc, une augmentation du prix n’entraine pas toujours une augmentation des recettes

Ep et recettes du producteur

  • Pourcentage de variation des recettes en réponse à une variation du prix de 1% est de : 1+Ep
  • Lorsque la demande est inélastique, une hausse du prix entraîne une augmentation des recettes

  • Les couts :

Le cout d’opportunité

  • Valeur du meilleur usage d’une ressource (autre que l’usage actuel)
  • Profit comptable = R- Couts comptables
  • Profit économique=Profit comptable – Cout d’opportunité
  • Contrairement au profit comptable (consiste à faire un bilan des réalisations passées), le profit économique concerne les décisions actuelles et leurs conséquences futures.

Les couts irrécupérables

  • Couts irrécupérables sont des couts comptables qui concernent des décisions irréversibles ayant déjà été prises
  • Ne sont pas pertinents dans la prise de décision

Les couts économiques et les profits

  • Profit économique = Recettes – Couts économiques
  • Couts économiques= Couts comptables + Cout d’opportunité – Couts irrécupérabbles

  • La structure des couts :
  • Couts fixes(CF) : indépendants de la quantité produite (=cout d’implantation)
  • Couts variables(CV) : dépendants de la quantité
  • Cout total : C(q)=CF+CV(q)

Couts fixes :

  • Couts nécessaires afin de servir le premier client (implantation du processus de production)
  • Couts d’opportunité
  • Couts de R&D
  • Couts de production (ex : film)
  • Couts de distribution (ex : électricité)

Cout marginal (Cm)

  • Cm(q)= C’(q)
  • Sert à la détermination du prix de vente

Cout moyen (CM)

  • CM(q)= CFM(q)+CVM(q)
  • Sert à déterminer la rentabilité de la firme

Cout variable moyen (CVM)

-CVM(q)=CV(q)/q

- Sert à déterminer si la firme doit fermer ses portes

Économies d’échelles

  • Aident à déterminer la taille optimale de la firme :
  • Économies d’échelle : CM décroissant
  • Déséconomies d’échelle : CM croissant

Sources d’économies d’échelle :

...

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