Corpus de textes - Balzac - Le Colonel Chabert (1832).
Fiche de lecture : Corpus de textes - Balzac - Le Colonel Chabert (1832).. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anzu Natsukàshi • 11 Avril 2016 • Fiche de lecture • 1 996 Mots (8 Pages) • 2 305 Vues
Corpus de textes :
Questions :
1) Le corpus qui nous est presenté est composé de deux textes de Balzac , tout deux provenant du roman Le Colonel Chabert de 1832. Le texte A se nomme "Le triomphe des apparences" et le Texte B "L'excipit." Dans les deux textes , le narrateur choisit d'adopter le point de vue de Derville. Il juge et analyse la comptesse dans le texte A , comme nous le laisse penser l'emploi du gérondif "en voyant" Et c'est une observation qui l'amène à une conclusion ( L.10 ) Dans le texte B , c'est un monologue de Derville. Comme nous le titre nous l'informe avec "L'excipit" il cloture également la fin du roman. Dans le corpus , Derville met en avant le pathétisme de l'existence de Chabert , parti de rien il retourne au néant. "Sorti de l'hospice des Enfans trouvés , il revient mourir à l'hospice de la Vieilesse."
Mais il semble être un bras droit pour lui , car il s'indigne de cette situation "Après avoir , dans l'intervalle , aidé Napoléon à conquérir l'Egypte et l'Europe." S'offusquant par cette phrase "ironique" qu'un un héro soit traité à l'heure d'aujourd'hui comme un vlgaire mendiant. Derville est le porte parole de l'écrivain , cela se remarque par sa clairvoyance. Il est representé comme quelqu'un d'intelligent mais également en recul avec ses causes priviligieant sa philosophie. Nous pouvons le remarquer avec la coupure dans le texte A. Après avoir présenté intérieurement la situation de Chabert "un homme en vieux carrick , en perruque de chiendent et en botte percées" Suivi d'un sourire malicieux. Comme si il était satisfait de ses réfléxions , d'avoir trouver réponse. Mais nous savons que cette clairvoyance et cette faculté à lire au fond des âmes sera pour aider Chabert donc c'est un homme profondement bon.
Dans le texte B , lors de son monologue , nous pouvons nous rendre compte de la capacité de l'avoué à prendre du recul sur le monde et à démeler le vrai du faux. "Enfin , toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité." Par cette phrase , il créer un contraste entre l'imaginaire et le réel , sous entendant que cette dernière est bien plus noire que l'imaginaire ( Les romans. ) Chose amusante à remarquer également , après avoir enumeré les "crimes" passionelles tel que "des femmes tuant leurs maris en servant de l'amour qu'elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles." La dernière phrase qu'il prononce est "Moi , je vais vivre à la compagne avec ma femme." Même en ayant connaissance des malheurs et des facettes sombre des femmes ( Comme la Comtesse par exemple. ) Mais lucide , Il ne semble pas en prendre compte , faisant la part des choses.
Pour résumer ,Comme homme de justice, Derville fait partie, avec les prêtres et les médecins, des « robes noires ». Tous trois sont les témoins les plus intimes de misères physiques et morales du monde. A ce titre , il est donc le personnage le plus apte à révéler au lecteur les vices et les vertus de l'humain en parlant au nom de l'écrivain. Derville est un personne clé du roman. Grace à son intelligence et à son talent de démeler le vrai du faux , ses stratégies il est un atout pour Chabert mais également il permet aux lecteurs de comprendre les évenements et d'insurger l'histoire. C'est le double du romancier.
2) Les deux textes nous proposent une vision de la société à l'époque de la Restauration , du point de vue de Derville soit d'un "homme si bien placé pour connaitre le fond des choses".
Le texte A par son titre "Le triomphe des apparences" rejoint la dernière phrase "malgré les mensonges sous lesquels la plupart des familles parisiennes cachent leur existence." Nous pouvons suspecter que la société est construite sous le signe de l'hypocrisie , un bonheur superficiel. "En voyant la femme du comte Chabert , riche de ses dépouilles , au sein du luxe , au faite de la société" est un bonne exemple pour approuver. La comtesse "fraiche et rieuse" baignant dans le luxe et la richesse semblant vivre dans le bonheur n'est pourtant que le fruit de son divorce suite à la "mort" présumé de Chabert. Voici un contraste entre ce que la réalité nous laisse voir et ce qu'il en est vraiment. Le titre n'en est que plus vrai , la société semble être basé sur une image parfaite à la réalité bien plus sombre
Dans le texte B , l'avoué semble avoir une idée plus sombre de la societé. Ce ne sont plus des "idées moitié philosophiques , moitié railleuses". Derville affirme qu'il existe trois hommes , le Prêtre , le Médecin et l'Homme de justice. Il met en relation leur habits et leur mental. "Des robes noires" "qu'ils portent le deuil , de toutes les vertus , de toutes les illusions" une subtile personnification de la couleur noir et qui nous laisse à réfléchir. Il exprime également son dégout de la justice parisienne "Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu" "j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante" laissant penser par la que la justice ne répare pas les séquelles et qu'elle n'est pas assez juste. ( Faisant référence à situation délicate de la comtesse et du colonel charbert. )
Les deux textes se réjoignent dans une conclusion commune , l'avoué constate les erreurs de cette société hypocrite et témoin de la laideur du monde , il est sans illusion "nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais rien ne les corrige." On sent une certaine lassitude et l'impuissance pour cet homme dont l'objectif est de faire régner la justice , de protéger les faibles et les bons. Des idéaux qui ne semblent pas avoir lieu dans cette société d'image et d'argent : "Une jolie femme ne voudra jamais reconnaitre son mari , ni même son amant dans un homme en vieux carrick , en perruque de chiendent et en bottes percées."
Pour résumer , Derville comprends et constate les vertu de la Restauration mais il ne peux rien y faire à part dresser un jugement. Mais son dégout semble être bien présent pour l’hypocrisie tordue et les sacrifices qui se propagent de cette société chaotique. Comme il le confirme en dernier dans le texte B ou son dégout est exprimé clairement "Paris me fait horreur."
Commentaire littéraire :
Présentation du texte :
Le texte qui nous est presenté est un extrait du roman Le Colonel Chabert de 1832 écrit par Balzac.
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