Devoir de management sur la Soulterie

Question 1 :

La Soulterie relève d’une logique entrepreneuriale.

L’entrepreneuriat selon Joseph Schumpeter, incarne le pari de l’innovation, la création

d’activités nouvelles sur le marché ou le développement d’activités existante.

Alain et Conception PRÉVALMA sont les repreneurs d’une petite librairie qui réalise

l’ensemble de son activité sur la presse.

En effet, l’entrepreneur incarne le pari de l’innovation et son dynamisme assure la réussite

de son entreprise. Il prend des risques, de part son esprit créatif et autonome, et de part la

mise en oeuvre d’idées novatrices et une aptitude à se projeter dans l’avenir.

Alain possède une personnalité empreinte d’un talent imaginatif certain associé à une

capacité d’anticipation intuitive des opportunités.

C’est le cas d’Alain, qui aime prendre des risques, se lance des défis, cherche le

développement de son groupe et repère les opportunités de marché. On peut remarquer

son investissement dans le développement de projets locaux en partenariat avec d’autres

commerçants qu’il avait fédérés dans une association. Grâce à ses idées d’animations, ou

de promotions du commerce local, il parvenait à dynamiser une activité pourtant

concurrencée depuis peu par un grand centre commercial. Mais également, en décidant

d’entrer sur un nouveau segment de clientèle : la vente aux collectivités, qui fut un choix

audacieux puisque la croissance de l’entreprise ne cessa d’augmenter.

Question 2 :

Les finalités que cherchent à atteindre les deux dirigeants de la Soulterie sont

économiques et financières, sociales et sociétales.

L’entreprise a pour finalités économiques de produire des biens et des services destinés à

être vendus sur un marché dans la perspective de créer, maintenir et développer une

clientèle.

Alain se sent très fier de la réussite commerciale de son activité, il a non seulement

maintenu son activité mais en a également développé le volume bien au-delà de ce qui

était prévu : chiffre d’affaires, nombre de clients, rentabilité multipliée par 10 entre la 1re et

13e année…

De plus, des finalités sociales, qui consistent à créer un ou plusieurs emplois et assurer

des revenus aux employés.

En effet, l’effectif salarié de l’entreprise ne cessa d’augmenter : dès le début de la

croissance, un chauffeur-livreur et une assistante de gestion avaient été recrutés. Peu de

temps après, un commercial vint prendre en charge la prospection et la gestion des

marchés publics. Un petit groupe de manutentionnaires coordonné par la fille de Mr et

Mme PRÉVALMA gérait le fonctionnement du dépôt. Pour les périodes de pointe d’activité,

des CDD étaient proposés à des étudiants, tous choisis sur recommandation d’un salarié,

d’un client ou d’un fournisseur. Puis, les besoins humains augmentèrent ensuite de plus

en plus vite et de plus en plus fortement.

Enfin, des finalités sociétales, l’entreprise va chercher à privilégier la création d’emplois

par rapport à l’investissement, le financement d’oeuvres collectives, en participant à la

formation des jeunes…

Conception a pour principale source de satisfaction l’association qu’elle a créée avec La

Soulterie : « Prim’livre ». Celle-ci récupère des livres d’occasion pour les distribuer à des

bibliothèques à petits budgets qui cherchent à promouvoir la lecture dans des milieux où le

livre n’a pas toujours la première place. Son association lui permet aussi d’aider de jeunes

auteurs pour la jeunesse à se lancer afin de soutenir une création culturelle que les

critères classiques de rentabilité des maisons d’éditions ne permettent pas toujours

d’éditer.

Question 3 :

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