Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? introduction

Il est possible d'être conscient de ce que l'on est, mais au cours de notre vie nos actes peuvent ne pas

correspondre à ce que l'on a conscience d’être. Je suis consciente d'être contre la violence, qu'elle soit

verbale ou physique, mais poussé par un excès de colère, je peux avoir des gestes ou des mots violents,

qui ne me correspondent pas. Les émotions, l'affectif peuvent intervenir sur notre manière d'être. Ces

actes peuvent me faire remettre en question ce que j'avais conscience d'être car ils me font douter de mes

valeurs morales. Pour autant, ils ne vont pas avoir réellement changer la personne que je suis. On est alors

conscient que l'on a agi envers notre façon de penser, mais est-ce que cela est suffisant pour dire que l'on

est, ce que l'on a conscience d’être ?

Suis je ce que j'ai conscience d'être ? Cette question est une réflexion sur notre connaissance interne. Dans

cette question, le "je" me permet de voir que celle-ci s'adresse à un individu et non à un groupe de

personne. Le "je" est la représentation de mon être, et de ce que je suis. C'est le sujet. « Être » est un verbe

intransitif qui a un sens existentiel. Il montre que j'existe dans la réalité. La « conscience », dans son sens

psychologique, est une forme de connaissance qui nous permet de comprendre l'existence de nous même,

d'un choix, d'une attitude.

Pourtant, je peux faire des choix que je ne comprends pas forcément. Mes émotions influencent mes

réactions, elles sont soudaines et je ne les maîtrise pas entièrement. La conscience me montre et me

permet de savoir que je préfère le rouge au jaune mais je ne suis pas capable d'expliquer pourquoi. Je ne

comprends pas pourquoi je préfère certaine chose à d'autre ou pourquoi j'aime une chose qui pourtant

pour moi n'a rien pour être aimée.

La conscience ne me permet donc pas de me connaître précisément, une partie reste donc inconsciente.

L'inconscient peut influencer ma conscience. Mon être aurait donc partiellement conscience de qu'il est.

Mais cet inconscient peut alors nous tromper sur nous même et ce que l'on aurait conscience d’être ne

serait qu'une illusion. L'image que sa conscience renvoie à l'homme serait alors une image erronée,

dépendante de son inconscient, de ses émotions.

C'est pour cela que l'on pourra se questionner sur le rapport entre la conscience et l'être.

...