Les Liaisons dangereuses
Recherche de Documents : Les Liaisons dangereuses. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar emilisotope • 19 Novembre 2014 • 1 511 Mots (7 Pages) • 1 280 Vues
Intro. : Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire écrit par Choderlos de Laclos au XVIIIème s. et publié en 1782. Laclos veux d’après lui, peindre le monde du libertinage et mettre en évidence la perversion des valeurs des lumières. Dès sa parution le livres fait succès, malheureusement ce succès est du au scandale qui l’entoure. En effet on lui reproche de s’être détourné des principes des Lumières et que son roman n’est pas assez moralisateur ainsi il se verra interdit au XIXème s.
La Marquise de Merteuil écrit à son ancien amant le Vicomte de Valmont.
Le passage étudié est extrait de la lettre 81 – au cœur du roman – le passage le + célèbre du roman. N’a à priori aucun rôle dans l’intrigue et son déroulement mais nous offre cpdt un autoportrait de la Marquise – elle parle de son éducation à Valmont.
Nous pourrons nous demander en quoi cette lettre, à travers la m-en-p d’une méthode, permet de révéler le désir de liberté et d’émancipation du personnage.
I- Une lettre confession.
Sincérité d’un autoportrait.
Déterminisme.
II- Le règne du mensonge.
L’art de dissimuler.
Stoïcisme.
Une actrice au sommet de son art.
III- Une femme des Lumières.
Une entreprise rationnelle : « observer et réfléchir ».
Une révolte féministe.
Révolte libertine et exaltation du moi.
Conclusion : Ainsi, ds ce passage de la lettre 81, la Marquise de M. se dépeint co. une véritable ♀ des Lumières. A travers son autoportrait, qui relève de la confession, cette confession révèle paradoxalement chez le perso. le culte du mensonge et de l’artifice : arme nécessaire pr s’instruire et gagner sa liberté au sein de cette scté qui opprime les femmes. Sa méthode est un mélange de courage, de science, de raison et d’hypocrisie.
Ouverture : essais de Laclos sur les conditions de la ♀ montrent qu’elles doivent se révolter.
Rousseau : examen de conscience, de culpabilité ≠ L.D. : se révolter, s’affirmer.
I- Une lettre confession.
Sincérité d’un autoportrait.
Lettre de confidence destinée à V. --> confident, celui avec qui elle fait tomber le masque.
Digression (n’a à priori aucun rôle (pas de rapport) dans l’intrigue & son déroulement).
M. se révèle elle-même --> omniprésence marques de la 1ère pers. : « je », « moi ».
=> rend lettre tel un récit autobiographique.
Cf. Les Confessions de Rousseau (1765-1770) 1ère autobiographie du XVIIIème.
« C’est l’histoire la plus secrète de mon âme, ce sont mes confessions ».
Déterminisme.
Cette lettre montre que présent = csqce du passé le passé explique le présent.
l.16 « J’étais bien jeune encore », l.25 « Je n’avais pas quinze ans » --> M. parle de son adolescence et de son entrée ds le monde.
l.5 : « Entrée dans le monde dans le temps où, fille encore, j’étais vouée par état au silence et à l’inaction… » --> silence + inaction => dénonciation de la condition des ♀. ( elle va se construire dans le refus)
1ère piste de liberté + émancipation --> la ♀ doit se taire – soumission des ♀ qui obéissent à tt ordre.
Transition : Cette lettre est un autoportrait incluant la sincérité mise en opposition avec le contenu des paroles de la Marquise puisqu’elle va se dévoiler co. une championne du mensonge & de la comédie.
II- Le règne du mensonge.
L’art de dissimuler.
Éducation personnelle – elle s’est façonnée elle-même.
l.4 : « je puis dire que je suis mon ouvrage » , l.13 : « Je me suis travaillée avec le même soin et plus de peine »
M. observe la so. sans ê vu d’elle. Obligée de se cacher pr s’instruire car la ♀ n’est pas à égalité avec l’♂ ds la scté de l’époque.
→ l.5 à 7 : M. cache ses sentiments pr mieux pouvoir étudier ses semblables sans se mettre elle-même en danger, l.16 vbe « dissimuler » , l.13 « Je me suis travaillée », l.14 « C’est ainsi que j’ai su prendre sur ma physionomie cette puissance dont je vous ai vu quelques fois si étonné ».
- l.9-10 : « j’obtins dès lors de prendre à volonté ce regard distrait… » --> s’exerce à maîtriser son regard – regard vague, inexpressif, absent.
- l.10-11 : « je tâchais de régler de même les divers mouvements de ma figure » --> contrôle de son visage. - l.11 à 12 (« douleurs volontaires ») : M. procède à une connaissance, étude de soi jusqu’à se maîtriser totalement.
- l.18 à 20 : adaptation de ses discours.
L’obj. de tt cela est de ne pas laisser trahir ses émotions, ne rien laisser transparaître – dissimuler, feindre, mentir. => La scté l’oblige à se livrer aux mensonges.
Stoïcisme.
Le stoïcisme signifie le courage & l’impassibilité face à la douleur et l'adversité.
M. va jusqu’à se causer des douleurs
...