De la découverte des échanges à la théorie de l’information

Chapitre 1 : de la découverte des échanges à la théorie de l’information

Plan du chapitre :

1. Qu’est ce que la communication ?
2. La question des rapports sociaux
3. La théorie de l’information

        1. Qu’est ce que la communication ?

On a commencé à considérer la communication comme quelque chose dont on doit se soucier.

Dans différents domaines on prend en compte l’idée de flux et l’idée des échanges, ces 2 idées deviennent dominantes :

Le 18 ème est le siècle des lumières, les intellectuels s’intéressent à l’individu au sein de la société. C’est un siècle riche en interrogations intellectuelles, les idées commencent à circuler de plus en plus.

« L’échange a un pouvoir créateur », les échanges entre les individus peuvent produire quelque chose dans la société.

La communication est liée à ces idées, elle est considérée comme un vecteur du progrès. A cette époque, le progrès est important.

Au 18 ème, on a conscience que l’être humain va réalisé de nombreux progrès techniques.

Que faire pour progresser ?

        - Au niveau de l’entreprise, comment développer les échanges ?

La division du travail est un modèle qui marche bien, ce modèle est en fait un modèle d’organisation du travail pensé sur le développement des flux et des échanges pour une meilleure répartition des savoirs et des savoirs faire.

Ce concept a beaucoup stimulé les réflexions de C. Babbage, ils inventent 2 machines qui sont les ancêtres des ordinateurs.

        - Au niveau des politiques d’aménagement du territoire

Cela passe par le développement des moyens de communication entre les individus tels que les moyens fluviaux et ferroviaires. On a cherché à relier les Hommes entres eux. On crée le réseau ferroviaire de France ( SNCF ).

On est complément dans l’idée de flux de communication. Cela permet de libérer les flux de biens et de main d’oeuvre.

        - Au niveau du monde économique

On commence à penser les échanges économiques sur le modèle du système et plus précisément sur le système sanguin des individus ( multitudes de lignes qui se croisent et s’entremêlent autrement dit un réseau de tuyaux afin de faire circuler le sang ), c’est à dire un vaste réseau de flux financier etc, qui se croisent et qui interagissent. 
Cela abouti à la mise en place de crédit par le système financier, l’argent circule.

En 1973, est inauguré le 1er système de communication à distance, qui est le télégraphe, c’est à dire un système de diffusion de son, on code les lettres avec des sons pour se transmettre des messages à distance.

Darwin publie en 1859 L’origine des espèces,  cet ouvrage est considéré comme très important à cette époque car il explique que les espèces vivantes évoluent dans le temps, en interaction avec l’environnement dans lequel ils évoluent. C’est parce qu’une espèce s’adapte à son environnement qu’elle va évoluer. Il montre que l’origine de l’Homme, sont des cellules vivantes qui ont évoluées et c’est parce qu’elles échangent avec l’environnement qui l’entoure qu’elles évoluent.

Les individus vivent en société, c’est le fait de vivre en société qui les fait évoluer et progresser. C’est une révolution dans l’univers de la science : « révolution paradigmatique »

        2. La question des rapports sociaux

La question de la communication au 19 a été intimement liée aux échanges dans la société.

La société du 19 ème est caractérisée par l’idée de « multitude » car à force de développer les systèmes de communication, les individus prennent conscience qu’ils sont nombreux sur terre.

La notion des « Autres » se développe.

C’est ainsi qu’apparait la problématique de la société de masse c’est à dire une société à grande échelle.

Au cours du 19 ème, la presse apparait et se développe, en 1835 apparait La Gazette , ce sont des feuilles imprimées (2 ou 3), ils sont distribués à la main dans la rue.

La presse a un fort pouvoir d’influence car elle donne son opinion ( presse d’opinion ), elle donne son avis de manière engagée à la différence de celle d’aujourd’hui qui essaye d’être la plus neutre possible.

La presse s’industrialise, on en vient à s’interroger sur la formation d’une opinion publique, c’est à dire sur la manière dont se forme les opinions au sein du peuple. 

2 conceptions de la société se développent et s’opposent :

• la société perçue comme une foule :

Vient de G. Le Bon qui publie en 1895 Psychologie des foules, considère que la société est une foule qui est manipulable. Dans un collectif, il y a les meneurs et les menés, les dominateurs et les dominés et les hypnotiseurs et les hypnotisés.

Il utilise le mot « contagion » pour l’idée de circulation des idées.

La foule est manipulable car une idée se répand très vite et de manière très puissante.

• la société perçue comme un public :

A l’opposé, il y a la possibilité proposée par un magistrat français G. Tarde, il propose d’envisager la société sur le modèle d’un public. Il dit que la société est composée de publics, ces publics sont des groupes sociaux auxquels les individus appartiennent, à l’intérieur desquels se forment des opinions publiques.

Il y a un courant théorique important à cette époque, c’est celui de l’école de Chicago.

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