Commentaire d'une déclaration d'Emmanuel Macron du 5 mai 2017
Commentaire de texte : Commentaire d'une déclaration d'Emmanuel Macron du 5 mai 2017. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar uuhtihrurhg • 7 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 1 241 Mots (5 Pages) • 573 Vues
Le 5 mai 2017, le président de la République Emmanuel Macron a déclaré qu’il souhaitait mettre en place « une réforme qui permettra d’instiller une dose de proportionnel parce [qu’il] souhait[e] que toutes les forces politiques, y compris, celles qui [le] combat[tent] puisse figurer au Parlement ».
En témoigne cette idée de « dose de proportionnel », Gérard Courtois en un fait un article. En effet, Gérard Courtois est un journaliste et directeur éditorial du journal le Monde. Il rédige un article à propos des différents modes de scrutin ayant participé à la vie politique française depuis 1958. De ce fait, ce texte contient une présentation et une distinction de deux modes de scrutin en particulier : le scrutin majoritaire uninominal à deux tours et le scrutin proportionnel.
En effet, des élections législatives de 1981 ont lieu le 14 et 21 juin 1981, à la suite de la dissolution de l’Assemblée Nationale par le président de la République François Mitterand le 22 mai 1981. Le Parti Socialiste et ses alliés lui donnent la majorité absolue au Parlement.
En l’espèce, l’objet du texte porte donc sur la comparaison et l’évolution dans le temps de ces deux modes de scrutins dans la vie politique française.
C’était pour l’auteur la suite nécessaire du bouleversement politique intervenu depuis 1958, spécialement une conséquence de l’anomalie démocratique crée par le scrutin majoritaire.
De ce fait, il serait donc intéressant de se demander : quelle est la position de Gérard Courtois vis-à-vis des différents modes de scrutins qui ont marqués la France depuis 1958 jusqu’à nos jours ?
Dans ces conditions, dans un premier temps, le journaliste fait une critique du mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours [I]. Et dans un deuxième temps, le journaliste met en parallèle une sorte de « louange » envers le mode de scrutin à « dose » proportionnel.
I] une critique du mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours
Le texte, en présentant les étapes de la confusion « du régimes des partis » (A), distingue une anomalie démocratique causé par le mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours (B).
A. une confusion « du régime des partis »
En des termes concis et précis, Gérard Courtois retrace les grandes étapes de la popularité et de la victoire du Parti Socialiste lors des élections législatives de 1981.
Historiquement, le journaliste rappelle la victoire du Parti Socialiste qui a « obtenu 278 sièges de députés […] franchit […] la barre de la majorité absolue de 289 sièges ». En effet, le but du mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours est de favoriser seulement et seulement les ‘’grands partis’’ puisque ce sont eux qui réussissent à réunir 12.5 % des inscrits, permettant dans la même vague de maintenir une majorité stable et forte pour pouvoir gouverner le régime politique et gouvernementale française depuis 1958.
Le journaliste met en avant une expression au milieu du texte « confusion du régime des partis ». Cet expression renvoie à la médiocrité du mode de scrutin proportionnel ayant entraîner la création d’une diversité des partis politiques dans le gouvernement français.
Néanmoins, ce mode de scrutin permet de faire en sorte que les élus reflètent le plus équitablement possible la multitude d’opinion provenant des citoyens. De ce fait, le journaliste met en évidence le fait que c’est une « réforme indispensable » pour diriger et gouverner démocratiquement le régime politique et gouvernementale mais également le pouvoir en France. De ce fait, le journaliste fait une critique du mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours où il affirme que « le paradoxe du scrutin majoritaire n’en est pas moins évident. La force de frappe parlementaire qu’il accorde au gouvernement peut être une promesse d’efficacité. Mais elle ne saurait masquer l’étroitesse de sa base politique réelle ».
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