Eugène O Neill

Fiche de lecture sur O’Neill , auteur américain

Isabelle Petit

Eugene O’Neill est un auteur américain qui a été proposé comme prix nobel de la litérature en Suède en 1935. En 1936, il remporte le Prix nobel de litttérature, il est alors âgé de 48 ans.

O’Neill a beaucoup lu. «  Je lisais tout ce qui me tombait sous la main : les Grecs, les Elisabétains, tous les classiques et, bien entendu tous les modernes : Ibsen et Strindberg, surtout Strindberg. »

Il a écrit de nombreuses œuvres comme Anna Christie, Etrange intermède, Le désir sous les ormes et Le deuil sied a Electra. Ses oeuvres furent presque toutes montées et jouées au théatre royal de stockholm.

Il ne fait pas toujours l ‘unanimité cela dit. Un rapporteur du prix nobel écrira :

« Tel qu’il se présente , O’Neill est incontestablement un dramaturge fort remarquable par sa force impulsive, mais il épuise vite l’intéret du spectateur par les obsessions qui le hantent, par les intrigues compliquées qu’il invente, et par les artifices techniques avec lesquels il atteint rarement l’effet voulu. Il a de grandes lacunes dans sa culture générale et un manque de goût presque total, ce qui ne le rend pas moins représentatif de sa nation.

Sa psychologie est monotone, bien que son imagination anime une quantité considérable de personnages. Il joue sur une seule corde de plus en plus tendue. Il est fort de caractère et de tempérament, souvent imposant, mais point suffisamment pour que l’on soit disposé à se joindre au choeur des louanges de ses compatriotes.

En considérant la proposition de le distinguer par un Prix Nobel, si beaucoup parlent en sa faveur, bien davantage parle en sa défaveur.

En faisant le bilan de son abondante production, on y trouve bon nombre d’essai moins impressionnants, mais à peine un seul ouvrage entièrement réussi.

Cependant on peut se demander si la valeur de certaines parties de son œuvre, auxquelles il a su donner une forme vraiment dramatique, est suffisamment grande pour balancer les défauts de beaucoup d’autres. Par ailleurs , il a répandu autour de lui tant d’ouvrages mal faits que l’on se demande même si une mesure de grâce pourrait être envisagée dans son cas pour racheter ses péchés. »

La vie et l’oeuvre de Eugene O’Neill par John Gassner

Quand Eugene O’Neill reçoit son Prix Nobel en 1936, il semble avoir terminé sa carrière d’auteur.

Plus de 35 pièces, courtes et longues ont été jouées aux Etats Unis d Amerique lui offrant de nombreuses récompenses et une réputation mondiale.

Il meurt à Boston le 27 novembre 1953. O ‘Neill et ses pièces de théâtre sont jugés entre le réalisme et l’expressionnisme. De plus certaines sont courtes en un seul acte et d’autres deux fois plus longues que les pièces modernes habituelles.

Noms de ces œuvres ( certaines )

Days Without End ( Jours sans fin )

The iceman Cometh

A moon for the Misbegotten

Long Day’s Journey Into Night

A touch of the Poet

More Stately Mansions

Hughie

The Emperor Jones

The Hairy Ape ( Le Singe velu )

Ile ( De l’ huile )

Strange Interlude ( Etrange Intermède )

Mourning Becomes Electra ( Le Deuil sied à Electre )

Il utilise souvent des masques, des monologues et le dédoublement de la personnalité pour expliquer et exprimer la dualité et les conflits intérieurs, internes de ces personnages.

Il avait cela dit un idéal esthétique et spirituel.

Sa sensibilité de dramaturge est le résultat d’efforts persévérants à vouloir comprendre le sens d’un univers virtuellement vidé de significations par un siècle de pensées sociologiques et scientifiques.

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